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Les Chroniques d'Arcturus
(Ce Cycle est En Cours)
Gilles Servat écrivain, ça existe, et c’est très bien ! Les deux premiers tomes sont parus respectivement en 1995 et 96, suivi de près par le troisième, mais la cadence s’est ralenti pour les deux suivants.
Skinn Mac Dana
Bré : comme un pays celte des légendes sous des cieux lointains. Les drwidhs y disent les destinées, les rois y confrontent leur pouvoir, les héros y combattent tout un bestiaire fabuleux. C’est sur ce monde que s’échoue Skinn Mac Dana.
La Navigation de Myrdhinn
Dans un frêle keurak de rivière puis à bord d’un solide lestre kerni, au travers des épreuves que lui imposent la nature, les hommes et les dieux, Myrdhinn affronte le monde de Bré onze ans après Skinn Mac Dana.
Arcturus
Sur la place de Bilarbili, le jeune Arcturus rêve d’aventures. Mais bien des épreuves attendent le fils de Skinn Mac Dana : la folie d’un ami, les intrigues d’une reine, la rancœur d’un roi, la haine d’un guerrier… Et il lui faudra venir à bout de l’euzvène, étrange monstre de pierre. Les femmes du royaume de Korn changeront l’enfant en homme, les hommes le changeront en guerrier. Sera-t-il digne de tenir l’épée de Lughem, le plus grands des dieux ?
Les Ssahanis
Myrdhinn et Dour reviennent sur Bré. Entre-temps sont arrivés des envahisseurs d’un autre monde, les Ssahanis, qu’ils vont rencontrer sur Mané, l’île des Rotanes où sont réglées les vies des Brésis et surveillées leurs destinées. Entre-temps… Trois mois après sa victoire, Arcturus et Regard d’Espérance arrivent en Askol. Il veut se rendre à Camoghère pour reformer la compagnie des Cavaliers Arbalètes et chercher la lance de Lughern qui lui permettra de lutter contre les envahisseurs annoncés par Dour. Avec eux voyage Brune de Bri qui a bu le philtre d’amour en regardant Arcturus…
Le Dixieme jour du Branvode
Plus d’un an que les Ssahanis, adorateurs du dieu d’amour Ssa, ont envahi le monde de Bré. C’est sur l’île de Marié, qu’ils ont engagé l’ultime combat, l’île où les Rotaries surveillaient les destinées des Brésis. Aujourd’hui elles sont repliées sur l’îlot de Kuzadène, désemparées, tandis que Myrdhinn s’en est allé à la recherche d’Arcturus. Nous sommes au temps du Branvode. La fête dure neuf jours, à l’époque la plus chaude de l’année. Au banquet du premier jour, dans chaque palais est servie la Part du Héros. Elle est à prendre par le meilleur des guerriers du royaume…
La Lance de Lughern
L’histoire de Bré, réglée par les Rotanes, s’est nourrie des luttes entre Kernis et Domnis. Mais les temps ont changé. Les Brésis ont un ennemi commun, les Ssahanis venus de l’espace, qui ont entrepris de conquérir la planète et de rallier ses habitants à leur foi.
Le dixième jour du Branvode a vu la victoire des Kernis sur les Ssahanis. Le lendemain a lieu le repas du départ dans l’auberge de Kornok des Falaises. A la demande du roi, les drwidhs racontent… Ce même jour, Ssuwèyoa, rescapé du désastre ssahani de la veille, a décidé de se sacrifier pour les siens en retournant à Kornok détruire la lance de Lughern qui donna la victoire à l’ennemi.
Ce sixième récit des Chroniques d’Arcturus vibre à l’unisson de la fureur guerrière et de l’érotisme Bleunjote ; forte de son losca retrouvé, affranchie des codes brésis, elle se veut l’égale des dieux.
Le Monde-aux-jumeaux
Un jour, peut-être, si Bré est encore la planète des Brésis…si les Ssahanis, ces êtres d’une autre planète, n’anéantissent pas les Brésis… Un jour, peut-être, dans un royaume de Bré, au milieu de l’année, si la fête de Beltan réunit encore drwidhs, guerriers et artisans, si l’on vénère toujours Lughern et la Très Brillante, qu’on honore les lumières et qu’on allume les feux… un jour, peut-être, un roi demandera : — Conte nous, barde, comment les enfants du Nouada furent privés des dieux! Dis-nous la rencontre de l’étoile avec l’étoile! Arcturus et Brune de Bri, convaincus d’inceste, sont jetés hors du Rythme alors qu’ils devaient trouver la lance de Lughern pour combattre les envahisseurs… Si l’on espère sauver Bré, faut-il alors remettre en cause le pouvoir des drwidhs et des guerriers ?
Critique
Par Gillossen, le 22/04/2013
Attention, pour ceux qui connaîtraient Gilles Servat uniquement pour sa musique, celtique, découvrir sa facette d’écrivain peut constituer une surprise. Mais une très bonne surprise, en tout cas.
Les cinq premiers tomes des Chroniques d’Arcturus respirent l’aventure et la légende. Le monde de Bré rappelle une Irlande mythique, comme celle-ci a déjà souvent été illustrée par le passé, mais avec une vraie personnalité, propre à l’univers de l’auteur. On se passionne dès les premières pages, partageant les découvertes du héros débarqué sur ce monde inconnu avec enthousiasme, sans que l’on se sente forcé. C’est avec un émerveillement très pur que le lecteur se laisse emporter par la poésie qui émane à chaque page de l’histoire, riche en rebondissements et en émotions. Mais une fois encore, c’est la sincérité du propos qui touche, car jamais on ne se dit que tel ou tel passage est inutile, artificiel. Le monde de Bré avec ces drwidhs, ses rois, ou ces créatures extraordinaires comme les dentus est vivant, littéralement. Et je ne vous dis rien de l’ampleur atteinte par ce véritable cycle, qui voit s’affronter des puissances et des destins phénoménaux. Que le récit soit quelque peu enclin à la SF (plus particulièrement dans le tome 4) n’est absolument pas dérangeant. De plus, détail esthétique qui a son importance, les couvertures sont magnifiques. A suivre ! Et pourquoi pas, à écouter en musique, avec un disque de l’auteur sur la platine…
Après un tome 6 passé inaperçu, il aura fallu attendre 6 ans avant de découvrir un nouveau volume de cette saga au long cours. Mais comme le dit l’auteur lui-même, ses romans se révèlent exigeants et lui demandent de s’y consacrer pleinement. Et à la lecture de ce dernier tome, on peut le comprendre. On retrouve en effet dès les premières lignes le style de Gilles Servat et il ne nous faut pas longtemps pour replonger dans ce monde très particulier. Il nous brosse une histoire touchante et atypique dans la droite ligne des précédentes. Autant dire que les amateurs seront ravis et ne devraient pas être déçus par cette suite. Quant aux autres, on ne peut que leur recommander de donner une chance aux romans de Gilles Servat.
A noter que le roman se lit très vite - il compte moins de trois cents pages - mais sans que cela soit un problème. On ne voit pas le temps passer au fil des pages. Il recèle également une jolie surprise pour les apprentis musiciens, et les autres.
8.0/10
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