Bergelmir a écrit:

C'est souvent en digérant le récit après lecture que je me rends compte qu'il vient de se passer quelque chose qui, factuellement, était important.
Concrètement, c'est exactement ce qui s'est passé lorsque j'ai terminé la fin du tome 9. C'est en refermant le bouquin que j'ai eu l'impression de prendre conscience de la scène épique qui venait de se dérouler

C'est exactement ce qu'il m'arrive, je deviens en quelque sorte passif au vil de ma lecture à cause du style d'écriture de Jordan qui est trop 'monotone".

A voir si cela va changer pour les trois derniers volumes avec l'arrivée de Sanderson.

Ah, c'est sûr que Jordan n'est pas le roi de la mise en scène et peut rendre un truc méga épique aussi plat qu'une scène de linge à étendre (et pas par grand vent). Mais je suis d'accord avec Aka sur l'importance donné au fameux évènement !

Bergelmir a écrit:

L'écriture de Jordan (ou a minima sa traduction "Bragelonne")

C'est un des points qui mérite d'être soulevé. Je n'ai pas le souvenir d'une écriture qui écrasait les (quelques) scènes épiques de la série, même au contraire.
Des passages m'avait même donné le frisson au moment de la lecture, et avant que les personnage ne repensent à l'événement arpès coup.

Mais j'ai lu tout le cycle en VO.

Et j'ai déjà remarqué, surtout chez certains éditeurs, que la traduction enlevait beaucoup au style de l'auteur, qui devenait plat

Akallabeth a écrit:

Soit dit en passant je n'avais jamais fait tellement attention aux scènes dont parles Merwin (et je ne les ai pas relues depuis) mais en effet, en y repensant c'est plutôt choquant !

Ah si, je les vois bien de mon côté

C'est l'un des "écueils inhérents à l'écriture de R. Jordan" dont je parlais il y a quelques commentaires. J'essaie donc d'en faire abstraction et d'éviter de tomber dans une critique qui me paraîtrait vite un peu anachronique et hypocrite, son dernier bouquin ayant été publié en 2005, 12 ans avant l’exposition du mouvement #MeToo.