Le Times Online propose aujourd'hui un article à propos de l'argent des droits d'adaptation des Chroniques de Narnia, faisant remarquer que la famille encore en vie de l'auteur, C.S Lewis, n'avait quasiment rien touché des sommes en jeu, alors que les droits auraient été achetés 50 millions de £.
En effet, le Lewis Estate est géré par un comptable australien et un avocat suisse rendant des comptes à deux actionnaires, et transmettant des royalties à une compagnie basée à Singapour ! Même le fameux Douglas Gresham, beau-fils de l'auteur, et co-producteur du film, ne recevra pas les sommes que l'on pourrait de prime abord imaginer. Il avait en effet vendu ses parts à l'Estate dans les années 70, pour une bouchée de pain. Michael White, auteur d'une nouvelle biographie de Lewis, précise : Il doit s'en taper la tête contre les murs maintenant. Gresham, contacté, n'a pas voulu revenir sur cette question des finances, tandis que la CS Lewis Company, dont il n'est finalement qu'employé, réfute la somme de 50 millions de £.
Mais Melvin Adams et Rudolf Sieber n'ont sûrement pas à se plaindre, puisque les profits ont doublé l'an passé, ainsi que leurs revenus, atteignant quant à eux à 612 000 euros. Walter Hooper, 74 ans et ancien secrétaire de Lewis, admet : Je ne sais vraiment pas où tout cet argent finira.