Le Cercle du dragon

Tome 1 du cycle : Excalibur
ISBN : 978-284814066-7
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Alain Simon (Proposer une Biographie)

Excalibur, légende parmi les légendes… Pour beaucoup, celle-ci n’a plus qu’un seul secret bien gardé, celui de son origine… Quel amateur du monde celte ne s’est pas demandé d’où venait le peuple féerique ? Quels mondes se côtoyaient sur terre ? Pourquoi et en quelles circonstances fut forgée l’épée Excalibur ? Quelle fut la jeunesse du grand Merlin ? D’où viennent les treize divinités celtiques ? Et, surtout comment vint le Mal, qui déclencha la plus grande des guerres entre les immondes Formeriis et les Hommes ?

Critique

Par Foradan, le 27/03/2008

Certaines légendes ont eu tellement de déclinaisons qu’on croit que le tour en a été fait. Fort heureusement, Le Cercle du dragon ouvre une facette méconnue de l’histoire de Merlin, une histoire qui commence quelque part entre le début de la création des mondes et le temps des hommes.
Dagda le Grand Alchimiste a bien des soucis avec sa Création, le surmenage le guette et surtout, l’appel de l’aventure (et les séduisantes vierges du merveilleux jardin d’Anwynn, ainsi que s’appelait l’Irlande en ces temps reculés) happe les jeunes Dieux. Mais le sournois Brodik semble trop bien informé pour être honnête, mais après tout, il s’agit de braver un interdit divin !
Une bonne moitié du livre nous fait découvrir les protagonistes et les particularités de ce monde, joyau de la Création ; et parmi les personnages que l’on s’attend à rencontrer (la sensuelle et caractérielle Viviane), les créatures de la tradition celtiques (arragoussets, korrils, pwillwygins, boggarts, fées, dryades…) figurent aussi des invités inattendus, tel Eliès le faune à carrure de centaure, Oliam le troll aux oreilles velues (mais grand comme un garçonnet de dix ans, cousin des korrigans) et Maëg le champion des elfes (mais un elfe « cousin » de l’homme plutôt que des fées).
On le voit, cette histoire se veut différente de la légende arthurienne mille fois rebattue, malgré des passages sombres comme le Palais de crystal sous une immense étoile noire. Elle est ainsi parsemée d’humour, notamment dans les notes de bas de page (Dagda a tout inventé même le rire). Par ailleurs, la couverture présente un énorme œil de dragon luisant avec un pourtour d’écailles en relief (comme le titre) et comprend, outre la carte dessinée par le champion des trolls (véridique), un marque-page assorti et quelques partitions et chansons que l’on retrouve en cours de lecture (Alan Simon ayant déjà œuvré pour la musique et le cinéma).
Tant par la forme que le fond, cette ouverture de la trilogie d’Excalibur donne envie de connaître la suite.

7.5/10

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