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La Cité des méduses

Titre VO: The City of Woven Streets

ISBN : 978-225810798-4
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Itäranta, Emmi

“Je rêve encore de l’île. Parfois je m’en approche par les eaux, mais le plus souvent par la voie des airs, comme un oiseau, le grand vent sous mes ailes.”


C’est sur cette île, dans la cité des Méduses, qu’ Eliana, citoyenne modèle, a grandi. Tisseuse au palais des Toiles, elle s’acquitte chaque jour avec application de sa tâche, dissimulant au monde un lourd secret. Sa solitude prend fin lorsqu’une intruse est découverte dans le palais, la langue coupée. D’où vient-elle? Que fait-elle ici? Le seul indice tient en un prénom tatoué sur sa main:”Eliana”. Les deux jeunes femmes se retrouvent bientôt au coeur d’une machination orchestrée par le Conseil.
Etsi, pour survivre et sauver l’île des eaux qui commencent à envahir les rues, Eliana n’avait d’autre solution que de faire appel à ce don qu’elle avait jusqu’alors considéré comme une malédiction: rêver.

Critique

Par Gillossen, le 09/11/2016

Premier roman d’Emmi Itäranta que votre serviteur a l’occasion de lire, ce n’est toutefois pas le premier de l’auteur, déjà publiée en français par ailleurs, avec La Fille de l’eau
Nettement plus fantasy – en tout cas, il semblerait que ce soit le cas -, The City of Woven Streets tient largement les promesses que son titre évocateur laisse entrevoir, pour preuve que l’on soit prêt à faire preuve d’un peu d’imagination. 
Avec son cadre intrigant, son histoire prenante et ses personnages touchants, cette cité avait tout pour me plaire et se révéla une lecture très agréable. Il est facile de s’investir dans le sort des personnages et même de vibrer pour et avec eux, tout bonnement. L’auteur réussit à dépeindre une relation complexe et profonde, sans faute de goût. Qui plus est dans le cadre d’une relation assumée et naturelle, qui enrichit l’histoire et ne sert pas seulement à nourrir des interactions dignes de marionnettes, entre les mains d’un auteur (bien aidée par une narration à la première personne, un exercice ô combien délicat mais qui joue ici un rôle prépondérant). 
Bien sûr, la conclusion du roman a en partie – pour ne pas en révéler davantage – toutes les apparences d’un Deus Ex Machina, mais comment ne pas fermer les yeux sur cet aspect dans le cas présent, quand cette histoire nous livre un monde aussi tangible, un cadre aussi pénétrant et un suspense aussi abouti ? 
Certains d’entre vous se montreraient ou se montreront sans doute plus intransigeants que moi à ce sujet, mais je l’admets volontiers, le roman dans son ensemble a parfaitement fonctionné à mon égard, non sans distiller une certaine magie empreinte d’émotion, voire de raffinement, avec juste la bonne dose de non-dits et de flou.  
Notons que le roman est d’ores et déjà prévu en français pour le mois de janvier, aux Presses de la Cité, sous le titre La Cité des Méduses

8.0/10

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