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Les Portes de la mort

Titre VO: The Death Gate Cycle (Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Margaret Weis
Auteur/Autrice : Tracy Hickman
Les Portes de la mort

L' Aile du dragon

Dans tout le Mi-Royaume, il n’y a pas de plus formidable assassin que Hugh-la-Main, l’homme qui a toujours rempli ses contrats. Et maintenant, c’est le roi en personne qui fait appel à lui. Mais le personnage à assassiner, c’est le propre fils du roi. Qu’est-ce que ça cache ?
Très loin au-dessus de leurs têtes, il y a le Haut-Royaume où vivent les mystériarques. Des dieux ? Non, malgré leurs pouvoirs : une femme qui a perdu le goût de vivre est un être humain, trop humain.
Très loin au-dessous de leurs pieds, il y a le Bas-Royaume. “Crac !” “Boum !” “Tchic !” “Bang !” fait la Bougonneuse Batteuse. Et les petits Guègues la font marcher sans trop savoir pourquoi. Un seul prépare la révolution. Un visionnaire.
Très loin au-dessous des Guègues, il y a peut-être aussi les Portes de la Mort, qui donnent accès aux secrets perdus. Mais nul n’en a jamais entendu parler. Alors, qu’est-ce que ça peut bien faire ?

Les Portes de la mort

L' Étoile des elfes

Les Patryns allaient gagner la guerre. Les Sartans n’avaient plus qu’une carte à jouer. Ils n’hésitèrent pas. Et ce fut la Séparation ! L’ancien monde se dissocia en quatre univers élémentaux et les Patryns se retrouvèrent isolés dans le Vortex. Ils mirent trois mille ans à en sortir, atteignant les Portes de la Mort, qui donnent accès aux univers. Haplo fut choisi pour les explorer, désorganiser les pouvoirs en place et préparer la nouvelle guerre. La domination des Patryns serait restaurée, les univers réunis, les Sartans écrasés. Mais au fait, les Sartans, où étaient-ils ? Dans le Royaume de l’Air, l’explorateur n’en trouva qu’un, cherchant son peuple comme tout le monde. Maintenant Haplo tente sa chance dans le Royaume du Feu, un univers jungle où les elfes et les hommes vivent dans les arbres, où les nains seuls affrontent le sol brûlant, où toutes les races se déchirent en luttes meurtrières. Haplo va-t-il retrouver là les Sartans volatilisés ?

Les Portes de la mort

La Mer de feu

Quand Haplo le Patryn arrive à Abarrach, il prend une vague de magma en pleine figure. Heureusement, son vaisseau est protégé par les runes.
Abarrach, le monde de la pierre, n’est qu’un rocher géant. L’océan de magma produit la chaleur… et les vapeurs auxquelles les nains, les elfes et les humains n’ont pas survécu. Mais les Sartans sont là. Les Sartans qui ont bouleversé les univers avant de disparaître mystérieusement.
Les voilà donc retrouvés, mais dans quel état ! Ils ont perdu le secret des runes. Incapables de se reproduire, ils pratiquent l’art interdit de la résurrection des morts, qui leur fournit des esclaves.
Cependant le magma se refroidit. La chaleur n’arrive plus. Même les morts se fâchent. S’ils tuaient tous les vivants, il n’y aurait plus que des morts égaux entre eux.
Allons, Haplo n’aura pas de mal à déstabiliser ce monde agonisant.

Les Portes de la mort

Le Serpent mage

Pourquoi le monde est-il divisé ? Les Sartans le savent, mais ils ont disparu. Les habitants doivent bien sentir que les royaumes se détériorent mais, pour comprendre, il faut franchir les Portes de la Mort. C’est ce que fait Haplo le Patryn qui part explorer le royaume de l’eau.
Il y trouve des îles sous-marines entourées de bulles d’air où les nains, les elfes et les hommes vivent en paix. Mais les terrifiants Dragons-Serpents prennent leurs princesses en otages. Haplo arrive là-dessus, sa nef se désintègre… et il se retrouve dans un mauvais pas !
Le très curieux Alfred survient à point pour retrouver les Sartans de la légende, qu’il avait cherchés dans tous les royaumes. Mais pourquoi ces êtres semi-devins se révèlent-ils froids, soupçonneux et arrogants ? Vite, il faut fuir. Et les Dragons-Serpents ne sont pas loin. Haplo non plus.

Les Portes de la mort

La Main du chaos

Le niveau de la mer monte lentement. J’ai connu le mal dans le Labyrinthe, mais je n’ai jamais rien vu de pareil. La puissance des reptiles - que les menschs appellent serpents-dragons - est redoutable et chaotique. Ils nous cajolent et nous flattent, ils n’ont ni honneur ni dignité. Je dois retourner dans le Nexus et prévenir mon Seigneur du danger.
L’eau commence à s’infiltrer sous la porte. Le chien aboie, comme pour la faire fuir. Si les reptiles franchissent les Portes de la Mort, les quatre mondes seront anéantis. Mon peuple sera voué à la souffrance. Tout l’univers ne sera plus qu’une prison.
L’eau m’arrive à la cheville. Le chien a cessé d’aboyer. Seul le vaisseau que j’ai dérobé aux nains, renforcé par les runes, peut me faire passer les Portes de la Mort. Le temps presse. Il faut que je reprenne mon vaisseau. Pourquoi n’y a-t-il aucune trace des reptiles ? Qu’est-ce qu’ils manigancent ?

Les Portes de la mort

Voyage au fond du labyrinthe

Xar, Seigneur du Naxus, est passé dans le monde brûlant d’Abarrach pour apprendre l’art des nécromants : quand il aura levé une armée de morts, qui l’empêchera de conquérir les quatre mondes ? Surtout s’il parvient à retrouver la Septième Porte, utilisée autrefois par les Sartans pour opérer la Séparation : quiconque y entre peut aussi bien créer des mondes que détruire ceux qui existent.
Il est donc urgent de retrouver Haplo, qui sait où est la Septième Porte. Xar envoie un Patryn pour le tuer et rapporter son cadavre ; après quoi la nécromancie permettra de le rappeler à la vie et d’en faire un esclave sans âme. Le coup ne peut pas manquer : l’assassin est quelqu’un en qui Haplo a toute confiance.
Cependant, Hugh-la-Main, armé de la Lame Maudite des Sartans, cherche aussi Haplo pour le tuer. Et ce qui devait arriver arrive : La Lame Maudite devient folle, et tous les combattants luttent pour leur vie dans l’abominable labyrinthe. Lequel sera bientôt cerné par l’armée du mal… Qui miserait un liard sur Haplo ?

Les Portes de la mort

La Septième porte

Depuis des millénaires monte sur les quatre mondes la sourde plainte des pauvres menschs persécutés par les demi-dieux. L’univers est devenu un piège : le Nexus vient d’être incendié par les Dragons-Serpents ; les Patryns, refoulés dans le Labyrinthe, luttent pour ne pas s’y laisser enfermer.
Quant au Seigneur du Nexus, il est à Nécropolis et veut savoir où est la septième porte. Mais ni Haplo, torturé à mort, ni Alfred ne passent aux aveux. Car Haplo a un plan, et Alfred le connaît : il communique encore avec le corps inerte de son vieil ami.
Quand la bataille finale s’engage, l’enjeu n’est pas seulement la victoire, mais la place qu’occuperont les combattants à l’instant où sera détruite la septième porte. Certains auront l’avenir devant eux. Quant aux autres, eh bien… il leur restera l’éternité pour y penser.


Critique

Par Gillossen, le 06/07/2001

Voilà une saga bien déconcertante. Bien loin de l’univers de Lancedragon qui les a fait connaître, nous basculons avec le duo bien connu Weis & Hickman dans un monde bien différent des canons d’une certaine Fantasy, un monde, ou plutôt des mondes, tous extrêmement différents, (tout comme les habitants) car basés sur des puissances contradictoires, mais toujours liées. Leur lien, ce sont les Portes de la Mort justement.
Beaucoup de temps a passé depuis qu’elles ont été crées, et le souvenir de la plus puissante des “magies”, la magie runique a été oubliée par tous, ou presque. La magie justement, offre énormément de possibilités ici, et les auteurs ne se sont pas privés de jouer avec leurs idées à ce sujet. Et des idées, ils en ont. Je le disais plus haut, il s’agit d’un cycle foisonnant de trouvailles, qui ne se laisse pas aller à certaines facilités que l’on a tendance à retrouver dans bien des œuvres. Les figures convenues du genre sont pour la plupart du temps évitées. Bien entendu, tout n’est pas par parfait pour autant, on pourra ainsi reprocher aux deux premiers romans, et plus particulièrement à leur début respectif d’être plutôt long, voire carrément de gêner l’envol et le déploiement de l’intrigue, mais par la suite, et surtout à la fin, on devient aisément accroc. Mention spéciale au tome 6, qui présente une maîtrise du suspense digne d’un Stephen King au meilleur de sa forme.
N’oublions pas non plus d’évoquer l’un des magiciens les plus intrigants de toute la Fantasy, fantasque et farfelu, grand amateur de dragons, Zifnab, qui est un personnage marquant d’un genre qu’on aimerait bien retrouver plus souvent. Il apporte une fraîcheur certaine. Peut-être qu’à force de baigner dans une Fantasy codifiée car issu du jeu de rôle, le sympathique duo en a eu assez et a employé ses connaissances à détourner ce que d’aucuns considéraient comme des règles institutionnalisés (même si parfois, on est tout de même prêt de sentir poindre ces travers…).
On ne peut que les en remercier.

7.5/10


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