Puisque pas mal de monde a lu le tome 6 maintenant, ou est en train de le faire, remontée de ce sujet, UP !

Moi j'ai voté pour le 4, pour les mêmes raisons que celles qui ont déja été données: L'arrivée d'un style plus 'adulte', un livre plus gros qui permet de développer des aspects des relations entre les personnages de manière plus détaillée, le côté plus 'noir' qui manquait avant, il fait nettement moins bisounours que les précédents .

Le 3 et le 4 restent tout de même (à mon sens) les plus aboutis.On sent que l'intrigue a été murement réfléchie pour nous surprendre au dernier moment.
J'ai voté pour le 4 car l'action est trop peu présente dans le 3 (ce n'est,encore une fois, que mon simple avis).

PARIS (AFP) - Les aventures d'Harry Potter, l'enfant-sorcier, ont séduit l'imagination de millions de lecteurs à travers le monde mais elles ont une autre résonance pour un pédopsychiatre, Eric Auriacombe, qui vient de se livrer à une analyse psychanalytique et même psychopathologique de la saga.
Dans "Harry Potter, l'enfant-héros", l'auteur des "Deuils infantiles", explique l'engouement des jeunes pour le personnage créé par Joanne Kathleen Rowling par des ressorts psychiques et il revisite toute l'histoire magique à la manière d'une psychanalyse. Ainsi, dans une première partie intitulée "Qui est Harry Potter?", il présente le jeune garçon comme un enfant traumatisé par la mort de ses parents, incapable de faire son deuil, coupable d'être un survivant et somatisant. Il le présente aussi comme un enfant anormal, rejeté et maltraité par son entourage. La seconde partie, "l'univers de Harry Potter", montre l'univers des sorciers comme un monde irréel où l'on se réfugie pour mieux nier la réalité, pour préserver aussi les rêves d'enfance face aux adultes, où l'on concocte des sortilèges et où on évoque des créatures fantastiques. Eric Auriacombe parle aussi de la hantise de grandir, de la difficile identification au père, du désir de parricide et même d'une certaine schizophrénie. Ainsi, il voit l'archétype du mal, Lord Voldemort, comme un double-miroir du héros. S'appuyant sur de nombreux passages de la série et citant à l'appui de ses thèses Bettelheim, Derrida, Freud, Lacan, Tisseron... l'auteur invite à une autre lecture et plonge son lecteur dans l'univers fantasmatique des enfants.
("Harry Potter, l'enfant-héros", par Eric Auriacombe, Puf, 144 pages, 14 euros)

Comme toujours, il faudrait l'avoir lu avant de juger, mais la seconde partie, et les histoires de fuite de la réalité, que ça soit pour Harry Potter ou autre d'ailleurs...

J'ai voté pour l'Ordre du Phoenix. Je sais ( et les résultats le confirment ) qu'il est le mal aimé de la série et pourtant il m'a conquise définitivement. Même si Le Prisonnier d'Azkaban est aussi mon chouchou, le n°5 est original, très différent des autres, très dense. Il peut donner une impression de vide et de lenteur alors que au contaire c'est de l'absolu concentré. Il faut le lire lentement et plusieurs fois. Certes Harry est irritable , capricieux et autoritaire, mais considérant son âge et ce qu'il vient de vivre l'année précédente on le serait à moins ... et puis ... j'ai une grande tendresse pour l'AD

Ce qu'il y a de risible avec la psychanalyse c'est qu'on lui faire dire tout et n'importe quoi ....
Il était étonnant que Harry Potter ait jusque là échappé à ce genre de passage à la moulinette...Le sujet a l'air traité d'une manière tellement simpliste, malgré tous ces grands mots et grands noms ajoutés pour le rendre crédible, qu'il suffirait de changer Harry par n'importe quel héros d'aventure et on obtiendrait toujours la même chose...
Bref, encore un ouvrage qui surfe sur la vague Harry Potter et celle, malheureusement abondante, des pseudo analyses littéraires...Mais qui sait peut-être suis-je horribelement mauvaise langue et que nous voici là en face d'un ouvrage révolutionnaire ?

La psychanalyse est une science qui obtient de bons résultats, pouvu qu'elle soit pratiquée avec "neutralité" et professionnalisme

Je suis tout à fait d'accord avec toi !
Mais ce qui est malheureux c'est qu'elle soit utilisée à toutes les sauces Sous couvert de faire de la "psychanalyse" nombre de personnes aujourd'hui pratique ce que j'apelle l'analyse littéraire "bla-bla". Parce qu'ils citent Freud, Lacan et cie ils réinterprètent de manière tout à fait stérile les textes.

Je ne pense pas qu'il s'agisse d'une première pour Harry Potter dans le genre analyse douteuse, la vague étant porteuse depuis la parution du troisième tome, mais c'est vrai qu'on en a assez peu parlé ici.  

Je me disais bien aussi que ça aurait été trop beau C'est que ça se vend bien ce genre d'écrit...

Mouais... Remarque un peu limite et qui ne fait vraiment pas avancer le débat... Comme partout, il doit y avoir du bon et du moins bon, et en arriver à s'en prendre aux lecteurs... Ne serait-ce que par curiosité, ou pour savoir de quoi on parle, je ne vois pas le mal à lire de pareils ouvrages. Bon, ensuite, carrément acheter, là...
Bref.

Hum...voilà un éditeur qui tient à profiter du filon jusqu'au bout !
Je souhaite que JK Rowling change un peu, histoire que d'autres éditeurs (plus petits de préférence...) en profitent. Histoire que ce ne soit pas toujours les mêmes qui ramassent...

Comme Foradan, ça me semble bien joli quand on le dit, mais guère réalisable de sortir un pavé pareil, à part sur papier bible... Marketing que tout cela, sans réel intêret à mon sens, étant donné que la plupart des fans ont déjà leurs exemplaires si on en croit les chiffres des ventes.