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Harold et les dragons

Titre VO: How to train your dragon (Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Cowell Cressida
Harold et les dragons

Le Guide des dragons tueurs

Harold Horrib’ Haddock, troisième du nom, se souviendra longtemps de son douzième anniversaire ! Tout aurait pu bien se passer si Krokmou, le dragon du jeune Viking, n’avait eu la TRÈS mauvaise idée de dévorer un livre rarissime appartenant à son père, Stoïk la Brute, le chef redouté des Hooligans Hirsutes…
Fureur de Stoïk, car c’est justement grâce à ce livre qu’il comptait prendre définitivement l’ascendant sur la tribu rivale des Bouchers Bourrus du Bayou, emmenée par la terrible Bertha Grololo !
Pour Harold, une seule issue : voler l’unique exemplaire restant, conservé sur les rayonnages de la Bibliothèque municipale de l’île d’Oublie-Moi. Facile ? Seulement si l’on oublie que les lieux sont sous la garde d’Hubert, le Bibliothécaire sadique et pervers, de son armée de guerriers Tronchkeks et de ses redoutables Dragons-Chignoles…
Lorsque l’équipée prendra fin, Harold aura vécu l’une des plus trépidantes, des plus ahurissantes aventures de sa carrière de héros barbare ! Une journée d’anniversaire vraiment inoubliable !

Harold et les dragons

Comment dresser votre dragon

Qui est Harold Horrib’Haddock ? Un Viking chétif et peureux ! Il est pourtant le fils de Stoïk la Brute, le chef de la tribu des Hooligans Hirsutes. Mais voilà, au lieu de développer ses muscles, Harold préfère penser. Or sur une île, qui porte le joli nom de Beurk, la tradition impose un rite initiatique : pour appartenir vraiment à la tribu, les garçons doivent capturer et dresser un dragon. Bravant sa peur et les sarcasmes de ses camarades, Harold réussit non sans mal à en attraper un… qui s’avère être le plus petit des dragons, mais aussi le plus têtu et le plus capricieux.

Harold et les dragons

Comment devenir un pirate

Savez-vous comment Harold le Viking est devenu un expert en piraterie ? Connaissez-vous le terrible secret de Barbe-Sale le Grave ? Non ? Alors dévorez les Mémoires de Harold, “celui qui murmure à l’oreille des dragons”

Harold et les dragons

Comment parler le dragonais

Harold est désespéré. L’heure est grave : Krokmou a été capturé par les Romains, le Nanodragon est sur le point d’être avalé tout rond et les Requins- Lombrics sont sur le sentier de la guerre. Une fois de plus, l’avenir du monde viking repose entre les mains d’Harold, l’apprenti héros le moins doué de sa génération. Mais n’est-ce pas lui qu’on appelle « celui qui murmure à l’oreille des dragons » ?

Harold et les dragons

Comment dompter une brute complétement givrée

Harold sauvera-t-il son ami Findus de la piqûre mortelle du Vorpent venimeux ? Osera-t-il braver sans défaillir la terrible hache de Norbert le givré ? Sera-t-il de taille à terrasser le Fatalosaure ? Même les puissants chefs barbares renonceraient à affronter de si terrifiants adversaires, mais Harold n’hésite pas. Car il est le plus grand héros viking, il est « celui qui murmure à l’oreille des dragons » !

Harold et les dragons

Comment faire bouillir un dragon

Il fait chaud cet été-là dans l’archipel des barbares, anormalement chaud. Et comme si cette canicule ne suffisait pas à mettre les nerfs en pelote de tous, voilà qu’un incident inquiétant vient perturber le quotidien de la tribu des Hooligans Hirsutes. Une petite troupe de dragons sauvages s’est attaquée à une classe d’adolescents vikings (parmi lesquels Harold Horrib’Haddock et son inséparable comparse Findus).

Harold et les dragons

Comment lutter contre un dragon cinglé

Harold a trois mois, cinq jours et six heures pour regagner l’île de Beurk, sauver son père, combattre les terrifiants Varans polaires et remporter le premier prix de la rencontre annuelle de natation inter-tribus. Relèvera-t-il le défi ?

Harold et les dragons

Comment briser le coeur d'un dragon

Findus a commis l’irréparable : il a envoyé une lettre d’amour à Capricia O’Strogoth, fille de l’impitoyable chef de la tribu des Mochetrogoths. Erreur, grave erreur. Car, en ces temps reculés, l’envoi de petits mots à caractère sentimental était chose sérieuse. Dangereuse. Potentiellement mortelle. Qui d’autre que le légendaire Harold, “celui qui murmure à l’oreille des dragons”, pourrait sauver son ami d’une mort lente et douloureuse ?

Harold et les dragons

Comment dérober l'épée d'un dragon

Un vent mauvais souffle sur l’Archipel Barbare. Alors qu’il a entrepris l’ascension du Mont Colère pour accomplir les rites d’initiation qui mènent à l’âge adulte, Harold réchappe de peu d’une attaque de dragons sauvages. Ailleurs et au même moment, d’autres agressions similaires se produisent. Même les dragons apprivoisés des Vikings sont agités – du jamais vu!
En fait, d’innombrables variétés de dragons ligués contre les humains ont pris le sentier de la guerre, fanatisés par le grand dragon Furax. Ensemble, les reptiles révoltés forment la Rage rouge, la grande meute qui s’est juré… d’exterminer les quinze tribus de l’Archipel ! Une seule issue possible pour les Vikings : désigner le roi de l’Ouest sauvage décrit par une ancienne prophétie. Pour cela, il faut organiser un tournoi, auquel tout un chacun doit participer. Y compris le peuple redouté des Exilés, parmi lesquels se trouve Alvin le Sournois, le pire ennemi d’Harold…

Harold et les dragons

Comment sauver la vie de son meilleur ami

Pourchassé comme ennemi public numéro un par les vikings comme par les dragons en révolte, Harold joue sa dernière carte : retrouver la Pierre-Dragon, objet mythique et magique capable de conjurer le pire des mauvais sorts.


Critique

Par Gillossen, le 17/07/2014

Pour quiconque ne connait de l’univers de Dragons que les films d’animation produits par DreamWorks, précisons tout d’abord que les surprises ne manquent pas en découvrant les romans de Cressida Cowell… Évidemment, quand il est question d’adaptation, on se dit qu’il faudra compter sur des changements inévitables, ne serait-ce que par la force des choses. Après tout, qui dit format différent dit modifications impératives !
Mais on constate dans le cas présent que le studio a vraiment pioché ici ou là au fil des tomes pour bâtir sa propre intrigue, même si l’auteur a toujours approuvé les films, considérant qu’ils sont fidèles au message de ses romans. Songez plutôt : Harold possède un chat, Magouille, que Krokmou rêve de manger, ledit Krokmou est un dragon de jardin (ou pas ?) minuscule et au caractère souvent agaçant - il ne pense pour ainsi dire qu’à lui ! -, les seconds rôles ont souvent une importance bien différente de celle des deux films, un grand méchant présent dans plusieurs tomes est totalement absent de la version grand écran, etc, etc…
Pour autant, on reconnaît aussi ce que l’on retrouve dans les deux longs métrages de Dean DeBlois : l’importance accordée aux relations entre Vikings et dragons (même si ceux-ci sont intégrés dès le départ dans la vie des habitants de Beurk dans le roman), le rôle d’Harold, qui doit davantage miser sur sa jugeote et parfois son bon cœur que sur ses muscles, ses relations avec sa famille et bien sûr un Krokmou qui ici ne cesse de parler, encore et encore !
Sur le fond, disons que romans et adaptations diffèrent sur deux points majeurs : le cycle possède un cadre bien plus vaste (mais en 9 tomes, même courts, logique) et surtout un humour, parfois volontiers pince-sans-rire, bien plus présent. La traduction française regorge d’ailleurs de jeux de mots. Cet humour constitue assurément l’un des ingrédients majeurs du cycle, qui reste le plus souvent très léger dans le ton, même si l’émotion affleure de temps en temps. Mais il ne faut pas chercher dans ces pages - ou espérer trouver - la gravité d’un Dragons 2 par exemple. Cressida Cowell ne joue pas sur ce tableau et évite toujours d’avoir la main lourde.
Comment dresser votre dragon et ses suites incarnent donc un sympathique cocktail de bonne humeur et de grande aventure (il est possible d’enchaîner sans problème deux, voire trois volumes en une soirée de lecture), peuplé de personnages hauts en couleur et souvent plus malin qu’il n’y paraît. Et à l’image de son Krokmou singulier et geignard, ce cycle affirme une identité bien à lui. 

7.5/10


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