The Chaos Chronicles

Orphans of Chaos

Pour Amélia et ses amis, la stricte école anglaise où elle vit représente tout ce qu’elle a jamais connu. Orphelinat et académie, c’est également une prison.
Qui a déjà vu une école avec seulement cinq élèves, qui ne connaissent pas leur propre nom ou âge véritable ? Précoces et rebelles, ces cinq adolescents sont plus que de simples prodiges.
Amélia peut voir en quatre dimensions. Victor peut contrôler l’agencement moléculaire de la matière. Vanity est capable de trouver des passages secrets là où aucun n’existait. Colin est un médium. Quentin est un magicien.
Et, à mesure que le temps passe, ils commencent à se dire qu’aucun d’eux n’est complètement humains…

Fugitives of Chaos

Recapturés après une tentative d’évasion, nos cinq orphelins ont vu leurs souvenirs effacés, à l’exception de ceux d’Amélia, qui va donc devoir réveiller les consciences de ses amis.
Mais quels rôles ont-ils tous à jouer dans la lutte entre le Cosmos et le Chaos ?

Titans of Chaos

Les étudiants ont été kidnappés, on leur a volé leurs pouvoirs et on les a élevés dans l’ignorance la plus totale. Mais les cinq ont retrouvé la mémoire ainsi que leurs pouvoirs. Chacun à sa manière, ils ont une spécificité découlant d’un paradigme ou d’une vue particulière de l’univers. Ils ont également découvert comment maîtriser ces capacités ; la bataille pour leur survie va pouvoir commencer.

Critique

Par Gillossen, le 02/01/2007

Finaliste du Nebula 2005 avec ce Orphans of Chaos, nous étions depuis longtemps curieux de découvrir un autre roman de John C. Wright dans le domaine de la fantasy, après son diptyque Les Guerriers de l’éternité.
En attendant une éventuelle publication en français, nous n’avons pu résister plus longtemps, alors que le premier tome de cette nouvelle trilogie est déjà sorti en poche outre-Atlantique, avant que sa conclusion, Titans of Chaos, ne paraisse en grand format.
Richesse et érudition de la plume, univers chargé de références et de mythes, nouvelles idées ou trouvailles à chaque page… Oui, c’est bien un roman de Wright, un Wright de toute évidence en très grande forme ! Si l’auteur dispose de sa propre patte, indéniablement, on peut néanmoins établir des parallèles avec certains univers ou autres écrivains déjà installés : Ambre, la plupart des romans de Gaiman, mais aussi, pourquoi pas, Les Chroniques de Narnia ou toute histoire débutant avec une bande d’enfants “prisonniers” d’une école qui n’est pas ce qu’elle semble être en apparence…
Et si, avec Les Brumes d’Achéron, Wright donnait parfois l’impression de s’être laissé entraîner par la démesure et la surenchère, pour le moment, cet écueil a été évité dans ce tome 2, même si les différents ingrédients évoqués plus haut sont toujours présents et fusent plus que jamais.
Le rythme trépidant et les rebondissements, sur tous les plans, ne manquent pas pour autant à nos “fugitifs”, chacun disposant de ses propres pouvoirs et de souvenirs à recouvrer. En creusant plus profondément dans les arcanes de cet univers, on ne perd pas au change, bien au contraire.
Aventures, merveilleux, frissons, et même un “soupçon” d’érotisme sont développés plus avant, en espérant que la conclusion de cette trilogie se montre à la hauteur de ses ingrédients et des espoirs placés en elle !
Verdict en avril prochain.

8.5/10

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