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La Forêt

(Ce Cycle est En Cours)

Dessin : Tiburce Oger (Proposer une Biographie)
Auteur/Autrice : Vincent Perez (Proposer une Biographie)
La Forêt

La Forêt

Il était une fois, non loin des côtes bretonnes, un petit bébé, qu’un druide avait mystérieusement déposé devant la porte d’un presbytère. Avant de repartir, une consigne fut donnée à la mère supérieure. L’enfant ne devait jamais connaître l’obscurité, car l’ennemi habite les ombres de la nuit, prêt à la posséder (…)” Ainsi débute La forêt, grand récit légendaire aux couleurs d’une rêverie celtique, signé Vincent Perez.
C’est l’histoire de ce bébé - une fille, Titiana - qu’il va nous être donné de suivre, au fil des pages flamboyantes dessinées par Tiburce Oger. Promise au roi de Bretagne, la diaphane Titiana disparaît brusquement dans la sombre forêt des sorcières, sur le chemin qui doit lui permettre de rejoindre son futur époux. Merlin, âgé mais toujours plein de ressources, réunit en hâte une poignée de preux afin de la retrouver.
Magie, sortilèges, transformations, illusions- et toute l’imagerie fantastique de la Bretagne secrète : La Forêt est un enchantement.

La Forêt

Le Logis des Ames

La magie noire n’a pas de secret pour le prophète du Malin. Apparaissez et je vous donnerai des nouvelles du Mal, car c’est lui qui m’envoie. Il veut que je vous transmette son message.

La Forêt

A vida y a muerte

Mes amis, demain les dunes qui nous entourent vont être baignées de sang. Il faut que vous sachiez que ma victoire est impossible. Nous sommes encerclés par l’ennemi espagnol d’un côté et probablement par votre armée de l’autre. Il y a aussi celle de mon ennemi le calife. Ils sont trop nombreux pour nous. Demain une mort certaine s’annonce pour moi, et pour vous deux aussi, si vous ne partez pas. Prenez mon chameau, le chameau boit peu, il vous sortira du désert…

La Forêt

La Veuve Noire

Après bien des aventures, le chevalier vert et son compagnon le jeune moine ont pris le chemin du retour vers la petite Bretagne. Il va leur falloir, hélas, annoncer à Titiana que Faunus est mort. Une perspective funeste encore assombrie par ce qu’ils découvrent sur place. La contrée, envahie par les barbares, semble en effet contaminée par un phénomène aussi mystérieux qu’effrayant, qui transforme ses victimes en créatures hybrides, mi-hommes mi-animaux.
Seul un groupe hétéroclite de paysans, de mercenaires et de brigands s’efforce vaille que vaille de résister. Le moine et le chevalier vont bientôt prendre les choses en main…


Critique

Par Goldberry, le 02/06/2007

Les “stars” du petit ou du grand écran ont, depuis quelques années, fait leur apparition en tant que scénariste dans le petit monde de la BD, et pas toujours pour le meilleur… Aujourd’hui, c’est au tour de Vincent Pérez de sauter le pas, accompagné par nul autre que Tiburce Oger !
On a déjà vu pire collaborateur pour se charger de la mise en images d’un scénario ! Et les dessins représentent bien l’atout majeur de cet album. Dans le style atypique qui a fait sa renommée (que ce soit au niveau de son trait ou de sa mise en couleurs), Tiburce Oger propose des planches de toute beauté, se faisant visiblement très plaisir sur certaines cases immenses, et met en scène sa propre vision de certains personnages, assez éloignés de ceux que l’on a pu côtoyer dans Gorn, par exemple.
Les dessins influent notablement sur l’ambiance, une ambiance de conte celtique assez prononcée, et parfois plongée dans la brume de ces mêmes petits matins mystérieux. Vincent Pérez nous rassure assez vite, profitant de 80 pages pour mettre en place et développer son récit, qui demeure assez classique, même si la fin se fait plus enlevée. Avec cette pagination étrange, on pourrait penser que la BD s’étale de trop, ou bien au contraire a été compressée pour ne pas tomber dans une histoire à 3 ou 4 albums. Là encore, cette impression se retrouve rapidement démentie et le rythme ne connait pas de baisse de régime au fil des pages.
Sans nous emporter totalement malgré certains tableaux tout simplement saisissants, l’acteur-scénariste signe un joli conte, au parfum de légende, tout juste alourdie par des dialogues un peu trop chargés, une constatation qui tend à s’effacer au fil des pages, à mesure que l’on s’y fait. Si le ton global se veut pour l’occasion sérieux bien entendu, cela n’empêche pas également quelques pointes d’humour de ci de là, souvent bienvenues.
Si ce duo improvisé ne donne pas lieu à la bande dessinée de l’année, il s’agit toutefois d’une vraie réussite, qui plus est, pas plus coûteux qu’un album classique !

7.5/10


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