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Brave Story
Titre VO: Bureibu stori (Ce Cycle est En Cours)
Brave story - 1
Wataru mène une vie ordinaire quand, soudain, son père décide de quitter la maison. Le quotidien du jeune garçon vole en éclats. Un soir qu’il pénètre dans l’immeuble voisin en construction, une lumière éblouissante en haut d’escaliers inachevés l’attire : le Grand Portail fondamental ouvre sur le monde merveilleux de Vision. Très vite, Wataru perçoit la possibilité d’aider ses parents et peut-être de changer le cours du destin. Mais pour cela il devra braver l’inconnu. En aura-t-il le courage ?
Brave story - 2
“Je changerai le destin !” Wataru part à l’aventure dans Vision, un monde d’épées, de magies, de légendes, de monstres terribles et de sortilèges. Les maléfices et la nature hostiles ne sont que quelques-unes des embûches qu’il devra affronter. Aidé de ses alliés Kee Keema et Mina, il continue sa recherche des 5 joyaux. Où se trouve son rival, Mitsuru ? Quelle influence sur Vision aura la quête de Wataru ?
Brave story - 3
Avec ses amis Kee Keema et Meena, Wataru a trouvé deux des cinq gemmes nécessaires pour accomplir sa quête et atteindre la tour du Destin. Une nouvelle épreuve attend le jeune garçon. Il lui faut pénétrer dans Della Lubesi, une ville inaccessible aux mortels. Le dragon Jozo peut l’aider, et pour l’appeler, Wataru doit transformer en sifflet l’écaille que ce dernier lui avait donnée. Mais le seul artisan capable d’une telle prouesse est retenu prisonnier dans une cathédrale aux mains des adorateurs du Grand Ancien…
Critique
Par Luigi Brosse, le 22/07/2008
Difficile de statuer après la lecture de ce seul premier tome ; peut-on vraiment en conseiller la lecture alors que l’histoire est à peine entamée ? C’est vraiment la question que l’on se pose au vu du découpage étrange de l’histoire ! Pensez donc, il est composé d’une première partie qui constitue les 85% du volume et à propos desquels le qualificatif de fantasy peut à peine être prononcé. S’en suit une cinquantaine de pages qui paraissent tout droit sorties d’un jeu vidéo. Assurément peu banal pour un premier tome !
Pour autant, la lecture de Brave Story n’est pas déplaisante, loin s’en faut. Cette longue “introduction” a au moins le mérite de mettre correctement en place le scénario et les protagonistes, chose bien souvent oubliée par les acharnés de l’action à tout prix. Ici, la vie de Wataru, le héros, se découvre petit à petit dans sa normalité. La plume simple et directe de l’auteur Miyuki Miyabe transmet à merveille émotion et sentiments sans jamais tomber dans la mièvrerie. On ne ressent donc aucune lassitude ni lenteur puisque l’on s’attache aux personnages. Plus que cela même, l’auteur arrive à vraiment nous transposer à la place de Wataru, à faire notre les misères vécues par le jeune garçon. Émouvant et franc, peu de livres jeunesse fantasy peuvent se targuer d’un aspect psychologique aussi réussi !
Pour conclure, revenons sur un autre intérêt de ce livre : il a été écrit par un asiatique. Certes une fois dit cela n’est pas une révélation, et pourtant on sent très nettement la différence avec un roman occidental. Le ton tout d’abord, certains passages font ainsi très manga. Aucun doute que vous n’aurez pas de soucis pour la visualisation des scènes. Le contenu ensuite, si vous ne connaissez pas le Japon, voici l’occasion de découvrir comment est réglé la vie d’un petit japonais contemporain. Le rythme enfin, il est résolument différent, ce qui explique sans doute pourquoi le héros ne bascule dans un monde de fantasy qu’à la toute fin (contrairement à ce que voudrait nous faire croire le résumé).
La conclusion restera donc ouverte dans l’attente du tome suivante. Le livre présente des qualités indéniables, il restera à l’auteur à faire ses preuves lors des tomes suivants.
Le tome 2 nous fait rentrer de plein pied dans l’Aventure avec un grand A - peut-être même un peu trop grand. En effet, si dorénavant on évolue bel et bien dans un univers de fantasy, celui-ci n’est pas des plus originaux. De même, la quête dont va devoir s’acquitter Wataru est assez linéaire. Il n’empêche que le coté psychologique souligné dans le tome 1 est toujours bien présent, ce qui conserve à la lecture sa fraicheur. On suit donc gentiment l’histoire, sans véritablement s’ennuyer, mais sans non plus vraiment être excité par le génie de l’auteur.
Le tome 3 tient lieu de conclusion aux aventures de Wataru sur les terres de Vision. Un voyage tout tracé, sans grand suspens, qui nous conduira comme l’annonce le quatrième de couverture jusqu’à la grande confrontation entre Wataru et son rival Mitsuru. Fort heureusement, l’auteur ne tombe pas dans une débauche d’action, de coups spéciaux ou autres (comme le second tome aurait pu l’indiquer) et travaille plutôt l’aspect psychologique de la rencontre. Il en va de même pour le reste des péripéties de ce troisième tome. On sent que Miyuki Miyabe a envisagé tout cela comme une sorte de quête initiatique à la fois pour le héros, mais aussi pour le lecteur qu’il souhaite amener à envisager des situations de la vie réelle (le divorce, la mort, l’amour). C’est donc le parfait livre jeunesse, beaucoup plus fin et délicat que bon nombre, même si l’histoire n’est pas véritablement transcendante.
7.0/10
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