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L’Assistant du vampire, aujourd’hui en salles !

Par Gillossen, le mercredi 2 décembre 2009 à 13:21:09

L'origine du projet

En 2000, l’auteur britannique Darren Shan publia le premier roman du cycle « Cirque du Freak », intitulé « The Saga of Darren Shan ». Le livre, écrit à la première personne, relate l’étrange et inquiétante aventure d’un adolescent devenu vampire pour sauver la vie de son meilleur ami. Ce premier récit à l’humour… mordant remporta un succès immédiat et engendra une série de 12 livres, publiés dans 37 pays et traduits en une trentaine de langues. J. K. Rowling (« Harry Potter ») loua « The Saga of Darren Shan » en termes plus que flatteurs : « Un livre fascinant… une intrigue riche en surprises et coups de théâtre, qui donne envie de lire la suite. » Les jeunes lecteurs accrochèrent aussitôt à l’histoire de Darren et se passionnèrent pour sa plongée dans un monde si étrange et pourtant si proche du nôtre. L’humour grinçant, le traitement très adulte de ces histoires macabres, auxquelles se mêlent les angoisses typiquement adolescentes de Darren et celles de sa famille adoptive du Cirque du Freak, les fascinèrent.

En 2005, Lauren Shuler Donner, productrice de blockbusters comme la saga X-Men, découvrit les livres de Shan grâce au producteur Ewan Leslie, et fut émue par ces histoires qui s’adressent avec tant de pertinence à la jeunesse et en dépeignent si bien les tourments sur le mode épique. Lauren Shuler Donner : « J’ai toujours été intéressée par les vampires, mais « Cirque du Freak » apporte au mythe quelque chose de nouveau, une approche originale. Ces livres, dont chaque chapitre se clôt sur un « cliffhanger », vous tiennent en haleine de la première à la dernière page. » La productrice fut particulièrement séduite par l’amitié inattendue qui naît entre Darren et Larten Crepsley, un vampire de 220 ans qui vieillit dix fois plus lentement que les humains.
Lauren Shuler Donner : « Au-delà de leur caractère hautement divertissant, ces livres ont quantité de choses à nous dire sur l’amitié et la famille. L’auteur s’interroge notamment sur le prix de la loyauté. Darren va chèrement payer sa loyauté aux amis et à la famille qu’il a perdus en devenant vampire. Le Cirque devient sa nouvelle famille, et Crepsley, son père de substitution. » Ewan Leslie, directeur de la Donners’ Company, mesurait les enjeux de l’adaptation : condenser en un seul scénario les nombreux éléments attractifs du cycle : « Nous savions que ces livres contiennent, par beaucoup d’aspects, les germes d’un grand film. Cette série raconte la métamorphose d’un garçon ordinaire en héros, la réalisation magique d’un vœu, des affrontements de créatures fantastiques – toutes choses qui fascinent les ados.

Qui ne souhaiterait jouir des pouvoirs qui échoient à Darren en devenant vampire? » Après avoir obtenu les droits du cycle, Lauren Shuler Donner et Ewan Leslie se tournèrent vers le scénariste/réalisateur Paul Weitz (American Pie, Pour Un Garçon) et le scénariste Brian Helgeland (L.a. Confidential, Mystic River). Lauren Shuler Donner : « Le film s’inspire des trois premiers livres de la série. Brian Helgeland en fit une première adaptation qui collait de près aux textes originaux et était un peu plus noire, un peu plus sérieuse. Nous avons demandé à Paul Weitz de l’alléger et d’y mettre une touche de comédie. » L’assistant du vampire était précisément le genre de projet que Paul Weitz recherchait : un film doté d’une certaine ampleur, faisant appel à l’imagination et à la créativité de ses auteurs et mariant étroitement drame et comédie. Il appréciait deux des réussites majeures de Shan : permettre aux jeunes de s’identifier à des monstres, donner à des personnages hors-normes une chance d’exprimer leur individualité. Il jugeait important de préserver nombre des détails qui plaisent aux fans, mais se refusait à une fidélité aveugle.

Paul Weitz : « Avant même de recevoir ces livres, j’avais en tête de faire un film où un jeune se choisirait un vampire pour mentor. J’ai retrouvé dans ces romans quantité de choses d’une grande noirceur, passablement horribles, qui m’obsédaient quand j’étais enfant. Devenir adulte, c’est entrer dans un univers moral plus ambigu, où les choses cessent d’être en noir et blanc. L’histoire de Darren est une métaphore de ce passage à l’âge d’homme. » Weitz fut également captivé par la relecture que Shan opère d’un folklore séculaire. Paul Weitz : « On a lu quantité de ces histoires et vu des dizaines de films de vampires. Ce qui me plaisait ici, c’était la relation filiale qui se développe entre Darren et Crepsley. Dans leur monde, les vampires ne tuent pas ceux dont ils boivent le sang ; ce sont les vampiriks qui commettent ce forfait.
Ces derniers livrent aux vampires une guerre féroce où les jeunes font figure de pions. » Weitz conçut d’emblée L’assistant du vampire comme un mariage d’effets visuels, de rutilants costumes, d’animatronique de haut niveau et de bonnes vieilles cascades. Une fois l’équipe constituée et le scénario au point, le casting commença…

  1. Synopsis
  2. L'origine du projet
  3. La distribution
  4. Le tournage
  5. La critique d'Alana Chantelune

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