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Aujourd’hui dans les salles : Dragons !

Par Gillossen, le mercredi 31 mars 2010 à 13:29:30

Le monde de Dragons

Les Vikings :

Vikings et dragons habitent sur l’île de Beurk deux mondes distincts dont la rencontre ne peut qu’être violente et destructrice.
Dean Deblois : « Sitôt débarqués sur cette île, les Vikings ont été la cible des dragons. Depuis quelque 300 ans, ceux-ci leur volent leur nourriture et endommagent leurs maisons. » C’est dans ce monde hostile qu’est né Harold, fils unique du chef Stoïk. Malgré tous ses efforts, cet adolescent n’a jamais réussi à s’intégrer et toutes ses tentatives pour acquérir une légitimité aux yeux de la tribu ont tourné à la catastrophe. Pour lui épargner de nouveaux déboires, son père le met en apprentissage chez le forgeron Gueulfor. Le spectateur, plus malin qu’un Viking, a bien compris, lui, qu’Harold était plus subtil, plus sophistiqué que son entourage. Mieux encore, précise DeBlois, « Harold est arrivé à un stade où il ne cherche plus l’approbation de son père et le respect de sa communauté. Il s’est endurci et a appris à se défendre par l’humour. » Après avoir choisi Jay Baruchel pour interpréter Harold, les réalisateurs donnèrent à son père Stoïk la voix de Gerard Butler. Chris Sanders : « Nous avons décidé, avec Gerard, que Stoïk aimait son fils. Ce n’est pas par honte qu’il le cache, mais pour le protéger et l’empêcher d’affronter précocement un dragon qui n’en ferait qu’une bouchée. » Mettant en commun leurs idées, Butler et les réalisateurs ajoutèrent au vigoureux Stoïk une touche d’humour et une plus grande sollicitude paternelle qui compensent sa puissance physique et son autorité de leader.

« L’infatigable Gerard a énormément apporté à son personnage et nous a fourni un matériau très riche. Ce super- Viking au coeur d’or est ainsi devenu l’un des personnages les plus nuancés et les plus changeants du film », expliquent les réalisateurs. Jeffrey Katzenberg souhaitait travailler avec America Ferrera depuis la série « Ugly Betty », et c’est donc à elle qu’a été proposé le rôle de la fière Astrid.
Bonnie Arnold : « Ce personnage n’existait pas dans le livre, mais il nous a paru essentiel d’introduire une héroïne à laquelle nos spectatrices puissent s’identifier. Astrid, meilleure jeune chasseresse de dragons de la tribu, est très différente d’Harold, qui se prend pour un parfait raté. Au début, bien qu’elle se montre assez dure avec lui, on devine chez elle une tendresse cachée qui ne demande qu’à se manifester. »

Dean Deblois : « Astrid est la jeune Viking idéale. Elle croit comme ses parents que les dragons seront toujours des ennemis et que la génération montante doit se préparer sérieusement au combat. Elle voudrait que chacun fasse le même effort et n’apprécie pas l’apparente nonchalance d’Harold. »
America Ferrera : « Face à un dragon, Astrid garde son sang-froid et sa concentration. J’aime que les livres de Cressida incitent les jeunes à se poser ce genre de question : « Quels sont mes dragons ? Ai-je raison de les craindre ? Comment dépasser cette peur ? » C’est ce que des récits Jeunesse et des films comme Dragons peuvent faire de mieux : mettre en lumière des problèmes difficiles et les rendre accessibles aux enfants. »

Les dragons :

Dragons s’ouvre sur un raid nocturne où des hordes de dragons de diverses espèces bombardent l’île de Beurk, rasant les maisons des Vikings et s’emparant de leur bétail. Dean Deblois : « Il fallait commencer par une séquence à grand spectacle pour mettre tout de suite en place le conflit central du film ainsi que le côté action/aventure fantastique. »
Bonnie Arnold : « Dans le livre de Cressida Cowell, les dragons parlent leur propre langue, mais nous avons choisi très tôt de leur ôter cette faculté et de souligner leur animalité pour les rendre encore plus menaçants et plus indomptables. Pour illustrer leurs personnalités, les animateurs ont dû s’appuyer sur leurs caractéristiques physiques, leurs façons de se déplacer, leurs expressions, toutes choses que la 3D est si apte à rendre. » Les réalisateurs ont défini six espèces de dragons, introduites brièvement dans cette première attaque, puis présentées de façon détaillée dans les scènes d’entraînement au combat. Un « Manuel des dragons », qu’Harold feuillette attentivement nous donne aussi une idée de l’extraordinaire diversité de ces espèces et de leur omniprésence sur l’île. Durant l’attaque, Harold réussit à abattre un des dragons, exploit qui passe inaperçu dans le chaos ambiant. Va-t-il l’achever pour prouver qu’il est enfin devenu un homme ?

Jay Baruchel (Voix de Harold) : « Il est censé tuer la bête, mais celle-ci lui jette un regard si émouvant qu’il n’en a pas le courage. Il réalise alors que les dragons ont autant peur des Vikings que ceux-ci ont peur des dragons. Il le laisse donc en vie, avant de nouer avec lui un lien d’amitié qui deviendra de plus en plus magique. » Cette première rencontre marque aussi un tournant décisif dans l’évolution du jeune Viking.
Chris Sanders : « À cet instant précis, Harold réalise qu’il ne pourra jamais répondre aux attentes paternelles. Il ne deviendra pas ce Viking qu’espérait son père. » C’est dans le deuxième acte du film que notre héros, entraîné dans une « double vie » complexe mais éclairante, comprendra la différence fondamentale entre « apprendre à tuer son ennemi » et « apprendre à l’aimer ». Krokmou, le dragon ennemi/ami, appartient à cette race mystérieuse et redoutable de dragons noirs dont les attaques sont virtuellement imparables : les Furies Nocturnes.

Dean Deblois : « Les Vikings les craignent plus que tout au monde car rien n’annonce leur venue. Ils surgissent des ténèbres, lâchent leurs missiles de feu, puis se fondent dans la nuit. Krokmou a un profil aérodynamique, un regard pénétrant et une grâce féline qui fait penser à une panthère noire ou à un loup. » Gronk est le plus comique des dragons avec son profil ventru, digne d’un hippopotame, et ses petites ailes dérisoires. Paresseux à l’extrême, limite débile et sujet à de fréquents assoupissements, il n’en est pas moins dangereux car susceptible de cracher sur ses ennemis des flots de lave incandescente. La Vipère est un dragon multicolore, aussi rutilant qu’un perroquet.
Diaboliquement vicieuse, cette variété ne dispose heureusement que d’un champ visuel réduit, qui limite son aptitude au combat. Le Hideux Braguettaure est le plus grand des dragons. Il possède deux têtes, mais, à l’inverse des scénaristes/réalisateurs Sanders et DeBlois, celles-ci s’accordent rarement et manquent donc le plus souvent leurs objectifs. La Terreur Terrible est le chihuahua des dragons. Minuscule et indisciplinée, incapable de couvrir de grandes distances, cette variété se contente le plus souvent de picorer de-ci de-là, sans faire trop de dégâts.
Le Cauchemar Monstrueux est la variété qui se rapproche le plus de l’idée qu’on se fait communément des dragons. C’est le « dragon alpha », belliqueux, toujours prêt à attaquer l’homme, et d’autant plus dangereux qu’il se transforme alors en une gigantesque boule de feu. Exhibitionniste et vaniteux, avec un côté rock star prononcé, il adore affronter les Vikings en public et multiplier les effets pyrotechniques pour impressionner les spectateurs.
Chris Sanders : « Chacun de nos dragons possède des traits distinctifs, des armes qui lui sont propres. Aucun ne ressemble à l’autre, aucun ne réunit toutes les qualités de l’espèce, et chacun se distingue par une faille spécifique. »

  1. Synopsis
  2. La génèse du projet
  3. Le monde de Dragons
  4. La conception
  5. Les personnages et les dragons
  6. La critique de Witch

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