La Vengeance du nain

Tome 3 du cycle : Le Codex des compagnons
ISBN : 978-281121696-2
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : R. A. Salvatore

La guerre fait rage sur les Royaumes Oubliés, engloutis depuis des mois par les ténèbres. Les orcs ont brisé un pacte sacré datant de plusieurs siècles. Ce qui s’annonçait d’abord comme un simple règlement de comptes prend des proportions inquiétantes et bientôt, les anciens royaumes du Nord sont menacés. Drizzt et ses compagnons viennent en aide aux Nains pour faire face au siège des citadelles de Castelmithral, Felbarr et Adbar, cernées par d’innombrables ennemis.

Critique

Par Gilthanas, le 07/11/2016

Ma chronique du précédent tome souhaitait que ce nouveau roman de R.A Salvatore (le vingt-sixième des aventures de Drizzt) relève un peu le niveau de la trilogie du Codex des compagnons. Et force est de constater qu’il n’en est rien…
Encore une fois, Bob Salvatore étire son texte en longueur, pour arriver à faire un roman complet d’un récit qui pourrait aisément faire 150 pages de moins sans rien retirer à l’intrigue, elle-même plutôt mince. Même les intrigues drows tournent court, et il faudra se plonger dans la nouvelle trilogie de l’auteur (encore une…) pour savoir comment vont se terminer les machinations de la famille Baenre.
Cependant, comme dans le précédent opus, les personnages secondaires (Jarlaxle, Afafrenfere notamment) sont les plus intéressants à suivre : dans le cas présent, l’elfe noir pour ses intrigues et Afafrenfere pour son développement et son évolution comme moine. Les Compagnons, bien que réincarnés, sont toujours victimes de leurs travers : Drizzt est toujours en plein questionnement, Wulfgar un coureur de jupons et Bruenor (bien que touché par la grâce divine) l’archétype du nain bourru mais sympathique et courageux. Seul Régis échappe aux répétitions, étant le Compagnon a qui a le plus profité la réincarnation.
Finalement, La vengeance du Nain n’est qu’une semi-conclusion à cette trilogie, une partie seulement des intrigues développées étant résolues. Et si cela sera suffisant pour maintenir l’intérêt des fans « historiques » (malgré la déception, j’en suis), on ne peut que constater que Bob Salvatore s’essouffle, et qu’il serait temps de laisser Drizzt de côté, au risque de rester sur un mauvais souvenir…

3.0/10

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