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Death Dealer

Titre VO: Death Dealer (Ce Cycle est Terminé)

Auteur/Autrice : Franck Frazetta (Proposer une Biographie)
Auteur/Autrice : James Silke (Proposer une Biographie)
Death Dealer

Le Heaume maudit

Bien avant l’avènement de l’Atlantide, dans un monde de violence et de sorcellerie, la Terre tremble sous les sabots de la horde des Kitzakks tout-puissants. Ils sont invaincus et veulent conquérir le monde entier, surtout cette vallée luxuriante qui, bien des siècles plus tard, deviendra la mer Méditerranée. Personne n’ose se dresser contre eux sauf un homme : Gath de Baal.
Afin de sauver le peuple de la forêt, il devra déjouer les ruses des dieux et porter le heaume maudit, devenant ainsi l’incarnation de la Mort : le Death Dealer.

Death Dealer

Les Seigneurs de la ruine

Bien avant l’avènement de l’Atlantide, dans un monde de violence et de sorcellerie, Gath de Baal était possédé par le Heaume Maudit faisant de lui le Death Dealer.
Seule l’innocence d’une jeune vierge a pu le libérer de l’emprise des pouvoirs meurtriers du Heaume.
Tiyy, la Reine-nymphe de Pyram, recherche les pouvoirs quasiment divins qu’elle pourrait obtenir par le sacrifice de cette vierge unique. Afin de la sauver, Gath doit de nouveau porter le Heaume afin d’affronter les démons nourris des peurs de l’humanité que la Reine-nymphe a invoqués des sombres profondeurs primordiales. Gath de Baal, redevenu le Death Dealer, devra user de toute sa puissance et de tout son courage pour affronter les Seigneurs de la Ruine.

Death Dealer

Dans les griffes du mal

Gath de Baal est à la recherche de Midi, la légendaire reine des félins. Mais qui, parmi ses compagnons, sert le redoutable Seigneur de la Mort et menace le groupe d’aventuriers ? Derrière lequel de ses amis se cache un traître ? Gazul, le chasseur de primes ? Billbarr, le jeune pisteur qui sait parler aux animaux ? Lampyre, l’esclave sensuelle toujours au service du plus fort ? Le Death Dealer triomphera-t-il des dangers du Daangall, où la seule loi qui prévaut est celle du plus fort?

Death Dealer

Les Assassins de l'Ombre

Des hordes de réfugiés marchent vers le château de Whitetree. Une prophétie annonce le retour de Veshta le Blanchet l’avènement de son règne de gloire. Mais la reine-sorcière Tiyy, qui porte le manteau de Veshtala Noire recherche les joyaux de Lumière pour mettre à mort l’hôte mortel de son double et ainsi devenir toute puissante. De nouveau, Gath de Baal devra mettre le heaume maudit et devenir l’incarnation de la mort pour protéger son aimée de la reine maléfique.

Critique

Par Gillossen, le 27/12/2013

Difficile au départ de savoir sur quel pied danser avec un tel cycle. Comme le rappelle la collection des éditions Eclipse à laquelle il appartient, nous avons ici affaire à une véritable icône, sans doute le personnage de Frank Frazetta le plus connu de tous ceux jamais sortis de son imagination aussi sauvage que fertile. Pensez donc, le Death Dealer a même droit aux honneurs d’un “vrai” grand format.
On ne compte plus d’ailleurs les hommages rendus au personnage, également décliné depuis peu en comics. Le pouvoir de fascination de cette figure ténébreuse n’est plus à prouver, du moins, aux yeux des amateurs de “dark fantasy”. Et, évidemment, qui dit transposition dit risque de voir diminuer le pouvoir de fascination en question, car chacun peut y mettre ce qu’il veut, quand le matériau de base se limite à quelques peintures.
Dans le cas présent, malgré toute la bonne volonté du monde, on ne peut parler de franche réussite. Les clichés du genre s’amoncellent très rapidement - que ce soit sur le plan de l’ambiance générale, du schéma de départ de l’intrigue, des personnages, notamment féminins… - et on aurait presque par moments l’impression de lire une mauvaise fanfic, certes, débordante d’enthousiasme, mais par trop limitée, peu aidée par ailleurs par un style tout de même bien pauvre.
Et pourtant, par instants, on croirait presque avoir 12 ans à nouveau, à tourner fébrilement les pages en quête du prochain rebondissement pulp en diable à venir, du prochain combat épique en vue, à imaginer guerriers surpuissants et sorcières dévêtues… L’univers malgré tout demeure souvent agréable et le concept même du Death Dealer reste captivant en soi. Si l’on devait le comparer à la version comics évoquée un peu plus haut, l’ambiance ici est bien plus “popcorn”, malgré un ton premier degré avéré.
Dans les faits, le Death Dealer méritait sans doute un auteur plus doué, une véritable plume. La structure de la trame générale, trop banale, les dialogues, médiocres ou à tout le moins sans réelle saveur, et le manque d’ambition de l’ensemble ne peuvent être compensés par un rythme trépidant et la sensation de fun que l’on éprouve malgré tout à la lecture, le lecteur cédant sans doute de guerre lasse en laissant les commandes à son cerveau reptilien (!), convaincu au bout de quelques chapitres qu’il ne faudra pas espérer découvrir un classique oublié.
Si l’on ne parlera pas ouvertement de gâchis - car il ne faut pas se voiler la face, on sait à quoi s’attendre sur le fond en entamant cette lecture ! - on ne peut que regretter que ce roman ne dépasse pas le stade de l’anecdotique. Les suivants utiliseront-ils un autre moule ? On peut en douter. Mais, découvert à l’adolescence, on en garderait sans doute de sympathiques souvenirs de lecture…
Pas de surprise en vue avec ce tome 2, mais, à vrai dire, en espérait-on vraiment une ?
Les aventures de Gath de Baal se poursuivent sur le même moule, avec une violence et un érotisme aussi présents que le plus souvent adolescents. Il en résulte un roman sans prétention, tout comme le précédent, mais du coup sans réelle saveur. Si ce n’était le pouvoir de fascination exercé par la création de Frank Frazetta… on l’aurait sans doute refermé depuis longtemps !
D’autant plus que l’histoire principale de cette suite se paie même le luxe d’être encore plus classique et cousue de fil blanc - si tant est qu’il y ait le tissu nécessaire pour cela si l’on s’en tenait aux seules figures féminines hantant ces pages… - qu’une première épopée déjà guère originale.
A côté de la partie scénario proprement dite, les clichetons du genre fantasy 70’s sont toujours là et bien là : méchants très méchants, magie en tous sens et cadre “exotique”, personnages féminins parfois troubles mais en tout cas toujours fort bien gâtés par la nature…
Bref, il ne faut pas compter avoir affaire là à un grand roman, à même de rendre justice au Death Dealer, si tant est qu’un roman soit à même de le faire, précisément. On sent cela dit que l’auteur a dû se faire plaisir en concevant cette histoire et il ne semble d’ailleurs pas loin de verser ni plus ni moins que dans la parodie en plus d’une occasion (notamment les situations les plus riches / propices aux / en clichés).
Reste quelques évocations réussies, notamment sur un plan visuel, dont on imagine très bien ce qu’elles pourraient rendre sur grand écran, quand on songe ainsi à certains duels sanglants. C’est un peu maigre, même si le plaisir de lecture est souvent bel et bien là, si l’on veut bien mettre de côté quelques exigences et se laisser happer par un récit au rythme échevelé faisant la part belle à l’action, le tout non sans une certaine réussite dans ce domaine.
De là à se laisser aller à un tel investissement… Mieux vaut attendre peut-être une éventuelle parution poche ! Car ce format aurait été parfait pour dévorer ce tome 2 sur la plage en attendant la prochaine séance baignade.
Les deux tomes suivants, sortis au format poche justement avec le retour du label Eclipse cette fois chez Panini Books, n’apportent rien de plus, aussi bien que le fond sur la forme.
Plus que passable.

4.5/10


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