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Lyonesse

Titre VO: Lyonesse (Ce Cycle est Terminé)

Auteur/Autrice : Jack Vance

Les éditions Mnémos publient en avril 2018 une intégrale à 35 euros, avec une traduction des trois tomes révisée par Pierre-Paul Durastanti.

Lyonesse

Le Jardin de Suldrun

Le beau pays de Lyonesse ne suffit pas au roi Casmir : il veut régner sur toutes les Isles Anciennes, ce qui l’oblige à vaincre son rival Audry, roi de Dahaut. L’ambition le tenaille, comme elle ronge le sorcier Tamurello avide de supplanter le maître magicien Murgen, comme elle fouaille Carfilhiot qui brûle de posséder des instruments magiques, comme elle incite un prince Troice à précipiter son cousin Aillas dans les eaux du Lir, dont le houle vient battre le grève où rêve Suldrun, la fille de Casmir… Ainsi commence, dans un tournoiement d’agressions et de vengeances, l’histoire prodigieuse du Lyonesse, en des temps légendaires.

Lyonesse

La Perle verte

Il régnait alors, sur les terres des Isles Anciennes, chaos et infortune. Aillas de Troicinet, désormais roi de l’Ulfland du Sud, devait guerroyer contre les Skas, qui jadis l’avaient réduit en esclavage, et contre l’ambition de son puissant et malfaisant voisin, le roi Casmir. Ce dernier rêvait toujours d’étendre son empire au-delà de Lyonesse. Mais, selon une ancienne prophétie, seul le fils de Suldrun parviendrait à unifier l’ensemble des Isles Anciennes ; Suldrun qui, avant de disparaître, n’avait enfanté qu’une fille… Cependant, le monde de la magie menaçait de peser sur l’issue des conflits : la malice de la sorcière Desmëi s’était concentrée sous la forme d’une perle verte, semant luxure, envie et mort ; et l’infâme Visbhume, à la solde de Casmir, avait ouvert une brèche à travers les mondes et le temps pour piéger Aillas et ses compagnons…

Lyonesse

Madouc

Une sale gamine ; un vilain petit canard ; une merveilleuse donzelle : la princesse Madouc est à l’âge où l’on grandit vite. Et elle fait de mémorables équipées avec sire Pompon, le jeune palefrenier. Alors le roi Casmir fronce le sourcil. Casmir, c’est le grand-père de Madouc. Du moins le croit-elle, jusqu’au jour où elle découvre la vérité : sa mère est une fée malicieuse, et son père… un chevalier ? un rustre ? un monstre ? Pour avoir enfin une identité, elle part en quête de ce père inconnu. En compagnie de sire Pompon. Elle ne pense pas à celui dont elle a pris la place (bien involontairement) : le petit-fils perdu de Casmir qui, selon un présage, régnera un jour sur les Isles Anciennes. Et justement Casmir convoite ce trône pour lui-même. S’il retrouvait l’importun, il pourrait lui faire un mauvais parti. Est-ce tout ? Non. Il y a aussi la perle, enfermée dans une bouteille. Et le saint Graal. Et la ville d’Ys…


Critique

Par Gillossen, le 20/05/2004

Lyonesse…
Cette magnifique aventure est racontée dans la prose caractéristique de Jack Vance, peut-être volontairement plus maniérée et érudite que d’ordinaire (nous ne sommes pas chez Cugel !), mais toujours avec cette pointe d’ironie comme marque de fabrique, dans des descriptions grandioses et des dialogues souvent poétiques, teintés d’humour pour contrebalancer la noirceur de certaines actions et une profusion de personnages qui font que l’on pourra lire et relire ces trois romans sans se lasser et y découvrir toujours quelque chose de nouveau.
Cette relecture des mythes arthuriens aux influences nombreuses (à commencer par l’Atlantide) joue d’ailleurs souvent le contre-pied. Ce sont le courage et la raison qui comptent dans les Isles Anciennes comme nous le montre l’auteur, avec un pragmatisme certain. Et si après tout, la magie n’était pas la plus importante ? Mais Lyonesse, c’est aussi un rythme très particulier, un rythme parfois indolent d’un tome à l’autre, mais aussi une galerie de personnages troublants, marquants, même si certains demeurent à distance du lecteur, comme s’il ne pouvait jamais s’y attacher vraiment, même s’ils n’en sont pas moins parfaitement bien taillés. Des années plus tard, je me souviens encore avec mélancolie du destin de Melancthe ou Madouc, évidemment, et, peut-être même plus encore qu’au moment de ma lecture, avec une émotion certaine. 
A noter que la récente réédition de la trilogie chez Folio SF ne corrige pas les énormes problèmes de coquilles diverses et variées, en dehors du 3eme tome, qui dispose quant à lui d’une traduction révisée de fond en comble !

8.0/10


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