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Les Chroniques de Vonia

(Ce Cycle est Terminé)

Auteur/Autrice : Hugues Douriaux
Les Chroniques de Vonia

Les Seigneurs de Vonia

Après des siècles de guerre, Vonia est en paix. Mais partout le feu couve sous les cendres des combats à peine éteints. Les barbares sont aux portes du royaume, prêts à le ravager. Fées et sorcier se disputent les pouvoirs magiques que leur dispensent dieux et démons. Les seigneurs sont avides de s’entretuer et de tout détruire pour défendre leur honneur et leur pouvoir.
Au milieu des intrigues de cour, des assassinats et des complots, la reine Elka réussit à maintenir un équilibre précaire. Mais quand paraît Kohr Varik, jeune et puissant Seigneur issu d’une des grandes familles de Vonia, son cœur et son corps chavirent. Il n’y a plus de place pour la logique ou la raison d’état, seulement pour la folie des sens, ou la haine lorsqu’elle se croit trompée. Par le fer et par le sang, tout doit se régler. Mais dans l’ombre des puissances infernales et magiques se dressent, héritage d’un lointain passé, héritage d’autres mondes…

Les Chroniques de Vonia

Les Révoltés de Vonia

Parmi les lianes vivantes aux épines agressives, le Duc à la Soie Rouge court vers un amour inacceptable. Les brigands venus de Tehlan guettent la caravane encombrée de richesses, ils sont là pour tout voler et ne laisser aucun témoin. Les longues embarcations des Krolls venus du Nord accostent les terres de Kohr Varik. Ils viennent pour piller, ravager et brûler. Et derrière tout ce sang qui abreuve la terre de Vonia, il y a Arasoth, Dieu du mal, qui rit et qui jouit des souffrances qu’il répand sur tout un royaume. Derrière les guerriers qui s’affrontent, derrière les amants qui se déchirent, derrière les complots de cour, la lutte entre le mal et le bien. Face au culte mystérieux qui renaît, face à la famine et à la haine qui se répandent, la dame d’Alkoviak tente d’assumer son héritage de science et de magie, veut arrêter une guerre, s’empare de l’esprit d’un Roi devenu fou et pleure sur tout le sang répandu…

Les Chroniques de Vonia

Les Damnés de Vonia

Sur le royaume de Vonia, Arasoth veut instaurer le règne éternel des ténèbres. Revenu de la mort, la peau flétrie, les os saillants, ses longs crocs jaunes dégoulinant de haine, puant comme une charogne, il est capable de s’emparer de l’esprit de tout un peuple, paysans ou guerriers, riches ou pauvres pour y dispenser le goût du sang et des massacres. Contre lui, dressée dans sa fragilité, Zorah, la dame de la forêt d’Alkoviak, prépare dans le secret des caveaux des grands ancêtres sa faible armée d’enfants gueux. Zorah voit au-delà des schémas établis et va engager la lutte pour affranchir son monde de tous ceux, vrais et faux dieux, qui le prennent pour un théâtre de marionnettes et qui tirent les ficelles d’un jeu sanglant et sans issue.


Critique

Par Candide, le 14/06/2004

Avis aux amateurs de Farmer, Silverberg, aux amateurs de romans sentimentaux pour adolescentes et fanatiques de luttes familiales, maritales, etc., vous allez être servis…
Hugues Douriaux est assez peu connu, même en France ; et en lisant l’œuvre de sa vie, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’un remix de cette vieille SF française des années 50 et de la fantasy contemporaine et commerciale de Sieur Salvatore and Cie… Pourtant.
L’histoire est tout ce qu’il y a de conventionnel ; personnages caricaturaux, conflits politiques sanglants et acerbes, règlements de compte, vengeance chaudes et froides et autres ingrédients typiques de cette fantasy française un brin campagnarde et provinciale de la fin des années 80, qui cherchait davantage à procurer aux parisiens surbookés une lecture agréable pour leur éviter d’avoir à contempler les murs du métro.
Alors on pourrait se dire que cette série n’a rien pour elle. Et pire encore… Chapitre 1, premières lignes : « Le jeune seigneur Varik goûtait complaisamment du regard les fesses blanches et dodues […]»
Je m’arrêterai ici pour ne pas choquer nos plus jeunes internautes. Au rythme d’une scène érotique toutes les deux pages (et je n’exagère pas), l’auteur nous gratifie d’une centaine de “croupe” à travers chaque roman, d’une cinquantaine de “lubrique”, une soixantaine de “plaisir brillait dans ses yeux” et je passerai sur l’étendue du vocabulaire érotique à tendance moyenâgeuse utilisé par l’auteur. Un personnage central infidèle, à la libido jamais silencieuse, des reines homosexuelles à foison, qui s’adonnent à des pratiques rares, des jeunes héritiers bisexuels et courant les jupons en cotte de mailles de leurs lieutenants… Vous l’aurez compris, Hugues Douriaux s’amuse, et y met toute sa bonne volonté.
Bien sûr, arrivé à la 300ème page, et tombant sur une énième scène érotique, on soupire longuement et intérieurement, on félicite l’auteur, qui arrive dans un livre à consacrer davantage de pages aux relations corporelles de ses personnages qu’à l’intrigue même du cycle, qui il faut l’avouer, est quasiment inexistante.
Alors cette trilogie, déjà caricaturale, truffée de clichés, de stéréotypes, d’ersatz de héros tous plus typés les uns que les autres, cette trilogie, mérite-t-elle qu’on lui consacre une, deux heures de temps ?
Résumons : sexe + personnages caricaturaux + affrontements politiques ridicules = ?
Heureusement, Douriaux a réussi quelque chose, bien qu’il ne soit ni écrivain de métier, ni styliste perfectionniste, ni philosophe. Pourtant, on peut affirmer sans se tromper que Douriaux est un sacré conteur, qui malgré la lourdeur de sa narration, la caricature et l’outrance de certains thèmes, parvient à nous accrocher, réussit à éveiller un amusement empreint de curiosité chez nous.
Ce cycle reste ainsi surprenant, audacieux parfois, irrégulier et trop maladroit à d’autres instants. Malgré tout, reléguer ces livres au simple statut de livres mi-sentimentaux, mi-érotiques serait injuste.
Alors bien sûr, ce n’est pas génial, ni psychologique, ni épique d’ailleurs, ou si peu, mais le roman transpire la bonne volonté, l’envie de raconter et de distraire ; et on ne peut s’empêcher de plonger dans cet univers, qui bien que fort médiocre, réveille chez nous d’anciens rêves d’enfants (je parle de l’ambiance, pas des scènes pornographiques tendance « Robin des bois et Marianne dans le foin »). Et Douriaux nous fait bien comprendre qu’il ne vise qu’à cela. A peine honorable, mais lisible dans le métro.
Il va sans dire que pour les amateurs, la subtilité des scènes érotiques n’arrive pas même à la cheville d’un Silverberg ou d’un Farmer…

6.0/10


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