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Luigi Brosse a écrit :J'ai forwardé ton message à Damasio car je le trouvais magnifique.
M***e alors, je l'aurais mieux écrit ;)
Luigi Brosse a écrit :Je suis toujours autant réjoui que ce livre arrive encore à provoquer de telles réactions, même avec le temps qui passe.
Ah ce fameux 10/10 te hante :p . C'est dur de mettre la note parfaite car rien n'est parfait. Mais cette dernière chose veut aussi dire que 10/10 ne peut être une note de perfection ! Et puis chacun ses propres repères et envies, qui évoluent au fil du temps. Je ne sais pas pour vous mais 9/10 ne colle pas au livre (7.5 pour certains, faut pas rigoler !), il possède cette originalité, cette ambiance, cette accroche, en plus qui font la différence. Un 9.5 a été atribué à Stardust, et bien que j'adore ce livre il est pour moi en-dessous de la Horde du Contrevent. Parmi la nouvelle vague de la fantasy, plus proche du fantastique, de ce que j'ai lu, je préfère ce livre.

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ioreck a écrit :Wow, déjà la critique, la note, les avis, mais cet avis Altan ! :oJe suis vraiment pressé de le lire... clin d'oeuil à celui qui se reconnaitra. :sifflote::p
Euh... :wacko: Ca vient ça vient! ;)Sinon, belle critique Altan! Je crois que dès que les exams seront finis, je vais me jeter dessus!

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Altan a écrit :Ah ce fameux 10/10 te hante :p .
Au contraire, si j'avais pu avoir quelques doutes quand je l'ai mis, je crois que je n'en ai plus à l'heure actuelle, tellement les réactions ont été positives. De plus le livre a su trouver son lectorat, alors même qu'il n'était pas paru dans une collection fantasy ou SF. Comme quoi, les grands écrits se rencontrent ;)

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Gros coup de coeur ! J'en suis déjà à la moitié et j'adore ce livre.Je m'attendais à un récit éthéré, poétique ; j'avais peur que ce soit un peu chiant. Et bien pas du tout ! C'est un livre vraiment physique, plein de rebondissements. La horde lutte avec son corps, le vent est un ennemi parfaitement matériel.Alain Damasio a un style superbe : passages poétiques ou plus prosaïques, scènes burlesques, sensuelles, tout y passe avec la même fluidité, le même bonheur d'expression. Le vocabulaire se fait inventif, pittoresque ; même inventés, les mots semblent familiers et font travailler l'imagination. Même en l'absence de glossaire et l'entrée abrupte dans l'action dès les premières pages, on saisit intuitivement beaucoup de choses.L'univers : un monde où les déplacements aériens priment, peuplé de chars à voile, où la magie s'incarne dans des gestes anodins, est immédiatement séduisant. Il m'évoque certains univers de bande dessinée, comme celui de série Cyann de Bourgeon : mêmes personnages hauts en couleur, même humour parfois très terre traversé d'élans poétiques, voire philosophiques.La quête est un prétexte, où le voyage compte plus que le but final. On souhaite d'ailleurs ardemment qu'ils n'aillent jamais jusqu'au bout, car ça signifierait la fin de leur tâche, la réponse à toutes leurs questions, bref l'absurdité pressentie de toute leur existence !Quant au CD, mouais, des ambiances intéressantes, mais trop de parlotte. Ce mélange de sonorités hâchées et de bribes de phrases indéchiffrables m'a pafois évoqué Recoil, mais sans plus.Voilà pour mes premières impressions. :)

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Premier tiers avalé, quel bouquin ! Tout y est brillant, le monde, les personnages, le style, dans sa nature et sa diversité… C'est parfaitement ficelé, tout s'emboite à merveille, j'ai rarement (jamais ?) ressenti une telle jouissance à découvrir la perfection d'un récit. Les scènes d'action sont époustouflantes, les rencontres brillantes ou terrifiantes et pourtant, l'essentiel (à mon niveau de lecture) et bien ailleurs, il est dans la Trace, dans le Contre, il est dans la Horde.Si le niveau se maintien, et je n'en doute pas, voilà un bouquin que j'offrirais autour de moi, surtout à ceux qui se disent réfractaires à la fantasy, croyant que cela se réduit aux elfes-dragons-quête.Je reviendrais en parler davantage à la fin de ma lecture.

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En voilà un livre impressionnant. :)J'ai rarement été aussi subjugué par un livre, son histoire, ses personnages, sa construction, son vocabulaire, sa poésie, ... Moi qui suis habituellement friand de cycles-fleuves, qui permettent de dépeindre à merveille un univers et une histoire sans pareille, quel ne fût pas ma surprise de voir que ce livre unique est capable de reproduire la même chose en 10 fois moins de pages, de nous rendre son univers si dense et familier, ses personnages si mystérieux et proches.La construction du roman est très poussée, le principe des points de vue multiples est ici poussé à son paroxysme, les pages numérotées à rebours prennent ici un sens beaucoup plus fort qu'une simple numérotation de pages, plus on avance plus on sent qu'on approche de la fin, de ce dénouement tragique.Ce roman est comme le vent, passant des plus douces bises au plus violent furvent, et est une véritable réussite littéraire. :)

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Après toutes les bonnes critiques je me suis dit que je me devais de le lire.Ah, déception, à peine une vingtaine de pages passées j'ai l'impression d'étudier un texte dense et rébarbatif au lieu de me distraire ;)Je me force, je relis, me force et je décroche complètement avant la centième page lue... Argh, je ne suis peut-être pas en état de lire ce livre, je réessaierais plus tard... un jour :p

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Kif a écrit :Après toutes les bonnes critiques je me suis dit que je me devais de le lire.Ah, déception, à peine une vingtaine de pages passées j'ai l'impression d'étudier un texte dense et rébarbatif au lieu de me distraire ;)Je me force, je relis, me force et je décroche complètement avant la centième page lue... Argh, je ne suis peut-être pas en état de lire ce livre, je réessaierais plus tard... un jour :p
Non surtout pas! Moi j'ai exactement été comme toi. :) Et Luigi m'a dit de continuer sans essayer de comprendre tout complètement. C'est ce que j'ai fait, et maintenent, je suis à 80 pages de la fin, donc ma critique arrivera sous peu. ;) C'est le seul conseil que je peux te donner, lire sans vraiment réellement comprendre, mais vers 150-200 pages, j'ai commencé à m'imprégner de l'atmosphère si particulière de ce livre, peut être que toi aussi ça va venir. :)

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Bien, le roman est terminé depuis quelques jours déjà, et je vais tenter d'apporter ma modeste contribution aux critiques et commentaires qu'il a suscité. J'avais souhaité attendre un peu, pour éviter de poster "à chaud", tant mes sensations au sortir de la page 0 étaient fortes. Peine perdue, rien ne s'estompe, je suis encore, et pour quelques temps je pense, victime de l'énorme coup de massue asséné par Damasio.ATTENTION – RISQUE DE SPOILERS –Je ne reviendrais pas l'aspect des différents points de vue (qui m'a beaucoup plu) ni sur les différentes caractéristiques ou épisodes du récit, largement présentés et débattus tout au long du présent fuseau, non, moi ce qui m'a captivé, c'est surtout cette impression charnelle, l'impact brut de la narration.Le lecteur est absorbé, de force, dans le Contre, il n'a aucun échappatoire, le vocabulaire, les situations, tout est délibérément conçu pour couper toute référence à un point de repère connu. Immédiatement, cette lecture m'a évoqué Le Bruit et la fureur de Faulkner, où l'on est prisonnier pendant le premier tiers du roman de la narration d'un simple d'esprit et où tout les événements sont perçu par le prisme "particulier" de ses perceptions. Là donc, la sensation d'emprisonnement fut semblable, ce qui ne concerne pas la Trace, la Horde ou le Contre n'est pas important, et est peu présenté. J'y ai trouvé aussi immédiatement l'énergie, la pêche, le rythme que j'avais pu trouver dans Le Seigneur des porcheries d'Egolf, bref que des références hors fantasy ou SF pour moi, ce qui m'a surpris évidemment, et excité ;).Je me rends compte qu'il m'est difficile d'expliciter correctement ce que j'ai ressentis à la lecture de ce livre, sans doute parce que justement, du premier coup de furvent jusqu'à la fin, je n'ai pas levé la tête vers les nuages pour tenter d'apercevoir l'horizon, mais l'ai au contraire rentrer dans les épaules pour encaisser jusqu'au bout ce récit-fleuve, ou plutôt ce récit-vent.Certes, il comporte des défauts, sans doute l'expression "la Terre est bleue comme une orange" est-elle de trop (encore que je pense que la majorité des lecteurs avaient déjà deviné à ce moment-là), le chapitre sur le vif, et l'après Norska de manière générale, aurait-il mérité d'être traité plus en profondeur et plus longuement, mais j'avoue qu'il ne m'ont pas gêné plus que ça, et j'y ai presque vu un geste de sympathie de l'auteur pour nous communiquer les derniers éléments qui nous manquaient pour comprendre son œuvre.Bref, vous l'aurez compris, j'ai été passablement impressionné par cette lecture ; je ne sais pas s'il elle fait partie de mon "Top 5", mais je crois en tout cas qu'il s'agit là d'une œuvre majeure, francophone de surcroit.Je m'étais réservé l'interview de l'auteur pour la fin du récit, et on peut dire que je n'ai pas été déçu. Damasio m'est apparu à la démesure du personnage que j'imaginais pour écrire La Horde. Comme cela a été noté, il a mis un peu de lui dans les personnages principaux (sauf Pietro peut-être, difficile après une seule lecture), l'orgueil de Golgoth, la virtuosité de Caracole, l'humanité de Sov. Son projet SF est ambitieux, et je suis curieux de rencontrer ce futur OVNI.PS :Petite anecdote post-lecture amusante. J'ai deux jours après avoir fermé le bouquin contracté un vilaine crève avec fièvre ++. Évidemment pour moi, c'est synonyme de délire, et je me suis retrouvé à préparer l'arrivée d'un furvent, à revivre la traversée de Lapsane, dans un songe fiévreux à la lisière du sommeil pendant un jour et une nuit.Des fois, je me dis qu'il faudrait mieux que je me mette à Guillaume Musso et à Marc Lévy, ça doit être plus reposant :mrgreen:.

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Ayant entendu toutes ces critiques, je me suis lancée dans l'aventure. C'est sûr que les premières pages sont déconcertantes, voire même rébarbatives (surtout que aha, je me suis rendue compte au bout de 100 pages seulement que les noms correspondant aux signes étaient marqués sur le marque-page ... :blink:)Mais une fois qu'on a passé le cap, c'est vraiment entraînant, c'est simple : on ne peut pas le poser. J'avais acheté le version poche, mais je pense qu'en fait, je vais la donner à tous mes amis, et racheter la version reliée avec le disque audio pour moi :mrgreen:Enfin, à savoir : surtout, ne lisez pas la fin en premier !

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Lyell a écrit :J'avais acheté le version poche, mais je pense qu'en fait, je vais la donner à tous mes amis, et racheter la version reliée avec le disque audio pour moi :mrgreen:
En fait, c'est une version brochée avec rabats, de format 16,5 x 23. J'en ai fait l'acquisition ce jour, moi aussi après avoir "dispersé" la version poche. De toute façon, posséder ce titre en grand format, avec le plaisir que j'ai eu à le lire, était indispensable :p.

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C'est vrai que La Horde n'est pas forcément facile au début notamment à cause des changements fréquents de narrateur, du vocabulaire inventé, ...Mais ça vaut le coup de perservérer un peu car au final, c'est un vrai délice.

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J'ai fini il y quelques jours La Horde du Contrevent.Il y a une certaine atmosphère qui se dégage du livre, c'est vraie, et pour tout dire, pas trop déplaisant. Ce livre est une merveille dans le sens où le lecteur voyage dans ce livre "fleuve" ou livre "expérence". Alain Damasio nous transporte complètement dans son monde, et je dois avouer que les changements de narrateurs sont une prouesse magnifiquement belle qui révèlent les points de vue différents de chaque protagoniste. Ca c'est une trouvaille! ;) Ce qui est drôle justement chez les personnages, c'est leurs caractères. Il est vrai qu'à l'inverse d'un livre écrit à le 3ème personne, où le narrateur décrit les pensées des personnages, ici, on est directement dans les pensées du héros. L'auteur, nous dit presque rien, on découvre toute l'étendue des caractères au fur et à mesure de l'histoire par la bouche de chaque personnage. L'identification des personnages est tout à fait réussie parce qu'on sent que les personnages crées sont humains, avec leurs forces, mais surtout, leurs faiblesses. Et ce pour chaque protagoniste! Par contre, j'ai été complètement déboussolé par les théories de Damasio. C'est trop complexe. J'ai beau lire une phrase des dizaines et des dizaines de fois, mais rien n'y fait, on n'y comprend rien. Ses phrases sont quelquefois alambiquées. C'est tellement obscur, sibyllin... J'ai eu vraiment l'impression qu'il me taquinait avec ses thèses incompréhensibles, mais qui sont tellement superflues à la compréhension de son oeuvre. C'est ça, je n'ai pas aimé: le caractère d'écriture de Damasio parce que je ne comprenais pas grand chose à des endroits, mais il a toujours réussi à me faire aimer son oeuvre: et ça je n'ai pas supporté. Si on me demandais combien je mettrai à une telle oeuvre, je ne mettrai ni 1, ni 2, ni 3, ni 4, ni 5, ni 6, ni 7, ni 8, ni 9 et enfin, ni 10. Pourtant, ça fait bien quelques temps que je laisse son histoire dans ma tête, pour ne pas exposer mon avis à froid. Je ne sais pas du tout combien vaut ce livre. Je pense qu'une 2ème lecture s'impose dans quelques années pour revenir peut être sur cette critique. :) Une chose est sûr, ce livre est une véritable aventure où l'on sort "transformé".

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Je l'ai lu y a un p'tit moment déjà et j'ai été à mon tour sous le charme de la horde.Je vais tartiner des kilomètres sur ce livre car tout a été dit - je crois -ou presque.Ce livre c'est une petite bombe, française qui plus est.Lisez-le! C'est tout simplement immanquable!Zedd

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Merci de vous être déplacé pour nous :D La rencontre est bien décrite et l'auteur me semble bien intéressant ( vais lire ses livres dès que j'ai le temps promis juré craché)

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Rahh merci beaucoup pour ce compte rendu et ce petit teasing concernant la grosse interview. L'auteur m'a l'air toujours aussi intéressant et sympathique et quelques détails que je ne connaissais pas encore ont surgis entre les lignes :) J'ai beaucoup aimé ses remarques sur la joute verbale.La vidéo est très sympa aussi, notamment l'explication orale de la ponctuation du vent, toujours plus claire.Je croise très fort les doigts pour le tome 2 et je vérifie bien que j'ai mis La Zone du Dehors sur ma liste de Noël :)

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je n'en suis ( pour l'instant) qu'au quatrième chapître, mais je suis d'ores et dejà accro et c'est pas un euphémisme!En effet quel style, quelle fluidité, quelle originalité: un bonheur à lire et pour que j'arrive à le lire dans les transports en commun c'est vraiment la preuve, pour mon cas, de sa qualité et de sa force narrative.Mr Damasio, bravo pour cette oeuvre, je reviendrais vite approfondir mon avis dès que je l'aurai fini (chuis pas si pressée en fait..)Que dire de plus sinon que je vais m'empresser de l'acheter car là je profite de l'édition de ma biblio municipale......