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Aujourd’hui en salles : Thor !

Par Gillossen, le mercredi 27 avril 2011 à 13:31:41

Tournage

Le tournage de Thor a commencé le 11 janvier 2010 à Manhattan Beach par une spectaculaire séquence de combat entre les Asgardiens et les Géants des Glaces. Thor et son marteau y font la preuve de leur puissance, ce qui a donné l’occasion à Chris Hemsworth de mettre en œuvre ses efforts de quatre longs mois d’entraînement.

Le comédien (qui avait sculpté son corps au-delà des attentes et dut perdre un peu de poids au cours des deux semaines précédant le tournage) explique : «Au début d’un tournage, on a tant d’adrénaline pour chaque prise, qu’il n’y a rien de tel que de l’évacuer physiquement. Courir dans ces costumes imposants, transpirer, se battre, se blesser même : voilà de quoi évacuer la pression».

Chris Hemsworth et Andy Armstrong se sont inspirés de Mike Tyson pour mettre au point le style de combat de Thor lorsqu’il manipule Mjolnir. Cela a été une révélation pour le jeune comédien : «J’ai beaucoup pratiqué la boxe et cela m’a donc semblé naturel. On a décidé que Thor devait se battre ainsi : des mouvements d’épaules et de hanches, une posture imposante, les pieds rivés au sol».

Mjolnir est un accessoire majestueux qui résonne du discours solennel d’Odin : «Le pouvoir de Thor appartiendra à celui qui porte ce marteau». Le chef accessoiriste Russell Bobbitt raconte qu’il a fallu près de 200 schémas (de formes variées) et près de 14 semaines de travail pour parvenir à l’aspect final du marteau. Comme pour d’autres éléments caractéristiques de Thor, il a fallu trouver l’équilibre entre un objet contemporain et la réminiscence du travail original de Stan Lee et Jack Kirby.

Bobbitt a également été chargé de concevoir les armes de Sif, des Trois Guerriers, de Heimdall, de Loki, et bien sûr d’Odin. Des versions en caoutchouc de toutes ces armes ont été mises au point pour les cascades.

La fameuse lance d’Odin, Gungnir, est faite de laiton massif et incrustée de dessins dont une représentation de Yygsadril, l’arbre millénaire qui unit les Neuf Royaumes. Dans sa forme finale, l’arme pesait près de 15 kilos. «Anthony Hopkins portait la lance de laiton de 15 kilos tous les jours», se souvient Bobbitt. «Une ou deux fois, je lui en ai donné une version allégée mais à chaque fois il me demandait : “Russell, donne-moi la vraie lance.”»

Lorsque Mjolnir s’écrase sur la Terre, cela provoque un cratère géant aux alentours de Puente Antiguo. Des agents du S. H. I. E. L. D. sécurisent le site avec un dédale de tunnels, où Thor doit livrer un autre combat – une bagarre à mains nues cette fois. Hemsworth se remémore la scène : «Andy et le cascadeur m’ont dit : “Bien, tu viens là, tu lui donnes un coup-de-poing et tu le frappes.” J’ai demandé : “On répète ?” Ils ont dit : “Non, on tourne.” L’idée était que ça ait l’air d’une vraie rixe, pas d’un combat réglé d’avance. C’était vraiment drôle !»

Le combat final prêtait moins à la rigolade, car lorsque Thor et le Destructeur s’affrontent en duel dans les rues d’une Puente Antiguo en ruines, le héros ne combat pas seulement pour sa vie mais aussi pour défendre celles de ses amis venus lui porter secours. «Quand on préparait cette séquence, on était excités comme des gamins», raconte Hemsworth. «C’était le clou de toutes les batailles, l’affrontement du gars le plus solide et du sale type».

Le réalisateur deuxième équipe Vic Armstrong et son équipe avaient fait exploser la majeure partie de la ville quelques jours auparavant et les rues bien ordonnées avaient laissé place à des tas de braises et de verre brisé. Le Destructeur immobile de trois mètres, destiné à être animé en post-production par Wesley Sewell et son équipe d’effets spéciaux, se dressait au milieu de la route. Sur le plateau, Branagh et le premier assistant réalisateur Luc Etienne racontaient à Hemsworth et à ses guerriers Asgardiens le chaos auquel ils devaient être confrontés, alors qu’ils tentaient l’un après l’autre de neutraliser leur redoutable ennemi.

Le Destructeur avait été au service d’Odin durant des années, afin de prévenir toute menace à la paix fragile qui s’était installée. Mais à ce moment de l’histoire, il est évident que quelqu’un d’autre contrôle cet adversaire et son imposante artillerie. «Le nom dit tout», souligne Branagh. «C’est un monstre de puissance sans âme, violent et destructeur. Une armure vide incarnée par celui qui le contrôle. Elle fait une apparition saisissante dans le film : il faudra le voir pour savoir ce qu’il advient !»

Il y a en effet plus d’un élément inattendu dans Thor. Le casting, qui réunit plusieurs acteurs oscarisés, en fait partie. Quant à l’équipe technique, elle ressemble à un Who’s who des professionnels les plus reconnus du secteur.

Le fait qu’un projet de cette envergure soit porté par l’un des interprètes les plus brillants du plus grand dramaturge anglais (en d’autres termes, Shakespeare) peut décontenancer les admirateurs du genre. Mais pas autant qu’elle a pu surprendre l’intéressé.

Kenneth Branagh conclut : «Ce projet rassemblait tout ce que j’aime : un héros tête brûlée qui doit se frotter à son passé et surmonter une relation difficile avec son père. On y voit de nombreux Européens s’étriper à mort et très franchement, cela m’a beaucoup rappelé Henry V. Je me suis dit que j’étais un peu en terrain connu. D’une certaine manière, j’ai démarré ma carrière avec des films de super-héros, la seule différence c’est que les gens y parlaient une drôle de langue».

  1. Synopsis
  2. Les origines
  3. Le déroulement
  4. D'un monde à l'autre
  5. Tournage
  6. Un héros Marvel
  7. La critique de Witch

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