Je viens de terminer ma lecture hier.
Si j'ai été absolument ravie par la forme du livre (les changements de narrateurs, la poèsie et le phrasé de Damasio, l'identification par signe des personnages...) qui en fait un magnifique livre-objet , j'avoue être rester un peu sur ma fin quand au contenu
Je me suis laissée emporter par l'avancée de la horde jusqu'au 3/4 mais j'ai trouvé également certains longueurs et le dernier quart du livre m'a plutot deçu avec une fin que l'on devinait aisement.

Dernière modification par khedra (11/05/2009 14:11:46)

Tout à fait d'accord mais j'ai toujours eu un faible pour les histoires qui se terminent bien...

almaarea a écrit:

Je viens contrebalancer les derniers avis un peu négatifs : j'ai déposé, mine de rien, La Horde sur la table de chevet de ma mère, elle a mis le temps pour le lire mais le résultat dépasse mes espérances, elle adore

Qu'on ne s'y trompe pas, malgré mon post précédent, j'ai vraiment aimé suivre la Horde ds sa conquête de l'extreme-amont... et j'ai adoré le style de Damasio.

[edit]

Dernière modification par Tisse Ombre (24/02/2010 14:19:02)

gAlly a écrit:

Ca fait plus de deux ans que j'ai lu ce livre (j'avais déjà donné mon avis ici) et il est toujours en haute position des livres qui m'ont vraiment marqué.
J'essaye de le refourguer à mon entourage, sans succès. Ils me rient au nez quand je leur explique le sujet... Ce sont vraiment des abrutis, faudra que je pense à changer d'amis

même combat! insoluble : pourtant, objectivement, certains de mes amis sont sensés faire partie de "l'élitres" de la nation
J'en ai fini par conclure qu'ils "ont une case en moins" pour l'imaginaire - (effet boomerang de leur attitude)

Je viens de le rerelire, en prenant des notes pour me repérer sur les 9 formes, les symboles pour décrire le vent (bourrasque, décélération, vortex...) et pourtant, même connaissant la fin, j'ai découvert plus de choses sur les formes 8 et 9...autant les 7 premières sont très visuelles (façon de parler, c'est que du vent tout ça), les 8 et 9 sont en fait présentes bien avant Norska.

Et ça m'a remis en mémoire un air de famille entre le son articulé, le souffle (la vie), le vent, l'esprit, l'âme ...des concepts qui, dans certaines langues ont des racines communes, ou comme on pourrait dire, le Verbe se fait chair, l'esprit vif, le vent vivifiant, le souffle de l'esprit, le vent se mettant en opposition telle le ferait une puissante volonté (pensez à tous ces aventuriers marchant vers une tour sombre avec la malice du magicien noir qui ralentit leurs pas)...

Nous avons là une puissante évocation de recherche spirituelle (utilisant des formules tant de la Bible que des principes des philosophies orientales_Te Jerkaa utilise d'ailleurs des Ki verbaux_ ainsi que des croyances en l'incarnation de l'invisible _les trucs de vent qui prennent une forme consistante et une forme de pensée, pour ne pas les nommer), de lutte contre et pour l'invisible, ce qui fait et défait la vie...il faudrait conseiller ce livre à ce qui nous reste d'amis comme "une grande aventure à la découverte de l'infini".

Un des rares bouquins que j'envisage sérieusement de relire, à un moment...je repensais à des choses un peu similaires, quant à la portée "spirituelle" du livre ; et j'ai la sensation d'avoir survolé certains passages ...

Dans ma pile à lire, sur les conseils de quelqu'un qui a adoré ( et qui est difficile à satisfaire).

Ha ben par contre le truc du cd m'est passé complètement à côté. Ça consiste en quoi exactement ? Il y a une musique spécifique à écouter pendant la lecture ?

Ha okay ... Bon bah moi non plus, en même temps je n'ai pas cherché, je ne savais pas