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Twilight - Chapitre 4 : Révélation 1ere partie

Par Gillossen, le mercredi 16 novembre 2011 à 09:44:54

Une histoire, deux films

C'était un défi hors du commun de mener de front le tournage de deux films à grand spectacle, RÉVÉLATION 1ère PARTIE et RÉVÉLATION 2ème PARTIE, encore plus ambitieux que le premier volet, et d’avoir deux principaux pôles de production. Du coup, cette situation a souvent obligé les producteurs à orchestrer simultanément des plateaux situés à plusieurs milliers de kilomètres l’un de l’autre. La production a ainsi établi deux bases principales - l’une à Bâton-Rouge, où la plupart des scènes d’intérieur ont été finalisées ; l’autre à Vancouver, où l’histoire située dans le Nord-Ouest Pacifique est en grande partie tournée en extérieurs. Pour le projet, il a fallu se rendre sur le terrain au Brésil, ce qui a nécessité une troisième équipe de tournage, baptisée "la cellule Monde". Ainsi, pendant que l’équipe du tournage principal commençait à travailler en Louisiane, les équipes basées au Canada étaient chargées de repérer des sites naturels difficiles d’accès correspondant aux besoins du tournage et de construire la maison des Cullen grandeur nature et d’autres décors.

Après vingt semaines de préparation, la production a décidé de filmer plusieurs scènes dans le même décor pour tirer le meilleur parti des lieux, des acteurs, des costumes, des accessoires et des plateaux. "Dès la première phase de développement, il a fallu que nous examinions attentivement tous les détails qui caractérisaient les personnages et leur allure : perruques ou postiches, maquillage, lentilles de contact et tenues vestimentaires; et il en a été de même pour les décors. Bill et moi avons tout passé en revue, absolument tous les personnages, tous les décors, toutes les situations et tous les lieux", explique le coproducteur Bill Bannerman. "Toutefois, le travail qu‘il a fallu faire pour préparer RÉVÉLATION 2ème PARTIE n‘avait rien à voir avec le travail préparatoire pour le début de RÉVÉLATION 1ère PARTIE, et nous devions régler tous ces points avant le début du tournage", poursuit Bannerman. "Mais Bill Condon est un pur génie – à tel point qu‘il saisit parfaitement chaque aspect de la production, conciliant les contraintes de la création et de l‘exécution pratique. Bill a une vision transversale du projet, et il en perçoit chaque détail qu'il sait reconstituer et agencer".

À elle seule, l’équipe principale a totalisé 101 jours de tournage. "Les besoins logistiques de ce seul chapitre sont énormes", admet Bannerman. "Les besoins combinés en logistique sur les deux parties se sont avérés bien plus importants encore... trois pays avec plusieurs équipes – équipe principale, équipes secondaires, équipes Action, équipes Effets et équipes Aériennes. Nous avons dû répartir ces contraintes ainsi et agencer ces dynamiques comme une partie d‘échecs ardue mais pleine de défis". "On a fini par ne plus avoir que les scènes en extérieurs à tourner à Vancouver en hiver et au début du printemps. Au final, c‘est ça qui a été un vrai défi, parce que lorsqu‘il pleuvait ou qu‘il neigeait, on n‘avait plus rien à faire en intérieurs, et c‘est ce qui s‘est passé quasiment chaque jour", dit Condon, en en riant encore. "Ça a été le prix à payer pour avoir réalisé la plupart du travail à Bâton-Rouge".

"D'emblée, Bill Bannerman a travaillé sans relâche sur le moyen de tourner simultanément ces deux films dans un temps imparti. Nous pouvions éclater le tournage en plusieurs scènes (et en plusieurs lieux) en Louisiane, puis tourner tous nos extérieurs dans le Nord-Ouest Pacifique," explique le producteur Wyck Godfrey. "Mais cela a entraîné d‘autres problèmes. C‘était sacrément compliqué. Surtout lorsque votre actrice-vedette doit changer de forme, d‘humaine à vampire et vice-versa, parfois dans la même journée". Kristen Stewart précise : "Nous avons abordé le projet dans son ensemble. Tout a été tourné comme si c‘était un seul et même film, puisque le roman n‘est pas scindé en deux histoires. C‘était aussi déroutant que de tourner dans le désordre les séquences de n‘importe quel film, mais très long".

"Certains jours, nous pouvions littéralement tourner le matin une scène du début du premier film, puis déjeuner avant de tourner une scène de la fin du second film l‘après-midi. C‘était complètement fou", reprend Taylor Lautner. "Tous les personnages changent tellement entre le premier et le second film. Jacob évolue énormément, et il était donc difficile de garder le fil et de savoir où il en était dans son cheminement. Mais Bill Condon était là pour nous aider, ainsi que Stephenie et le reste de l‘équipe. C‘était un sacré défi, probablement l‘une des choses les plus difficiles jusqu‘à présent dans cette saga". "D‘un point de vue purement créatif, Bill et les acteurs doivent tous suivre leur propre cheminement émotionnel pour apporter des nuances aux deux films. D'un point de vue de producteur, on s'inquiète de la post-production du premier film, on s'assure que tout va bien pour le film 1 et que toutes les prises de vue sont achevées en avril pour une sortie en novembre, et que vous avez 98 % des éléments du deuxième film", ajoute Godfrey.

Les producteurs ont su s'entourer de grands noms : une équipe de choc talentueuse et reconnue pour entourer le réalisateur Bill Condon et lui permettre de donner vie à sa vision des deux derniers films. Citons Guillermo Navarro, directeur de la photographie oscarisé ; Richard Sherman, chef décorateur; Michael Wilkinson, chef costumier ; et à nouveau E. J. Foerster, réalisateur 2ème équipe. Une petite année s’est écoulée entre le début du tournage et la sortie du premier opus, mais une équipe impressionnante a été constituée pour les effets visuels sous la houlette de John Bruno, superviseur effets visuels oscarisé. Sans oublier la chef monteuse Virginia ŖGinnyŗ Katz et les fidèles de la saga TWILIGHT, comme le compositeur Carter Burwell et la superviseuse musicale Alexandra Patsavas. Tous ont commencé à travailler alors que les tournages n’étaient pas encore terminés et n’ont cessé de travailler pendant six mois de postproduction. Il s'agissait de répondre aux exigences d'un planning infernal et d'achever le premier film prévu pour une sortie en novembre, date inscrite au calendrier de millions de fans dans le monde entier.

"Je me suis bien amusé à aider Bill à travailler avec cette énorme équipe d‘effets visuels, qui pouvait lui offrir des possibilités qu‘il n‘avait pas encore imaginées. Car cette équipe a de la ressource, bien plus que Bill n‘en a jamais eu à sa disposition. Alors, je me suis assuré que Bill aurait un excellent directeur de la photographie et un non moins brillant superviseur effets visuels. Guillermo Navarro, qui a été oscarisé, a éclairé le film et John Bruno, qui lui aussi a emporté un Oscar, est notre superviseur effets visuels... bref, on a fait en sorte d'avoir les meilleures cartes en main", reconnaît Godfrey. "Nous avons eu de la chance d'avoir John Bruno qui venait de terminer son travail sur Avatar. J‘ai déjà travaillé avec lui et c‘est l‘un des meilleurs spécialistes dans son domaine au monde", déclare Godfrey. "C‘est un puits de science quand il s‘agit de savoir ce que l‘on peut faire avec un ordinateur et d‘autres techniques. Nous avons ensuite contacté Guillermo Navarro, qui n‘est autre que le directeur de la photographie de Guillermo del Toro. Il est fantastique et j‘ai déjà tenté de travailler avec lui auparavant mais il n‘était pas disponible jusqu‘alors. Nous sommes allés prendre le petit-déjeuner tous les trois et, à travers son discours, Guillermo nous a montré qu'il comprenait déjà la dimension féerique du film. En outre, il savait non seulement comment éclairer deux personnages de manière à sublimer une scène intime, mais aussi comment restituer une sensation de grands espaces".

Autre habitué de la saga TWILIGHT, Justin Muller, 1er assistant réalisateur, a contribué à orchestrer ce projet gargantuesque. "Ce noyau s‘est agrégé au tout début des préparatifs et nous avons passé plusieurs semaines à l‘affiner, de façon à s‘assurer que tout le monde saisissait ce que Bill voulait créer et aussi à l‘épauler, pour faire de RÉVÉLATION un plus grand film encore. Justin est comme le skipper et le mécanicien de tous les instants", explique Bannerman. "Sur tout projet, surtout quand vous devez diriger plusieurs équipes dans plusieurs pays, il vous faut un assistant réalisateur qui fasse avancer les choses et Justin me permet justement de me concentrer sur une quantité d‘autres éléments qui se passent en même temps. Justin est quelqu‘un de très bien organisé, qui s‘assure que tout est clair, les instructions, les plannings et la logistique, et ça d‘une manière dont très peu de gens sont capables. Il exerce cet art avec un talent consommé et peut jongler littéralement avec un millier de choses différentes sans faux-pas. Il sait rassembler les gens autour d‘une même cause et les amener à se battre ensemble avec passion et esprit de camaraderie dans un même élan positif".

Lorsque l'équipe de tournage s’est installée au Canada, plusieurs techniciens qui avaient déjà collaboré à Twilight - Chapitre 2 : Tentation et Twilight - Chapitre 3 : Hésitation ont repris du service pour conclure la saga. "Ça ressemblait à une réunion de famille, comme si nous étions partis en vacances pendant environ deux semaines et que nous nous retrouvions au retour", note Bannerman en riant. ―Cela témoigne aussi d'une vraie confiance, ce qui est génial, et sans commune mesure avec d'autres projets sur lesquels j‘ai travaillé. Nous nous protégeons tous les uns les autres, parce que nous avons beaucoup misé sur ces films, et depuis longtemps maintenant. Quand on est loin de sa famille pendant un certain temps, on veut se sentir chez soi et nous nous sommes recréé un beau foyer".

  1. Synopsis
  2. Retour sur un phénomène
  3. Personnages I
  4. Personnages II
  5. Tournage
  6. Une histoire, deux films
  7. Pour les fans ?

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