Dragon Age : L'Empire masqué

Tome 2 du cycle : Dragon Age
ISBN : 978-281121306-0
Catégorie : Aucune
Auteur/Autrice : Weekes, Patrick

L’Impératrice Cétène d’Orlaïs a accédé au trône de la plus puissante nation de Thédas grâce à sa sagesse et à son esprit aiguisé, ainsi qu’a ses talents de manipulatrice sans scrupule. Désormais, l’empire qu’elle a mené jusqu’à l’âge des Lumières est menacé de l’intérieur par le conflit larvé opposant les templiers aux mages, tandis que la révolte gronde parmi les elfes opprimés. Pour sauver Orlaïs, Célène doit garder le pouvoir par tous les moyens. Doté des facultés légendaires des chevaliers orlésiens, le grand-duc Gaspard a remporté d’innombrables victoires au nom de l’empire et de l’Impératrice. Mais avec l’échec du Cercle. le chaos semble imminent, et Gaspard doute que l’approche diplomatique de Célène suffise à garantir l’intégrité de l’empire. La grandeur d’Orlaïs est en jeu. Les temps exigent un nouveau dirigeant. Un guide ne jurant que par le code de la chevalerie. Briala est au service de l’Impératrice depuis leur enfance. Confidente, espionne et amante de Célène, elle utilise subtilement sa position pour améliorer la condition des elles d’Orlaïs. Mais lorsque les contingences politiques forcent l’Impératrice à choisir entre les droits des elfes et le trône. Briala doit prendre parti.

Critique

Par Asavar, le 23/03/2015

Dragon Age. Voilà la franchise de jeu vidéo en dents de scie par excellence. Après un premier opus excellent sorti en 2009 qui avait conquis le grand public et un second sorti en 2011 qui l’avait tout aussi vite refroidi, Dragon Age : Inquisition était attendu au tournant. Allait-il couler définitivement la franchise ou bien redorer son blason ? Voilà la question que tous ceux qui avaient suivi la franchise de près ou de loin se posaient. Et quoi de mieux pour éveiller l’intérêt des fans que sortir un livre se déroulant dans l’univers controversé de Dragon Age ?
Seulement voilà, dans les novélisations de jeu vidéo, il y a à boire et à manger. On y trouve autant d’excellents ouvrages qui honorent l’esprit du jeu vidéo duquel ils sont tirés que d’immondes bouses, mal écrits de surcroît, qui donnent envie de s’arracher les globes oculaire à la louche.
Première bonne nouvelle, le travail a été confié à un membre du studio BioWare et pas à un tâcheron inconnu qui ne connait rien à l’univers qu’il aborde. Cela ne donne pas pour autant un chef-d’œuvre, mais on sent que l’auteur connait son sujet. Que ce soit dans la cohérence du monde que l’on nous présente ou dans la narration. On aura même droit à des clins d’œil pas trop lourdingues aux deux premiers jeux de la franchise dont ce tome fait le lien avec « Dragon Age : Inquisition ».
Et là, j’en vois déjà grincer des dents en lisant que ce tome est un prologue au troisième volet de la saga. Mais si on peut se passer d’un résumé dans un jeu comme Gears of War, dans un jeu tel que Dragon Age, ça peut poser problème. Rassurez-vous, pour avoir joué au début du jeu, on peut s’en passer, même s’il faut reconnaitre que cela aurait été intéressant d’avoir un petit résumé sur la Chantrie et le Cercle, pour ne pas risquer de perdre les novices.
Mais entrons dans le vif du sujet. A savoir l’histoire. Elle parle d’une lutte de pouvoir au sein d’Orlaïs entre l’Impératrice Célène et le Grand-duc Gaspard. Mais alors que cela pourrait se résumer à ces deux adversaires, on retrouve dans ce duel un troisième camp dans la figure de Briala, une Elfe au service de l’Impératrice qui tente par tous les moyens d’améliorer les conditions de vie des siens.
Et il faut dire que la sauce passe plutôt bien. Quelques ratés çà et là, des raccourcis scénaristiques un peu trop évidents mais on est loin du pire dans ce domaine. On serait même dans le haut du panier. Les personnages sont intéressants, même si parfois un peu clichés, de même que les liens qui les unissent ou les opposent, l’intrigue tient la route, les lieux visités sont cohérents. On aura même droit, au fil du roman, à quelques retournements de situation savoureux et à des combats pas trop brouillons.
Non, rien à dire sur ça, on sent que Patrick Weekes travaille chez BioWare. Bon, l’action se passe en Orlaïs et la carte que l’on a en début de livre est celle du premier opus de Dragon Age à savoir… Ferelden. Dans ce cas, autant ne pas mettre de carte du tout.
Mais voilà un roman qui semblait mal parti et nous offre finalement un bon moment de détente.

6.0/10

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