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La Compagnie noire
Titre VO: The Black Company (Ce Cycle est En Cours)
Si aux États-Unis, Glen Cook est reconnu comme un très grand auteur de Fantasy et Science-Fiction, il est plutôt ignoré en France, pour ne pas dire plus. Les écrits de la Compagnie noire constituent d’ailleurs sa première traduction chez nous.
La Compagnie noire
Nous sommes la dernière des douze compagnies historiques. Toutes les autres ont disparu, et je crains que notre crépuscule ne soit venu ; l’engagement que nous avons contracté, je le crains, sera peut-être le dernier. Ensuite, la grande fraternité des compagnies mercenaires appartiendra à l’histoire… et à l’oubli.» Ainsi parle Toubib, médecin et chroniqueur en exercice de la Compagnie noire en passe d’entrer au service de «la Dame», cet être mystérieux et puissant dont certains disent qu’il se dresse entre l’humanité et le mal absolu, d’autres qu’il incarne le mal lui-même. Mais un mercenaire sous contrat s’interroge-t-il sur le bien-fondé du combat qu’il mène ?
Le Château noir
Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil.Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Ils tètent le sein de la mort. Son souffle apaise toutes les âmes.Nous avons connu une ville autrefois dédiée à son culte, si vieille qu’elle avait perdu le souvenir de cette consécration. Or il lui fallut affronter une menace plus immédiate : un spectre de jadis qui cherchait à revenir chez les vivants depuis une éminence surplombant la ville. C’est pourquoi la Compagnie noire a fait route loin vers le Nord, au-delà des frontières de l’Empire de la Dame.Mais l’histoire ne débute pas ainsi. Nous étions loin, alors. Seuls deux anciens amis et une poignée d’hommes que nous allions rencontrer par la suite faisaient face au péril.
La Rose blanche
Nous sommes la dernière des compagnies franches de Khatovar. Nos traditions et nos souvenirs ne vivent que dans les présentes annales et nous sommes les seuls à porter notre deuil. Dix ans après sa victoire à Génépi contre le Dominateur, la Dame règne sans partage… Ne restent de la Compagnie noire, son unité d’élite transfuge, que les quelques rescapés ralliés à la Rose Blanche. A leur tête : Chérie, la jeune fille muette qui neutralise la magie, ultime espoir de briser le joug de l’Empire. Or l’échéance de la Grande Comète approche. Elle marquera, dit-on, l’avènement définitif au pouvoir d’une des forces en présence. C’est alors que Toubib se met à recevoir de curieuses missives. La clé de la victoire ou d’autres menaces en perspective ? Car le Dominateur n’a pas dit son dernier mot.
Jeux d'ombres
De la compagnie noire, la meilleure troupe de soldats du monde, il ne reste plus grand chose. À vrai dire, ils ne sont plus que sept. Parmi eux : le vieux sorcier “Qu’un Œil”, Otto, le guerrier aux cent blessures, Gobelin et quelques autres. À leur tête, Toubib, décidé malgré tout à continuer l’écriture des annales de la compagnie et à retrouver les archives.
Une nouvelle pérégrination s’engage qui les mènera vers le sud en partant de la Tour de Charme, inquiétant cube noir de 150 mètres où règne Madame, dont les intentions restent obscures, malgré l’amour que lui porte Toubib. Vers Taglios, Khatovar, et d’autres endroits mythiques, alors que la compagnie se reforme, et que là-bas règnent sans doute ceux dont on dit qu’ils peuvent prendre l’apparence des corbeaux ou des chauves-souris, ceux que l’on appelle les maîtres d’ombres, et leurs milliers d’hommes. Encore une fois, la bataille sera rude.
Rêves d'acier
La compagnie est décimée, la Dame est aux commandes, un culte sinistre offre alliance, et les maîtres de ténèbres continuent d’intriguer entre eux, assoiffés de pouvoir. La Compagnie peut-elle survivre ?
La Pointe d'argent
« Mon nom est Philodendron Casier. Si je me suis engagé, c’est pour fuir ma famille, des ramasseurs de patates fichus de coller un prénom pareil à un mouflet. J’étais à la bataille des Tumulus où la Dame, la Rose Blanche et la Compagnie noire, alliées pour un temps, ont mis fin à la menace du Dominateur. On a brûlé son corps, dispersé les cendres et emprisonné son âme maléfique dans une pointe d’argent, clouée sur un arbuste, le rejeton d’une espèce de dieu. » Mais, alors que Toubib et les siens marchent vers le sud, la pointe d’argent attise les convoitises. Ne donnera-t-elle pas le pouvoir absolu à qui saura en user ? Les sorciers aux dents longues sont légion. Et quatre voleurs font route vers les Tumulus pour s’en emparer et la revendre au plus offrant…
Saisons funestes
Je suis, pour le cas hautement improbable où mes griffonnages subsisteraient, Murgen, porte-étendard de la Compagnie noire. Jamais sans doute ces annales officieuses ne seront lues. Peut-être Tisse-Ombre s’en servira-t-il pour enflammer le bûcher du dernier défenseur de la ville. Car le dénouement est inéluctable : Dejagore tombera et nul n’en réchappera.
Quel espoir nourrir quand, au sein même de la fratrie assiégée, le schisme entre les anciens et le clan de Mogaba tourne à l’affrontement ?
Celui d’une hypothétique intervention d’une colonne de secours ? D’un ralliement des pèlerins Nyueng Bao pris au piège dans la ville ?
Voilà donc ce combat, engagé sous des auspices implacables, tel que raconté par Murgen, vétéran du Nord et annaliste pour la circonstance.
Elle est les Ténèbres, tome 1
Le vent gémit, exhalant son haleine amère. La foudre gronde et aboie. Une force vivante fait rage sur la plaine de pierre scintillante. Les ombres elles-mêmes ont peur. Au centre de la plaine se dresse une vaste forteresse grise inconnue, plus vieille que toute mémoire écrite. Une antique tour s’est effondrée en travers de la faille. Depuis la place forte monte un long et profond battement, pareil à celui du cœur d’un monde assoupi, qui déchire le silence sans âge.
De Taglios à Belvédère, la citadelle du dernier des Maîtres d’Ombres, puis vers la Porte d’Ombre et au-delà, la dure et longue route de la Compagnie noire se poursuit vers le Khatovar, sa mythique destinée…
Elle est les Ténèbres, tome 2
Le vent gémit, exhalant son haleine amère. La foudre gronde et aboie. Une force vivante fait rage sur la plaine de pierre scintillante. Les ombres elles-mêmes ont peur. Au centre de la plaine se dresse une vaste forteresse grise inconnue, plus vieille que toute mémoire écrite. Une antique tour s’est effondrée en travers de la faille. Depuis la place forte monte un long et profond battement, pareil à celui du cœur d’un monde assoupi, qui déchire le silence sans âge.
De Taglios à Belvédère, la citadelle du dernier des Maîtres d’Ombres, puis vers la Porte d’Ombre et au-delà, la dure et longue route de la Compagnie noire se poursuit vers le Khatovar, sa mythique destinée…
L' Eau dort, tome 1
En ce temps-là, la Compagnie noire n’existait pas. Son capitaine, son lieutenant, son porte-étendard et tous ceux qui avaient contribué à lui forger sa terrible réputation avaient disparu, enterrés vivants au cœur d’un vaste désert de pierre. On m’appelle Roupille. C’est moi qui tiens aujourd’hui les annales. Il faut bien que quelqu’un s’en charge. La vérité doit être consignée, même si le destin décide que nul ne la lira jamais. Les annales sont l’âme de la Compagnie noire. Elles nous rappellent ce que nous sommes. Que nous ne sommes que cela. Que nous devons persévérer. Et que la traîtrise, comme d’habitude, n’a pas réussi à nous saigner à blanc. Tous les jours, un message apparaît sur un mur de Taglios. Un rappel discret : L’eau dort.
L' Eau dort, tome 2
En ce temps-là, la Compagnie noire n’existait pas. Son capitaine, son lieutenant, son porte-étendard et tous ceux qui avaient contribué à lui forger sa terrible réputation avaient disparu, enterrés vivants au cœur d’un vaste désert de pierre. On m’appelle Roupille. C’est moi qui tiens aujourd’hui les annales. Il faut bien que quelqu’un s’en charge. La vérité doit être consignée, même si le destin décide que nul ne la lira jamais. Les annales sont l’âme de la Compagnie noire. Elles nous rappellent ce que nous sommes. Que nous ne sommes que cela. Que nous devons persévérer. Et que la traîtrise, comme d’habitude, n’a pas réussi à nous saigner à blanc. Tous les jours, un message apparaît sur un mur de Taglios. Un rappel discret : L’eau dort.
Soldats de pierre, tome 1
En ce temps-là, la Compagnie ne servait qu’elle-même. Nous ne nous connaissions pas de maître. La Compagnie noire s’est établie au Pays des ombres inconnues. Mais elle prépare son retour. Libéré de sa captivité sous la forteresse sans nom, le vieux Toubib a repris les annales. Le temps a passé. Et le Khatovar n’est plus loin, le pays mythique auquel aspiraient les vieux de la vieille, la terre des origines. L’eldorado ? Rien n’est moins sûr. Dans ces mondes qui ploient sous la violence, la sorcellerie et les désirs pervers de divinités enfouies, le boulot ne manque pas pour les hommes de guerre. Car la guerre n’en finit pas. Nous voici au bout du voyage. Soldats d’os. Soldats de pierre. Les soldats vivent. Et se demandent pourquoi.
Soldats de pierre, tome 2
En ce temps-là, la Compagnie ne servait qu’elle-même. Nous ne nous connaissions pas de maître. La Compagnie noire s’est établie au Pays des ombres inconnues. Mais elle prépare son retour. Libéré de sa captivité sous la forteresse sans nom, le vieux Toubib a repris les annales. Le temps a passé. Et le Khatovar n’est plus loin, le pays mythique auquel aspiraient les vieux de la vieille, la terre des origines. L’eldorado ? Rien n’est moins sûr. Dans ces mondes qui ploient sous la violence, la sorcellerie et les désirs pervers de divinités enfouies, le boulot ne manque pas pour les hommes de guerre. Car la guerre n’en finit pas. Nous voici au bout du voyage. Soldats d’os. Soldats de pierre. Les soldats vivent. Et se demandent pourquoi.
Critique
Par Gillossen, le 06/02/2006
A présent que cette série commence à faire son trou chez nous aussi, (voir la parution en novembre 2004 d’un premier tome en poche chez J’ai Lu !) il était plus que temps de se pencher plus avant sur cette série s’aventurant bien loin des sentiers battus. Ici, point de preux chevaliers sans peur et sans reproche, point de héros aux mœurs irréprochables, luttant contre le Mal Absolu.
A travers de ténébreuses péripéties mettant en vedette de vils sorciers ou de rudes guerriers, Glen Cook nous présente une galerie de portraits sombres et inquiétants, peinture d’une époque qui ne l’est pas moins. Secrets, dissimulations, amours maudits, trahisons, sang et souffrance. Voici le lot quotidien de cette terre qui souffre. Où sont vraiment le Bien et le Mal ? L’âpre vérité consisterait-elle à dire qu’il n’y a jamais de certitude, que c’est à l’Homme de faire ses propres choix ? Quelles que soient les réponses à ces questions qui viennent harceler le lecteur autant que les protagonistes, on ne peut que se passionner pour cette histoire sans concession qui nous offre une vue désagréablement fascinante d’une facette peu utilisée de la Fantasy. Par certains côtés, on peut même rapprocher la Compagnie noire du Berserk de Kentaro Miura.
Certains individus, ou entités, se distinguent de la masse, mais tous doivent endurer le joug du destin. Si le style d’écriture et les protagonistes de Glen Cook sont parfois déroutants, les uns comme les autres valent la peine de faire un effort pour leur emboîter le pas, même si l’expérience n’est pas toujours aussi prenante d’un tome à l’autre, structure changeante oblige.
Qui plus est, il est rare qu’une “conclusion” - avec Soldats de pierre - soit à la hauteur des espérances placées en elle, d’autant plus dans sa seconde moitié, et c’est pourtant le cas ici. On y retrouve tout ce que l’on pouvait espérer : des réponses, des résolutions, des morts et des (sur)vivants… Si vous aviez fini par tomber dans une certaine appréhension, il y a là de quoi lever toutes vos réticences !
8.5/10
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Auteur
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- Qushmarrah, le prix de la liberté
- Songs of the Dying Earth
- The Swordbearer
- Les Instrumentalités de la nuit
- Garrett, détective privé
- La Compagnie noire
- The Dread Empire
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- Glen Cook, baroudeur des interviews
- Glen Cook aux Utopiales 2011 : l'interview
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