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Aujourd’hui dans les salles : Blanche Neige !

Par Gillossen, le mercredi 11 avril 2012 à 16:00:00

Un combat de reines

Dans le cadre de cet univers méticuleusement pensé, se déroule une aventure trépidante où une princesse protégée apprend à s’adapter au monde, hors des murs du palais royal. Grâce à ses hôtes de la forêt, Blanche Neige commence à se prendre en charge au cours de scènes d’action échevelées. Comme à son habitude, Tarsem Singh tenait à l’authenticité. Il précise : « Je voulais de vrais combats physiques avec de vraies armes et une vraie agressivité. Plus que tout, je voulais que les acteurs soient partie intégrante des moments d’action et d’aventure du film. » Les acteurs ont donc subi des mois d’entraînement intensif pour des scènes d’action éreintantes nécessitant des combats à l’épée, des acrobaties, des chevauchées au galop, et bien plus encore. Armie Hammer raconte : « Cela prenait cinq jours par semaine, avec presque six heures par jour de combats à l’épée. J’avais les ampoules et les calosités pour le prouver ! J’ai appris à faire un salto arrière et avant avec une épée en main, ainsi qu’un saut de côté et une vrille : autant de choses que je ne savais pas faire avant. J’étais constamment excité par ce que l’on allait devoir réaliser après. Mon plus grand plaisir a été de monter un cheval lancé au grand galop au beau milieu du plateau. » Lily Collins ajoute : « Il y avait beaucoup d’entraînement au combat dans ce film. Nous nous sommes battus à l’épée, nous avons lutté à mains nues, exécuté des acrobaties et suivi tout un entraînement physique. Nous avons fait de la gymnastique, nous avons couru et soulevé des poids. C’était particulièrement intensif. »

Jean Frenette, le coordinateur des combats, a appris aux acteurs les bases, étape par étape. Il explique : « C’est une question de progression. Au début, cela ressemble à un camp d’entraînement militaire. Le processus de répétition aide les acteurs à prendre confiance en eux et à accroître leur niveau de compétence avec le temps. Nous voulions les entraîner sérieusement sans dépasser leurs limites et les épuiser. Cela ressemble beaucoup à la préparation d’un athlète pour une compétition. » Marc Desourdy, coordinateur des cascades, ajoute : « Lily et Armie ont été formidables. Ils sont parfaitement coordonnés et talentueux. Ils apprennent rapidement. Lily a tenu à faire ses propres cascades. Nous lui avons fait travailler les sauts et les figures acrobatiques. Et nous avons fait la même chose avec Armie. Lorsque vous les voyez se battre à l’épée en gros plan, ce sont bien eux. » Bernie Goldmann commente : « Tout ce travail a payé dans les scènes d’action, qui paraissent tout à fait naturelles pour nos acteurs. En les regardant, on oublie facilement tout le travail fourni en amont. Lily et Armie ont répété et se sont entraînés sans relâche. Ils y ont investi tant de temps que lorsque l’on a tourné les scènes, ils étaient parfaits. »

Parmi les idées novatrices de Tarsem Singh, il y a une série de scènes d’action qui requiert une préparation complexe et de l’audace au plan physique. Le réalisateur a imaginé qu’après avoir été exilés du village à cause de leur taille, les nains ont développé une obsession à ce sujet. Afin de compenser leur petite stature, ils se sont mis à commettre leurs larcins montés sur des échasses. Marc Desourdy a trouvé à Toulouse un groupe de casse-cous sur échasses et leur a demandé d’entraîner les acteurs à se battre sur échasses. Marc Desourdy raconte : « Ils étaient incroyables. Ils ont appris à nos acteurs à marcher, courir et sauter avec des échasses. Les cascades qu’ils ont exécutées sont sensationnelles, c’est du jamais vu. Le public va vivre une expérience inoubliable. »

Le spectaculaire climax du film se déroule dans la salle de bal où l’on doit célébrer le mariage entre Blanche Neige et le Prince Charmant. Tarsem Singh voulait amplifier l’atmosphère festive avec un numéro musical ébouriffant dans le style de Bollywood. Il a choisi une chanson pop de la fin des années 60, « Love » de Nina Hart. Il explique : « J’avais cette chanson en tête depuis le début mais on n’arrêtait pas de me dire que je n’obtiendrais pas les droits. Finalement, on les a eus peu de temps avant de tourner la scène. Quand j’ai su que Lily savait chanter, je lui ai fait enregistrer une version de cette chanson pour le film. Elle a été formidable. Il fallait absolument inclure cette version dans cette grande scène de danse ». Le chorégraphe Paul Becker est intervenu lors de la préproduction du film pour élaborer le numéro qui impliquait tous les acteurs, plus de 200 figurants. Il explique : « Lily se lance tout à coup dans la chanson et la danse, et tout le monde se demande ce qui lui prend. Et puis, en douceur, les nains se joignent au numéro et tout le monde finit par danser. C’est une énorme fiesta. » Paul Becker a chorégraphié la danse à la manière des inoubliables numéros hollywoodiens de Busby Berkeley, célèbre chorégraphe et réalisateur américain (1895 – 1976), avec les caméras filmant du dessus les figures tourbillonnantes exécutées par les danseurs. Lily Collins raconte : « C’était un grand moment. Cela ressemblait à un énorme clip avec des centaines de gens dansant autour de moi. Jamais je n’aurais cru pouvoir faire un numéro comme celui-là. C’était tout simplement extraordinaire ! »

La musique du film, tout à tour inquiétante, exaltante et poignante, a été composée par le musicien oscarisé à huit reprises, Alan Menken, à qui l’on doit les musiques inoubliables de nombreux films dont quatre films d’animation Disney, La Petite Sirène, La Belle Et La Bête, Aladdin et Pocahontas. Il observe : « Le sujet de Blanche Neige présentait certains points communs avec des films dont j’avais composé la musique précédemment, mais le traitement est très différent. Ce film a cela d’unique qu’il possède la beauté visuelle et la sophistication de la mise en scène de Tarsem Singh, combinées à l’innocence et à la fraîcheur d’un conte de fées ancestral souvent raconté. C’est un nouveau genre de conte de fées, élégant, drôle et très original. » Tarsem Singh a donné deux indications au compositeur avant qu’il ne commence à travailler. « Il m’a dit de m’approprier la musique, et qu’il me faisait pleinement confiance. Cette liberté artistique a rendu ce projet particulièrement attrayant et amusant pour moi. La deuxième chose, c’est qu’il m’a demandé de développer une musique thématique qui accompagne et renforce les personnages et l’histoire. C’est inhabituel de nos jours. Il voulait des thèmes musicaux francs et marqués, et cela me plaisait aussi beaucoup. » Pour la belle et pure Blanche Neige, Alan Menken a créé une musique purement émotionnelle, bouleversante quand la jeune fille prend pour la première fois conscience de la pauvreté des habitants de la ville, ou qui s’envole lorsqu’elle tombe amoureuse du Prince au premier regard. Le compositeur explique : « Nous ne faisons pas dans la nuance : il fallait de la couleur, quelque chose d’évident et de marqué. Une fois les thèmes établis, j’ai développé la musique en les entrelaçant. Les nains sont par moments un peu comme les Marx Brothers, leur thème musical souligne donc leur nature comique. Quand on rencontre la Reine pour la première fois à la Cour, le thème est très formel, solennel, comme la musique de Mozart. Le Prince est introduit par des cors de chasse, naturellement associés à la noblesse. »

L’imagination de Tarsem Singh transporte les acteurs comme le public dans un univers pétillant et fantastique. Lily Collins remarque : «Tout le monde adore les bons contes de fées. Ils vous projettent dans un monde où l’on rit, où l’on peut avoir peur et où l’on peut simplement être émerveillé. Notre Blanche Neige est une histoire multigénérationnelle : c’est ce qu’un conte de fées est supposé être, quelque chose qui fait plaisir à toutes et à tous. » Julia Roberts acquiesce, en ajoutant : « Je pense que le public va se laisser emporter par le film. Ils n’ont plus qu’à s’installer confortablement et à voyager dans un univers merveilleux pendant deux heures. » Tarsem Singh espère surtout que le public va être le premier spectateur des défis relevés par l’équipe et les acteurs. « Mon objectif principal est de réussir un film familial qui procurera beaucoup de plaisir aux gens. Ce fut un privilège de pouvoir revisiter avec créativité un classique qui signifie tellement pour nombre de générations. J’espère vraiment que le public appréciera ce que nous avons inventé. »

  1. Synopsis
  2. Une nouvelle version
  3. Place au Merveilleux
  4. Un royaume enchanté
  5. Un combat de reines
  6. L'avis d'Alana Chantelune

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