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L’Assistant du vampire, aujourd’hui en salles !

Par Gillossen, le mercredi 2 décembre 2009 à 13:21:09

Le tournage

Les Effets Spéciaux

Inspiré pas les magnifiques créations de l’équipe en pré-production, le superviseur des effets spéciaux Todd Shifflet de Rhythm and Hues créa le look de L’assistant du vampire en étroite collaboration avec le réalisateur Paul Weitz et le directeur de production. Weitz s’était inspiré des peintres expressionnistes allemands des années 20 et 30 pour recréer le monde de Larten Crepsley dans lequel Darren Shan allait bientôt entrer. Au moyen de prothèses, effets spéciaux et de nombreuses heures de maquillage, la troupe de « freaks » que Shan avait imaginée prit vit. L’équipe du film considéra le moindre petit détail lorsqu’ils créèrent les personnages.
Par exemple, pour que la barbe de la mystérieuse et sexy diseuse de bonne aventure Madame Truska ait l’air de pousser aussi naturellement que possible, elle fut réalisée au moyen d’effets spéciaux numériques. Jane Krakowski, endosse le rôle de Corma Cormagic dont les membres ont la fascinante capacité de repousser après avoir été arrachés ou même très souvent mangés. Afin de préparer les gros plans sur Corma, l’équipe créa un cyberscan de tout le corps de l’actrice. Par souci du détail, un moule du bras et de la main de l’actrice fut utilisé lors de la scène où son bras est arraché par L’homme-loup. Parce qu’il souhaitait que le spectateur soit fasciné et légèrement effrayé plutôt qu’horrifié par le côté gore, Weitz ne voulut pas que le bras de Corma apparaisse complètement ensanglanté.
Les membres de Corma se régénèrent donc en une sorte d’entrelacement créé au moyen d’effets spéciaux. On dit que l’amour rend aveugle mais apparemment il ouvre aussi l’appétit ; lors d’une scène le petit ami de Corma mange un petit bout de son doigt. Pour filmer cette séquence assez étrange, l’équipe utilisa un bout de chocolat pour remplacer le bout du doigt ! Afin de créer le personnage d’Alexandre Élastique, ses entrailles furent recrées et mises à nues aux moyens d’effets spéciaux numériques. L’apparence de Rhamus Doublepanse fut achevée grâce à deux prothèses comportant deux ventres et deux nombrils, et cinq heures de préparation quotidienne. Micheal Ceveris, quant à lui, dû revêtir un costume rembourré, son visage et ses mains furent recouvertes de prothèses en silicone afin de créer le personnage en surpoids de Mister Tiny.
Paul Weitz s’est souvent demandé comment il avait réussit à convaincre ses acteurs de tourner ces scènes assez difficiles : « Souvent il fallait que je me pince, c’était si étrange, je me demandais si je n’étais pas allé un peu trop loin. » Lorsque cela était possible, l’équipe utilisa des effets spéciaux mécaniques. Ainsi, pour donner vie au personnage de L’homme-loup Tom Woodruff, de l’équipe des effets spéciaux, fut placé dans un costume dont les expressions étaient radio-télécommandées par quatre animateurs. Les seuls personnages entièrement créés à partir d’effets spéciaux numériques furent les petites créatures étranges qui vivent dans le Cirque et se révèlent en fait être les âmes de vampires qui ont été transformés par Mister Tiny après leur mort. Darren est confronté au choix de quitter sa famille pour devenir un vampire lorsque son ami Steve est mordu pas l’araignée Octa de Creplsey.
Chris Massoglia nous raconte : « Darren et Steve vont au Cirque et Darren décide de voler Octa. Octa finit par mordre Steve, et alors que celui-ci se meure, Darren n’a d’autre choix que de retourner voir Crepsley pour admettre son larcin et le supplier de lui donner un remède pour sauver la vie de son ami. Crepsley profite de cette occasion et force Darren à choisir de devenir un vampire ou de laisser mourir son ami. » Afin de créer numériquement Octa, l’équipe d’effets spéciaux s’inspira d’araignées réelles. Shifflet commente : « Les animaux dans la nature ont des couleurs vibrantes pour de bonnes raisons. Nous voulions qu’Octa ait du caractère et qu’elle ait l’air d’être assez venimeuse pour tuer. »
Une réelle dynamique fut créée entre Crepsley et l’araignée mais aussi avec Darren.

Les Décors

Alors que l’équipe de L’assistant du vampire était à la recherche de lieux de tournage, la Lousiane leur parut être l’endroit idéal pour créer l’atmosphère qu’ils souhaitaient donner au film. Paul Weitz commente : « Il était très intéressant de tourner dans une région qui se remet sur pieds après un tel choc. Il y a un vieux théâtre magnifique à la Nouvelle Orléans où nous avons tourné plusieurs scènes dont celle du spectacle au début de L’assistant du vampire. »
Le réalisateur voulait que le Cirque de l’Etrange se produise dans un lieu isolé et en décrépitude car, comme il l’explique, « les ‘freak shows’ sont des spectacles très secrets. » Le film fut tourné entre la Nouvelle Orléans et Bâton Rouge. Des entrepôts furent transformés par l’équipe pour y monter le camp de base du Cirque car ainsi les scènes de nuit purent être filmées à toute heure. En effet, certains des acteurs n’étant pas majeurs, des horaires de tournages assez stricts durent être respectés.

Les Cascades

Qu’ils escaladent des immeubles, se battent dans des cimetières ou des théâtres en ruines, les acteurs effectuent de nombreuses cascades dans cette aventure fantastique. Les vampires et vampiriks sont en effet dotés d’une force et d’une rapidité extraordinaires. Une des scènes essentielles de L’assistant du vampire est une séquence de combat dans un cimetière entre Crespley et Murlaugh qui essaie de capturer « l’élu » Darren Shan. Une majeure partie de la scène fut filmée dans un vrai cimetière de Bâton Rouge. Lorsque Crespley et Murlaugh en viennent à se battre dans une tombe, Darren essaie de fuir le plus vite possible et est alors projeté à plus de 10 mètres de haut par Crepsley. Pour cette scène, Chris Massoglia fut suspendu par un harnais et projeté à l’autre bout du cimetière.
C’est aussi dans cette scène que le public voit comment les vampires peuvent « vzitter », se déplacer à une très grande vitesse. Dès le début du tournage, les acteurs eurent l’opportunité de faire connaissance très rapidement. Ils durent en effet être attachés l’un à l’autre pendant de longues heures afin de tourner la scène où Crespley et Darren grimpent au mur de l’hôpital pour rejoindre la chambre de Steve. Pour la scène du combat final entre Steve et Darren les acteurs étaient tous deux harnachés et projetés l’un vers l’autre. Chris Massoglia se souvient, amusé : « J’étais très souvent projeté et balancé dans les airs. En fait, on s’est servi de moi comme d’un pantin presque pendant tout le film. J’étais le type qui se faisait taper dessus ou balancer d’un immeuble. C’était vraiment très drôle. »

  1. Synopsis
  2. L'origine du projet
  3. La distribution
  4. Le tournage
  5. La critique d'Alana Chantelune

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