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Benioff et Weiss parlent du Trône de Fer

Par Merwin Tonnel, le vendredi 14 janvier 2011 à 19:13:09

Les retombées du TCA Press Tour ne sont pas terminées. Après la table ronde avec George R.R. Martin, c’est au tour de celle avec les créateurs de la série, David Benioff et Dan Weiss, d’être rapportée par Winter is Coming. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le duo est bavard !
L’entretien commence par l’habituelle question de la pression exercée sur les deux hommes chargés de l’adaptation du Trône de Fer. Benioff et Weiss sont conscients que les attentes sont importantes et ils ne veulent décevoir personne, que ce soient les fans, l’auteur ou eux-mêmes. Mais ils sont confiants : C’est facile de respecter la communauté de fans quand vous en faites partie, disent-ils. Ils en profitent d’ailleurs pour complimenter ladite communauté, qu’ils jugent intelligente et éduquée. Cependant, le duo n’est pas non plus aux ordres des fans : Nous devons prendre les décisions. C’est nous qui écrivons la plupart des scripts et qui devons prendre les décisions finales concernant l’aspect créatif. Nous ne pouvons pas lancer un sondage sur Internet et demander "Bon, vous voulez qu’il se passe quoi dans cette scène de combat ?".
David Benioff raconte ensuite sa découverte des livres. Je l’avoue, je n’avais jamais entendu parler des livres. J’ai été un grand fan de fantasy quand j’étais jeune, puis j’ai arrêté d’en lire. Je n’avais pas lu de fantasy depuis 15 ans quand j’ai reçu ces quatre livres et quand j’ai vu ces 4400 pages et quelques, je me suis dit : "C’est une blague ou quoi ?". J’ai commencé à lire le premier, continue-t-il, et je me souviens qu’à la fin du prologue (…) j’ai envoyé un mail à Dan pour lui dire : "J’ai peut-être perdu la tête mais ce que je suis en train de lire en ce moment est plus fun que tout ce que j’ai pu lire depuis très longtemps. Ledit Dan Weiss n’est pas non plus resté indifférent à la lecture du premier tome du Trône de Fer. Je l’ai lu en deux jours, raconte-t-il. C’est le genre de truc que je faisais quand j’avais 12 ou 13 ans, je m’asseyais et je lisais pendant 9 heures d’affilée. Le but principal des deux hommes est donc de recréer cette sensation dans leur série, de tout faire oublier au téléspectateur pendant une heure chaque dimanche soir et de le transporter sur Westeros ou Essos.
Ils reviennent également sur leurs craintes face à l’importance des enfants dans le développement de l’histoire, sur le choix de Tom McCarthy pour réaliser la première version du pilote ou encore sur l’utilisation de flashbacks pour mieux mettre en place le background de l’univers de George R.R. Martin. Cet univers est d’ailleurs tellement détaillé que Benioff et Weiss n’ont pas de mal à inventer de nouvelles scènes sans trahir les personnages. Ils parlent notamment d’une scène où Robert Baratheon picole en discutant du bon vieux temps avec Ser Barristan Selmy ou encore d’une rencontre entre Jon et Jaime à Winterfell.
Au sujet des influences, Weiss répond : C’est plus proche du Lion en Hiver que du Seigneur des Anneaux. Et Benioff d’ajouter : Au niveau de la dynamique familiale, c’est plus influencé par les grandes séries de HBO que par des films, en citant notamment Les Sopranos, The Wire ou encore Deadwood.
Et, chanceux, le duo avoue être dans la confidence concernant certaines intrigues à venir. Nous avons braqué une lampe sur George et lui avons fait répondre à quelques questions. Nous connaissons certaines grandes lignes et où tout cela va finir.
Pour finir, Benioff et Weiss espèrent que la série plaira également aux personnes qui ne sont pas fans de fantasy.
A côté de ce long entretien, les deux créateurs de Game of Thrones ont également été interviewés en vidéo, que vous retrouverez juste en dessous. Et en bonus, nous vous offrons une autre vidéo dans laquelle Emilia Clarke (Daenerys) parle de ses scènes de nudité et comment elle a vécu cette expérience.

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