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"Les Chroniques de Spiderwick", aujourd’hui en salles !

Par Gillossen, le mercredi 16 avril 2008 à 13:30:08

Les effets visuels

Pour donner corps aux nombreuses et complexes créatures des Chroniques De Spiderwick, les producteurs ont engagé deux des plus grands spécialistes des effets visuels : ILM et Tippett Studio. Tippett Studio (Jurassic Park, Robocop, etc.) a assuré la création de la meute des gobelins tandis qu’ILM s'est chargé de Chafouin (en farfadet et en troll) et Mulgarath (sous toutes ses formes), ainsi que des elfes et des sylphes. À eux deux, les studios ont réalisé quelque 600 effets visuels ; Phil Tippett a coordonné l’ensemble des créatures pour en garantir la cohésion esthétique.

Les artistes, à l’image du chef décorateur Jim Bissell, ont trouvé la meilleure des sources d’inspiration dans les dessins de DiTerlizzi pour son Grand Guide, qu’ils s’appliquèrent à traduire en trois dimensions, en passant par les étapes classiques : dessin, maquette en terre glaise, modèle numérique, «motion capture» et animation.
Les animateurs se sont appuyé sur les vidéos de référence des comédiens (Martin Short, Nick Nolte), qui leur ont fourni quantité d’idées de mouvements et d’expressions pour enrichir les créations numériques. «Nick s’est livré à un véritable tour de force», se souvient Tippett. «Pendant près de trois heures d’affilée, il s’est donné à fond dans le rôle de Mulgarath, suant sang et eau. J’aurais payé pour voir cela sur scène !»

Todd Labonte, directeur de l’animation de Tippett Studio, a veillé à donner à chaque gobelin une physionomie et une identité spécifiques. «Singulariser de tels personnages au sein d’une meute demande un effort considérable», souligne Tippett.
«Todd et son équipe ont réussi cet exploit, tout en préservant l’unité et la cohésion du groupe.» Les effets spéciaux de l’attaque de la Résidence par l’ogre et ses sbires ont été supervisés par Michael Lantieri : «L’idée était de filmer un maximum d’action sur le plateau pour mieux faire passer l’infographie. Il a fallu pour cela tenir compte de la masse, du poids et des mouvements des créatures. Un gobelin, par exemple, a un comportement radicalement différent de celui d’un ogre géant, capable d’interagir avec des objets beaucoup plus lourds et volumineux. Pour conférer à cet assaut final tout le réalisme souhaitable, nous avons infligé un maximum de dégâts au décor : toutes les actions censément commises par les créatures dans cette séquence ont donc bien été commises «en live» sur le plateau avant incrustation de l’imagerie de synthèse.»

  1. Le synopsis
  2. L'avis d'Alana Chantelune
  3. Avant-propos
  4. Contes et légendes
  5. La résidence Spiderwick
  6. Le guide et les lunettes de pierre
  7. Les créatures du film
  8. Les effets visuels

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