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Harry Potter et les Reliques de la Mort : le dossier !

Par Gillossen, le mercredi 24 novembre 2010 à 13:30:36

Le début de la fin

Dès l’apparition d’Harry Potter, les aventures du petit sorcier qui a transformé l’histoire de la littérature et du cinéma ont fasciné des admirateurs de toute la planète. Depuis plus d’une décennie, David Heyman, plongé dans ce monde magique, produit tous les films tirés des romans à succès de J.k. Rowling. L’auteur participe également à la production de l’adaptation cinématographique du septième et dernier roman de la saga, Harry Potter et les Reliques de la Mort. En abordant le dernier opus de la série cinématographique qui a battu tous les records, D. Heyman s’est rendu compte qu’il devait faire face à des défis inédits. L’une des difficultés, et non la moindre, était d’intégrer tous les fils entrelacés de l’histoire qui conduisent au dénouement de cette longue aventure à un rythme effréné.

Dérogeant à la tradition des séries cinématographiques, les créateurs ont décidé de diviser Harry Potter, et les reliques de la mort en deux longs métrages. « Quand Steve Kloves a commencé à travailler sur le scénario, il est tout de suite apparu qu’un seul film ne rendrait pas justice au livre de Jo », confie D. Heyman. « Il y avait vraiment trop d’éléments qui concouraient au dénouement. » « Pour les épisodes précédents, nous avons toujours décidé de suivre les aventures d’Harry. Il y avait toujours des scènes qui procuraient un immense plaisir à la lecture mais qui ne faisaient pas nécessairement avancer l’histoire. Or dans le septième ouvrage, tous les détails conduisent au dénouement : tout doit être parfaitement articulé et mis en lumière », ajoute le producteur David Barron. « La subtile complexité de l’intrigue que Jo a élaborée depuis le début est une fantastique prouesse de conteur. Il y a des péripéties et des rebondissements, du mystère et du romantisme, de la comédie et de l’action… Tous les éléments de génie qui ont fait vibrer les lecteurs depuis des années. C’était le seul moyen que nous avions de raconter l’histoire d’une manière complète et satisfaisante », explique Daniel Radcliffe, qui interprète Harry Potter.

Réalisateur de son troisième Harry Potter, David Yates estime que la première partie d’Harry Potter, et les reliques de la mort rompt avec la tradition en éloignant les personnages de l’environnement familier de Poudlard. Pour la première fois en effet, l’emblématique école de sorcellerie n’apparaît à aucun moment du film. « Je pense que c’est une des choses les plus captivantes de cette première partie. Nous sommes loin de l’environnement magique de Poudlard qui procurait un sentiment de sécurité y compris quand les personnages se trouvaient en grand danger. Soudain, Harry, Ron et Hermione essaient de survivre dans la jungle du monde réel et c’est un monde hostile. Ils se sentent isolés, seuls et très vulnérables. Ce côté plus nerveux, plus adulte de l’aventure m’a réellement plu, tout comme à Dan, Rupert et Emma », affirme le réalisateur.

« Je pense que cela donne un ton plus adulte au film. C’est difficile de nous imaginer aujourd’hui comme des lycéens alors que nous n’avons plus l’âge », confirme D. Radcliffe. « Privés de la sécurité de Poudlard et de la protection de leurs parents et de leurs professeurs, ils savent que tout peut arriver. Ils peuvent être attaqués à tout moment, ce qui donne une énergie différente au film », observe Rupert Grint, qui reprend le rôle de Ron Weasley. « Harry, Hermione et Ron n’ont plus de maison », remarque Emma Watson, qui interprète à nouveau Hermione Granger.

« Non seulement ils ne cessent de se déplacer mais ils sont pourchassés et ne savent plus à qui se fier. Mais les enjeux sont tels qu’ils doivent se montrer courageux ». En effet, l’enjeu n’a jamais été aussi important puisque le destin du monde des sorciers et de celui des Moldus est entre leurs jeunes mains. Ayant appris le secret du pouvoir et de l’immortalité de Voldemort, Harry part en mission pour retrouver les Horcruxes, objets dans lesquels le Seigneur des Ténèbres a caché des fragments de son âme. Un seul suffirait pour que Voldemort ne puisse jamais être vaincu. Deux d’entre eux ont été détruits : le journal intime de Tom Jedusor et une bague qui avait appartenu à Elvis Gaunt, grand-père maternel de Jedusor. Harry et Dumbledore pensaient avoir trouvé le troisième Horcruxe, le médaillon de Salazar Serpentard, qui était en fait un faux, le vrai ayant été volé par quelqu’un portant les initiales R.A.B. Et les autres ? Le problème est que les Horcruxes peuvent emprunter pratiquement n’importe quelle forme et se dissimuler en tout lieu. « Je ne pense pas qu’Harry sache qu’il dispose d’aussi peu d’éléments quand il se met en route. Il sait seulement qu’il a une mission à accomplir et à réussir. Il ne viendrait pas à l’esprit de Ron et d’Hermione de l’abandonner, c’est alors le début d’un long voyage pour les trois personnages, aussi éprouvant physiquement qu’émotionnellement», nous dit D. Barron.

La quête des Horcruxes a des conséquences inattendues pour Harry. Elle lui révèle des vérités douloureuses sur le passé de Dumbledore. La foi du jeune sorcier en l’homme qu’il a tant respecté est ébranlée lorsqu’il découvre que son mentor et professeur adoré a eu, à une époque de sa vie, plus en commun avec Voldemort qu’il n’aurait jamais pu l’imaginer. « Plus Harry en apprend sur Dumbledore, plus il lui semble que des choses lui ont été cachées sur cet homme, plus sa confiance est sapée », raconte D. Radcliffe. « Harry vit une crise de doute. Dans ces conditions, sa tâche lui apparaît encore plus difficile parce que Dumbledore lui a donné cette mission sans plan précis ni aucune idée sur la façon de l’accomplir, ce qui met ses amis en danger. Leur relation est véritablement mise à l’épreuve, ce qui est un autre aspect intéressant de l’histoire », confirme D. Yates. « J’ai toujours pensé que, malgré toute la magie, l’action et l’aventure, le coeur des histoires d’Harry Potter résidait dans les personnages », souligne D. Heyman. « Dans ce film, leurs relations sont plus complexes que jamais. Et en les explorant en profondeur, Dan, Rupert et Emma offrent leur plus beau jeu ».

D. Yates acquiesce. Il ajoute que D. Radcliffe, R. Grint et E. Watson éprouvaient un grand sentiment de responsabilité vis-à-vis de ces rôles qu’ils ont habités pendant près de la moitié de leur vie. « Ils savaient intuitivement comment leur personnage allait réagir à certains éléments, parfois bien mieux que nous. J’ai vraiment aimé ce qu’ils nous apportaient là. En tant que réalisateur, c’était passionnant de discuter avec eux parce que parfois, j’avais l’impression que ce n’était pas avec l’acteur que je parlais mais avec le personnage lui-même. »

« Il lègue à Ron un Déluminateur. Il suffit de l’actionner pour absorber toute la lumière d’une pièce puis de l’actionner encore une fois pour la renvoyer. Ron trouve l’objet cool mais ne sait pas trop quoi en faire », nous révèle Rupert Grint.

Enfin Harry hérite du Vif d’or de Dumbledore, la petite balle dotée d’ailes que le garçon avait attrapée lors de son premier match de Quidditch à Poudlard. Mais ce n’est pas tout. Le professeur lui lègue également l’épée de Godric Gryffondor qui est malheureusement introuvable. De toute façon, il semblerait que le ministère aurait hésité à confier un objet aussi précieux à Harry s’il avait été en sa possession. « En recevant leur héritage, les trois amis sont persuadés qu’il y a un sens caché derrière ces objets… quelque chose de fondamental.

Pour le moment, ils ont plus de questions que de réponses, ce qui est particulièrement frustrant pour Harry », observe D. Radcliffe. Le mariage les attend. Il réunit de vieux amis et de nouveaux comme Xenophilius Lovegood, père de Luna et rédacteur en chef du Chicaneur, « une publication underground qui soutient courageusement Harry Potter et sa cause. Il a perdu sa femme et élève seul sa fille qu’il adore. Ils vivent tous les deux dans le même monde créatif un peu fou », suggère Rhys Ifans, l’acteur jouant ce rôle.

« Evanna (Lynch) a donné un ton tellement particulier et original au personnage de Luna qu’il nous fallait un acteur capable de répondre à cette excentricité. Quand le nom de Rhys a été évoqué, nous étions tous convaincus qu’il tiendrait ce rôle de père à merveille », remarque David Heyman. Pendant la réception, Harry écoute une conversation entre deux pairs de Dumbledore : Elphias Doge, qui a rédigé sa nécrologie dans la Gazette du sorcier et Muriel, la tante des Weasley. Ils en viennent rapidement à sa biographie non autorisée et peu flatteuse écrite par Rita Skeeter, Vie et mensonges d’Albus Dumbledore. Harry apprend alors des éléments inconnus et plutôt perturbants de la vie de Dumbledore, par exemple qu’il vivait à Godric’s Hollow où Harry est né et où ses parents ont été assassinés. « Harry découvre des facettes insoupçonnées de son mentor, pas particulièrement glorieuses, ce qui le met mal à l’aise. Il savait que Dumbledore n’était pas infaillible mais il mesure là combien lui a été caché et ne cesse de se demander pourquoi », remarque D. Barron. Avant qu’Harry n’obtienne de réponse à ses nombreuses questions, une nouvelle stupéfiante leur parvient : Le ministère est tombé… Ils arrivent. Nul besoin de préciser de qui il s’agit. Quelques secondes plus tard, les Mangemorts lancent leur attaque. Harry, Ron et Hermione s’échappent à grand-peine.

  1. Synopsis
  2. Le début de la fin
  3. Les reliques de la mort
  4. La quête
  5. Réunions de famille
  6. La chronique d'Alana Chantelune - Attention, spoilers !

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