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"Le Dragon des Mers - La dernière légende" en salles !

Par Gillossen, le jeudi 14 février 2008 à 12:59:32

Les Lieux

Le dragon des mers a été tourné en grande partie en Nouvelle-Zélande, mais les cinéastes tenaient à filmer en Ecosse les extérieurs du domaine où vivent Angus, sa sœur et sa mère. Ces scènes ont été tournées à Ardkinglas Estate, un domaine en pleine campagne avec une demeure de plus d’un siècle.
Tony Burrough, le chef décorateur, se souvient : « Jay avait déjà visité ce domaine et était tombé sous le charme, c’est donc par là que j’ai commencé. J’étais allé de nombreuses fois en Ecosse, mais j’ai redécouvert ce pays avec un regard complètement différent. Il y a eu plusieurs maisons sur ce terrain au cours des siècles, mais le feu les a détruites. Celle qui s’y trouve actuellement a été bâtie en 1910 mais paraît plus ancienne parce qu’elle a été conçue pour rappeler les majestueux manoirs du passé grâce à ses créneaux, ses parapets et ses tours. A l’intérieur, les murs sont décorés de tableaux montrant les châteaux géorgiens qui ont brûlé. »
Le domaine appartient à la même famille depuis un siècle. En plus des activités traditionnelles de fermage, d’agriculture, d’élevage, de sylviculture et de chasse, le domaine accueille de nombreuses activités commerciales : une pépinière et son jardin botanique, une ferme de coquillages, un magasin et un bar à huîtres, une carrière et un élevage de saumons.
Tony Burrough reprend : « En plus d’Ardkinglas, j’ai aussi parcouru le pays afin d’y trouver l’inspiration pour la création de nos décors en Nouvelle-Zélande. Je suis allé au Loch Ness et j’ai visité quelques villages pour voir comment sont les choses aujourd’hui et tenter de comprendre comment elles étaient il y a deux générations. »

La majeure partie du film a été tournée en Nouvelle-Zélande, non seulement parce qu’on y trouve les équipes et les structures permettant de créer des films de grande envergure, mais aussi parce que ce pays présente des paysages variés pour les extérieurs. Et bien sûr, c’est à Wellington, la capitale, que sont installés Weta Workshop et Weta Digital, les deux sociétés responsables des effets spéciaux et visuels du film.
Tony Burrough se souvient : « La première chose que j’ai faite en arrivant en Nouvelle-Zélande a été de chercher où nous allions recréer notre Ecosse. On m’avait montré quelques heures de prises de vues aériennes du pays, et la région de Queenstown avait attiré mon attention. Quand j’ai vu d’hélicoptère ce petit chemin qui descendait sur le bord du lac, j’ai su que c’était là que nous allions tourner. Au sol, j’ai constaté que la région était pleine d’ajoncs, des buissons d’épines fleuris qu’on trouve aussi en Ecosse. C’était un élément supplémentaire qui jouait en faveur de cet endroit. »
Pour le producteur Barrie M. Osborne, qui avait déjà travaillé en Nouvelle-Zélande sur la trilogie du Seigneur Des Anneaux, le film a été comme un retour aux sources. Il raconte : « Pour recréer l’Ecosse, nous avons trouvé un endroit fantastique de l’autre côté du lac Wakatipu : un ranch de 40 000 moutons. Cet endroit était situé au milieu de l’île sud, près de Queenstown. Cela posait quelques problèmes parce que la plus grande partie du personnel travaillant dans le cinéma est basée à Wellington, à plus de 600 km de là, sur l’extrémité sud de l’île nord. A part quelques très bons publicitaires comme John Mahaffie, qui a dirigé notre deuxième équipe, il n’y a pas d’équipe de tournage à Queenstown. Nous avons donc fait venir les gens de Wellington. En outre, il n’y avait pas de routes à proprement parler sur le site, juste des chemins de terre. Pour que nos véhicules puissent passer, nous avons été obligés de réparer certains chemins ainsi qu’un pont qui menaçait de s’effondrer. Tous les jours, l’équipe devait traverser le lac en ferry-boat à l’aller et au retour, ce qui impliquait une organisation serrée pour les horaires. Toutes ces contraintes n’ont pas facilité le tournage, mais en regardant le film, cela valait bien la peine que nous nous donnions un peu de mal : le résultat est merveilleux ! »

Le premier jour de tournage, les acteurs et les techniciens se sont réunis sur une jetée au bord du lac pour recevoir la bénédiction traditionnelle du peuple Maori. Les anciens de la tribu locale ont dirigé la cérémonie et ont offert au réalisateur Jay Russell et aux acteurs Emily Watson, Alex Etel, Ben Chaplin et David Morrissey les pierres vertes traditionnelles qui protègent du mauvais sort.
Les trois premières semaines de tournage se sont déroulées à Queenstown, de l’autre côté du lac, ce qui impliquait de transporter tous les jours par bateau plus de 200 personnes. Alors que l’hiver ne faisait que commencer, les premières neiges recouvraient déjà la montagne. Par chance, le lac est resté calme durant le tournage, un phénomène assez rare à cette période de l’année.
Alex Etel explique : « C’était difficile de tourner là-bas parce qu’il fallait travailler de nuit. Il faisait vraiment froid, nous étions près du lac et des rampes à pluie faisaient sans cesse tomber sur nos têtes une pluie artificielle glaciale. Les gens des costumes étaient super avec moi, ils faisaient tout ce qu’ils pouvaient pour me garder au chaud. » David Morrissey déclare : « En tant qu’acteur, c’était utile d’être dans des conditions aussi difficiles. Quand votre personnage se trouve au beau milieu d’une tempête, il n’y a rien de mieux qu’une bonne pluie glaciale pour vous aider à jouer ce qu’il ressent ! Autour de vous le lac s’agite, les vagues se font plus hautes, la pluie vous glace les os… Cela vous donne des éléments concrets avec lesquels travailler. »

Après trois semaines de travail à Queenstown, toute l’équipe a pris l’avion pour poursuivre le tournage dans les studios de Stone Street à Wellington. Barrie M. Osborne commente : « Le décor le plus impressionnant que nous ayons construit était un réservoir d’eau en extérieur de 4,2 millions de litres, un des plus grands au monde. Il faisait un peu plus de deux mètres de profondeur, 70 mètres de large, 100 mètres de long, et était entouré sur trois côtés d’un grand écran bleu. Pour le concevoir, nous avons consulté l’équipe de prise de vues et celle des lumières car nous allions tourner dehors en plein hiver avec une météo qui pouvait devenir difficile. Nous avons donc tenu compte des suggestions et des besoins de tous les départements impliqués. Notre équipe des effets mécaniques avait par exemple construit un rail au fond du réservoir pour faire avancer Crusoé. Malheureusement, son déplacement n’était pas assez souple. Je leur ai alors demandé de poser une marionnette de Crusoé sur un jet ski, ce qu’ils ont réussi à faire en seulement quatre jours. »

Avant le tournage des scènes dans le bassin, Alex Etel savait tout juste nager. Afin de jouer son personnage lui-même et de ne pas être remplacé par une doublure, le jeune acteur s’est entraîné pendant plusieurs semaines avec le coordinateur des cascades Augie Davis. Celui-ci raconte : « La production avait construit une réplique de Crusoé sous l’eau qu’Alex devait chevaucher. Il y avait une vingtaine de plans sous-marins et à chaque prise, il devait retenir sa respiration pendant vingt secondes. Pour rester sous l’eau, il s’accrochait à Crusoé et portait une ceinture lestée. Il y avait des plongeurs tout autour pour assurer sa sécurité et il pouvait saisir une bouteille d’oxygène à n’importe quel moment. Il s’est très bien débrouillé. Maintenant, il retient son souffle 45 secondes, ce qui est assez impressionnant pour un jeune garçon qui ne savait pratiquement pas nager. »
Alex Etel confie : « J’ai adoré faire ces cascades. Augie est une des premières personnes que j’ai rencontrées en arrivant sur le film. Il m’a appris beaucoup de choses sur l’eau et l’apnée. C’était très amusant de travailler avec les cascadeurs. »

  1. Le synopsis du film
  2. Une amitié magique
  3. Les personnages
  4. La légende de toujours, la magie d’aujourd’hui
  5. Les Lieux
  6. Décors et costumes
  7. La fiche technique
  8. L'interview du réalisateur

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