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Les Contes de l'Oriel

Titre VO: The Balumnia Trilogy (Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : James P. Blaylock
Les Contes de l'Oriel

Le Vaisseau elfique

Quelques temps avant Noël, Jonathan Bing, Maître Fromager, entreprend un voyage à Maremme, la ville des elfes, afin d’échanger ses fameux fromages aux raisins secs contre les traditionnels cadeaux elfiques et autres pains d’épice. Accompagné du professeur Wurzle et de Dooly, petit-fils d’un mystérieux grand-père - héros d’aventures aussi étranges qu’extraordinaires -, Jonathan s’embarque sur le fleuve Oriel. Mais il règne sur la vallée de l’Oriel un désordre inhabituel et maléfique, orchestré par le nain Selznak qui exerce un terrible pouvoir sur les animaux comme sur les éléments. Le voyage prend bientôt l’allure d’une bien étrange expédition, émaillée de rencontres inattendues…

Les Contes de l'Oriel

Le Nain qui disparaissait

Lassé de son existence d’oisif, Jonathan Bing, Maître Fromager, accepte la suggestion du professeur Wurzle : visiter le château du nain maléfique Selznak. Bien vite, voici Jonathan, son chien Achab, le professeur Wurzle et Milo le Magicien lancés sur la piste d’un trésor caché dans la ville inconnue qui porte le nom de Terrefin. Mais sur leur route les attendent un écuyer évaporé, les attaques d’une paire de rameurs sans tête, une mystérieuse sorcière, des gobelins malfaisants, et le secret du globe mirifique de Lumbog…

Les Contes de l'Oriel

Le Géant de pierre

Banni de Havreville pour avoir volé sa propre tarte, Téophile Escargot se voit obligé de dire adieu à ce paisible village et à ses concitoyens bien ingrats, le tout dans des conditions quelque peu calamiteuses. Pour oublier ses ennuis, il se lance dans un périple vers la Balumnie, un pays mythique dont on parle dans les fables.
En cours de route, Téophile devra affronter le capitaine d’un vaisseau elfique et un nain voleur particulièrement retors. Il livrera bataille pour sauver Léta, une ravissante jeune fille possédée par une sorcière malfaisante. Ce sera pour lui l’occasion de découvrir des pouvoirs magiques qui pourraient révéler au monde ses qualités de héros et de percer les secrets du pays légendaire de Balumnie.


Critique

Par Luigi Brosse, le 16/03/2008

Les Contes de l’Oriel, un drôle de nom pour une trilogie qui ne l’est pas moins. Mais somme toute, l’Oriel sous ses faux airs de calme est bien à l’origine des diverses aventures relatées dans Le Vaisseau elfique, Le Nain qui disparaissait et Le Géant de pierre.
La vie est un long fleuve tranquille comme l’Oriel, c’est en tout cas ce que devait se dire Jonathan Bing ou Théophile Escargot lorsqu’ils pêchaient paisiblement le long de son bord. Au moins jusqu’à ce qu’un beau jour, l’aventure décide de venir frapper à leur porte. S’ils avaient su, certainement qu’ils ne l’auraient pas laissée entrer. Mais en attendant, nous n’aurions pas pu apprécier leurs différentes tribulations en compagnie des poissons brume, des gobelins méchants mangeurs de poissons pourris, du nain maléfique et du gros écuyer Myrtle, pour ne citer qu’eux.
Pour gérer une tel capharnaüm, la maîtrise de l’écrivain est de mise. Fort heureusement, elle est bien présente, voire incontestable. Tous les aspects, même s’ils semblent tenir parfois grâce à des bouts de fil de pêche, sont peaufinés, fignolés et témoignent de son savoir-faire. Pas étonnant donc que James P. Blaylock ait décroché à la fois le prix Philip K. Dick et le World Fantasy Award pour cette trilogie. Il y a du style, de la recherche syntaxique, des nuances criardes, de l’humour pince sans rire à l’anglaise, qui transforme personnages et paysages en une splendide fresque rococo.
Comme le dit si bien la quatrième de couverture, la “caractéristique majeur” de l’auteur, c’est l’excentricité. Cela s’éparpille donc pour mieux s’enchevêtrer et pour former au final un tout cohérent (ce qui est assez surprenant au demeurant tant l’auteur semble par moments partir dans tous les sens sans avoir la moindre idée de où il va). L’histoire pourrait donc se révéler particulièrement difficile à suivre et pourtant, pour peu que l’on apprécie de sortir des sentiers battus, on ne prend jamais le tournis. Preuve s’il en était encore besoin du talent de l’auteur, qui tel un marionnettiste tire les ficelles derrière le rideau.
En conclusion, une trame narrative qui n’est pas sans rappeler celle déployée par Tolkien dans les aventures de Bilbo et de Frodo, l’absurde de ses personnages évoque volontiers Vance tandis que la richesse de son univers nous ramène près du Gormenghast de Peake. Un mélange parfait et immensément appréciable pour peu que vous soyez fan de ces références. Les réfractaires ne doivent pas hésiter une seule seconde pour passer leur chemin sous peine de vraiment s’ennuyer au cours de ces trois romans.

8.0/10


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