Vous êtes ici : Page d'accueil > SdA Films & Bilbo

Guillermo Del Toro a des problèmes avec l’autorité !

Par Gillossen, le samedi 16 août 2008 à 07:36:59

Voyez-vous ça...
Même si le réalisateur mexicain semble incapable de se lever du pied gauche, il a pourtant son petit caractère, comme le rapporte cet article du Scotman. Même avec le prestige récemment acquis par Del Toro avant de démarrer son Hellboy 2, il s'est ainsi à nouveau retrouvé devant des chaînes de cinéma, dans le sud des États-Unis, qui ne voulaient pas passer le film ou détournaient son titre parce qu'il contient le mot hell, de quoi horrifié le réalisateur, qui, à juste titre, estime qu'il y a des choses bien plus importantes à régler dans le monde.
Et dire que sa grand-mère, très pieuse, avait essayé de l'exorciser dans sa jeunesse avec une fiole d'eau bénite, après avoir vu ce qu'il dessinait ! Même lorsque j'étais enfant, je savais que les monstres étaient bien plus doux que les monstres qui vivent à l'intérieur des gens normaux. Je pense qu'accepter sa nature de monstre quand on en est un vous donne la liberté de manœuvre pour ne pas vous comporter en tant que tel. Une façon de faire sauter ses chaînes, y compris pour lui-même.
Quant à l'autorité... Les gens savent que je suis allergique aux idées et aux notes. Je traite avec elles le mieux que possible, mais je ne suis pas quelqu'un de très sensible aux notes, malheureusement. J'adore faire des films comme L'Echine du Diable et le Labyrinthe de Pan où je peux me lever le matin et changer toute l'histoire, et c'est moi qui décide. Et pourquoi ça ne devrait pas être comme ça ? Mais alors, comment les choses vont-elles se passer sur Bilbo le Hobbit, un film forcément beaucoup plus encadré ?
Peter Jackson et moi savons tous les deux que Bilbo, en tant que roman et entité, est très différent de la trilogie, mais que le second film devra se lier à la trilogie. Donc je crois que j'aurais toute liberté pour contrôler cet univers selon les paramètres et les limites que nous avons tous les deux estimés devoir être conservés. Pour lui, on peut seulement être libre lorsque l'on connaît les limites. C'est la même chose avec Bilbo. Je sais exactement où je ne dois pas enfreindre la confiance de Peter Jackson, ou le monde qu'il a créé, et j'entends bien respecter tout cela. Mais à l'intérieur de ces limites, je compte bien être totalement libre.
Il ne reste plus qu'à partir pour la Nouvelle-Zélande. Mes enfants sont assez vieux pour savoir qu'ils doivent suivre, plaisante le réalisateur. C'est une aventure. Nous avons vécu à Madrid, à Prague, à Budapest, au Canada, au Mexique, nous avons toujours vécu là où les films nous ont emmenés. Et nous le ferons encore.

En discuter sur le forum


Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :