Avec d’un côté, Le Lion, la Sorcière et l’Armoire magique qui a récemment été élu le meilleur livre pour enfant, et de l’autre la sortie du Prince Caspian pour cet été, il semble que 2008 soit l’année de C.S. Lewis ! Pour lui rendre hommage, Diane Simpson, une graphologue de l’éditeur Harper Collins, a analysé son écriture extraite de quelques lettres de l’auteur. Voici les résultats de sa petite étude :

Au premier regard l’écriture nette s’étend sur la page de manière peu engageante. Son nom, rédigé excessivement petit, suggère sans aucun doute que cet homme est un individu modeste, mais être modeste ne signifie pas pour autant inefficace.
Il y a une preuve de discipline personnelle forte dans ce maigre et consistant script. Nous avons ici un homme qui possède plus vraisemblablement du goût pour le détail, atténué positivement, qu’un langage fleuri envoyé en pleine face.
Il me semble qu’il se prend plutôt au sérieux. Il ne demande pas de critique extérieure comme pour se prémunir d’autres que lui-même. Il s’autocritique et s’écoute lui-même... Il fait vraiment attention à rester juste. Je ne pense pas qu’il soit timide, mais il choisit de rester seul avec lui-même.
J’ai commencé à suivre l’écriture et à trouver que c’est plutôt mesuré et soigné que relaxé et écrit à cœur ouvert. C’est quelqu’un de particulièrement sensible et en même temps parfois pédant, pas le genre de personne à saisir facilement.
Ses mots tendent à se terminer abruptement, il n’était donc pas une personne de peu de mots. Quoi qu’il en soit j’ai noté l’effort supplémentaire qu’il a donné à certains départs de lignes au début des mots – un reflet de son penchant et de son besoin de préparation.
Ses facultés critiques sont aiguisées et il semble se placer à l’écart des autres... définitivement pas un compagnon cordial. Je me demande s’il a un abri de jardin rempli dans lequel il disparaît quand il doit faire un choix.
Je ne pense pas que cet homme croit sans raison les autres personnes et leurs opinions. Il préfère faire les choses comme il le souhaite et lorsqu’il le veut. Il semble apprécier l’indépendance des moyens pour sa liberté d’action et de décision.
Sur ces réflexions je suspecte que cet homme fut loin d’être timide du point de vue de son analyse graphologique, ce qui me fait me sentir coupable !

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