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L'Insigne du chancelier

Titre VO: The Gilded Chain

Tome 1 du cycle : Les Lames du roi
ISBN : 978-291437082-0
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Dave Duncan

Il est un fort, sur la lande, où l’on envoie les enfants rebelles : le Hall de Fer. Quand ils en sortent, des années plus tard, ils sont devenus les meilleurs épéistes du royaume. Un rituel magique les a assignés à la protection d’un pupille : le roi lui-même ou une personnalité de son choix. Ils le serviront jusqu’à la mort, qu’ils le veuillent ou non. Ces combattants d’exception sont les Lames du Roi.
Le plus grand d’entre eux fut messire Durendal. Et voici l’histoire de sa vie.
Sa carrière commence fort mal : son rêve, protéger son seigneur des ennemis, des traîtres et des monstres, est mis en pièces lorsque Durendal est assigné à un bellâtre noble et veule.
Pourtant le destin a prévu bien des péripéties étranges et inattendues pour la jeune Lame. Car une mission, une joute et peut-être un fabuleux trésor l’attendent dans un pays lointain. Pour servir son souverain, Durendal devra sacrifier son amour et ses amis, et affronter la trahison et les intrigues infâmes. Or, les conjureurs ont prédit qu’il finirait lui-même par trahir le roi…
Mais les Lames ne sont jamais seules devant le danger : la loyauté qu’ils doivent à leur pupille, ils la dédient aussi à leurs compagnons. Pris entre le devoir et l’honneur, Durendal fera tout pour rester fidèle à l’amitié.

Critique

Par Gillossen, le 28/11/2005

Étrange sentiment une fois parvenu à la conclusion de ce roman, premier tome d’une série qui en compte cinq à l’heure actuelle (en version originale bien sûr) ! En effet, après plus de trois cents pages de duels, d’intrigues, d’aventures, de morts, de retournements de situation, de sauts dans le temps… Le lecteur se sent malgré tout hermétique à toute réelle implication de sa part.
On reste finalement derrière la porte, comme ces gentilshommes dans le vestibule du roi, et l’auteur a beau nous certifier combien son héros est plein de panache, de fougue, d’honneur, ou d’autres personnages tout le contraire, les mots qui s’alignent prestement manquent de relief, demeurent trop souvent plats…
Ce monde dispose pourtant d’attraits fort sympathiques, et le concept même du Hall de Fer se révèle intéressant, tout en se prêtant à de nombreux développements possibles. C’est d’ailleurs le cas, et nul doute que les autres tomes de cette saga nous en feront découvrir de nouveaux aspects.
Toutefois, L’Insigne du chancelier souffre également d’une sorte de faux rythme, comme si le roman peinait à vraiment choisir sa cadence, des pans entiers de vie se trouvant résumés en quelques lignes, et pas forcément quand on s’y attendrait le plus.
Il faut tout de même remarquer que la comparaison avec Dumas et les Trois mousquetaires, revendiquée, pèse de la première à la dernière page, et ceci n’est évidemment pas facile à porter ! Certaines figures s’élèvent par moments à sa hauteur, leurs coups d’éclat de même, mais le plus souvent, le roman demeure beaucoup plus terne que n’est censé l’être le remarquable destin de Durendal… Bien sûr, la mélancolie de ce portrait de toute une vie, brossé au soir de celle-ci, a son rôle à jouer, mais pour autant, on ne peut s’empêcher de rester à la fois quelque peu déçu et mitigé par cette rencontre.

6.5/10

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