Vous êtes ici : Page d'accueil > Fantasy > Cycles Fantasy >Les Ferrailleurs

Les Ferrailleurs

(Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Carey Edward
Les Ferrailleurs

Le Château

Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux…
Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château…

Les Ferrailleurs

Le Faubourg

Rien ne va plus depuis que le Château de l’extravagante famille Ferrayor a croulé sous l’assaut des objets rendus à la vie. Le jeune Clod, ayant perdu forme humaine, erre de ruelles en échoppes dans une ville ravagée par la crasse et la pauvreté ; sa complice Lucy Pennant, elle, est ensevelie sous les décombres du manoir, où elle fait la rencontre d’une créature aussi monstrueuse qu’attachante. Pourchassés, nos deux héros vont devoir se réunir pour déjouer les plans de Grand-Père Umbitt, qui règne en tyran sur le peuple asservi du Faubourg.


Critique

Par Gillossen, le 31/05/2016

“Bizarre”, “étrange”, “singulier”, on peut empiler les termes plus ou moins semblables pour qualifier le cycle d’Edward Carey. 
Mais au-delà de sa bizarrerie, c’est bien ce ton particulier qui tranche et nous pousse à poursuivre notre lecture alors que l’intérêt est difficile à percevoir au cours des premiers chapitres. Non, pas l’intérêt lui-même car les personnages et leurs anecdotes sont suffisamment plaisants pour nous faire sourire ou nous étonner et faire tourner les pages plus ou moins distraitement. 
Disons que l’on a peut-être du mal initialement à percevoir… un fil directeur qui se fait un peu désirer. On appréciera en tout cas de ne pas être pris par la main par l’auteur, qui nous cache dans les couloirs de son monde peuplé de personnages fascinants (mais parfois diablement agaçants, en particulier les seconds rôles, volontairement caricaturaux dans leur comportement) et de trouvailles déroutantes !  
Une fois l’histoire lancée pour de bon, on comprend mieux cet univers en vase clos régi par des rituels plus logiques qu’il n’y paraît… du moment que l’on est prêt à accepter une bonne part d’absurde. Le tout est d’ailleurs parfois même touchant, ce que l’on n’aurait pas forcément imaginé au départ. Cela dit, l’ambiance demeure froide dans le premier comme dans le deuxième tome (difficile de ne pas vouloir enchaîner aussitôt avec celui-ci quand on songe à la conclusion du Château !) et nos héros ne respirent pas l’espoir, mais… on peut les comprendre !
Enfin, comment ne pas dire un mot des illustrations qui parsèment les deux tomes, signées de la main de Carey lui-même. Que l’on adhère ou pas, elles apportent un réel cachet, qui participe évidemment à l’atmosphère des Ferrailleurs.  
Des livres curieux, dans le bon sens du terme, et qui n’en sont pas moins plaisants. Le troisième tome de la trilogie étant sorti en novembre dernier en langue anglaise, nous n’avons plus qu’à attendre son arrivée prochaine en France pour affiner encore notre vision globale.
Mais on s’estime plutôt confiant ! 

7.5/10


Discuter de Les Ferrailleurs sur le forum.


Dernières critiques

Derniers articles

Plus

Dernières interviews

Plus

Soutenez l'association

Le héros de la semaine

Retrouvez-nous aussi sur :