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La Cité infernale

Titre VO: The Infernal City

Tome 1 du cycle : The Elder Scrolls
ISBN : 978-226509254-9
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Greg Keyes

Quarante-cinq ans après les événements d’Oblivion.
Tamriel est un immense continent peuplé par différentes races et gouverné par une autorité impériale. Une cité flottante, Umbriel, menace ses habitants. Là ou elle passe, les gens disparaissent puis reviennent d’entre les morts…
Un groupe de héros se réunit pour sauver leur royaume : un prince légendaire qui porte un terrible secret, un espion sur les traces d’une conspiration, un mage obnubilé par son désir de vengeance. Et Annaïg, une jeune femme sur laquelle repose le destin de Tamriel…

Critique

Par Vermithrax, le 15/11/2011

Alors que le nouvel épisode la saga vidéoludique vient de paraître que ce soit sur consoles ou PC, connaissant d’ailleurs un lancement stratosphérique, The Elder Scrolls revient donc sur le devant de la scène par un autre biais, à savoir un roman.
Alors, bien sûr, les romans adaptés de licences de ce type n’ont pas franchement bonne presse. Et il faut dire que c’est souvent mérité, tant les ouvrages de ce genre sont généralement médiocres, ou en tout cas tout juste passables. Seulement, dans le cadre de cette itération, difficile de ne pas remarquer le nom de l’auteur, Greg Keyes, un nom que les amateurs de fantasy épique connaissent bien depuis quelques années. Certes, une Karen Miller écrit bien depuis longtemps des romans dans l’univers de Star Wars (comme Keyes lui-même, d’ailleurs), Peter Watts a bien novelisé un Crysis récemment, mais la chose reste finalement assez rare pour ne pas le signaler.
Logiquement, nos attentes ne pouvaient faire que grimper à l’occasion de la parution de la première partie de ce diptyque ! L’auteur saurait-il se fondre dans l’univers de Tamriel, tout en conservant son temps et ses qualités, notamment de rythme et de gestion du suspense ? La réponse est : oui !
Tout d’abord, l’amateur des Elder Scrolls sera ravi de retrouver un univers tangible et vivant. Pour les autres, sachez que nous évoluons dans un monde de fantasy épique occidentale des plus classiques, mais toujours efficace. Et Greg Keyes semble rapidement en avoir pris la mesure, toujours avec respect (quitte parfois cela dit à s’appesantir un peu trop sur les détails en tous genres concernant cet univers).
Le roman se caractérise avant tout par le côté dynamique du récit et son caractère agréable. On se retrouve embarqué dans l’histoire dès les premières pages et l’intrigue est menée tambour battant. Et la cité qui donne son nom au roman contient son lot de surprises, même (surtout ?) pour de la fantasy épique !
Cela dit, l’intrigue proprement dite n’est pas renversante pour autant, ce qui peut aussi expliquer son rythme soutenu. Elle ne possède rien de plus complexe en soi et Keyes insiste bien davantage sur ses personnages, comme toujours avec lui réussis, dans leur grande majorité. Une chose est sûre, cette distribution est vivante, et même attachante (y compris bien sûr le personnage basé sur notre Linaka nationale !). Pas de doute là-dessus, on a envie de savoir ce qui les attend dans le deuxième tome à venir.
Il faut dire que le roman est court et la coupure plutôt abrupte. Dommage. Voilà ce qu’on pourra en tout cas lui reprocher, en plus donc d’une histoire à la toile de fond parfois atypique mais pas toujours passionnante, sans compter… l’absence de carte. Eh oui, cela peut sembler superflu, mais avec un univers aussi riche et touffu que celui d’Elder Scrolls… Notons que si vous êtes amateurs de la saga, il s’agira sans doute d’un plus quant à l’immersion.
Car si Greg Keyes joue les artisans sérieux et doués et si le résultat s’avère globalement convaincant, on ne quitte pas pour autant les rivages des ouvrages de commande.

6.5/10

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