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Philip Pullman prône le retour du rationalisme !
Par Gillossen, le lundi 17 mars 2008 à 08:12:15
On peut être journaliste pour le Times Online, et faire de grosses bourdes ! Comme demander à Philip Pullman, si son père, pilote mort en 1953 dans le crash de son avion, avait reçu sa médaille, la Distinguished Flying Cross
pour s'être écrasé !
Evidemment, il s'agissait de saluer le courage, l'honneur et la bravoure de ce père que l'auteur a vu disparaître quand il avait 7 ans seulement. Alors que son nouveau roman, One Upon A Time in the North se prépare à sortir, certains ont déjà pu y jeter un œil, tout comme le journaliste en question. On apprend ainsi que Lee Scoresby tombera amoureux et que l'ennemi est cette fois représenté par une compagnie pétrolière. Pas de quoi être véritablement étonné connaissant Pullman et sa passion pour la défense de l'environnement ! Au passage, on apprend que son western préféré n'est autre que Les Sept Mercenaires...
Pour lui, aujourd'hui, les choses ont changé : c'est bien le monde entier qui peut être détruit, et pas le village d'un paysan par un envahisseur du temps de l'Antiquité. Au 16eme siècle, on pouvait se réfugier dans le Nouveau Monde. Au 18eme siècle, c'était au tour de l'Australie, un pays continent, de pouvoir servir de refuge à certains. Aujourd'hui, c'est terminé.
Et si Philip Pullman a pu installer chez lui une pompe à chaleur, tout le monde ne peut pas se le permettre, et il en est bien conscient. Selon lui, c'est l'État qui devrait prendre ses responsabilités et encourager ce type d'installation. Mais il n'a pas le courage de rompre avec cette folle obsession du marché. Il vénère le marché. C'est désespérément destructeur.
Et pourtant, certains des héros de son nouveau livre n'en sont pas moins pour autant des agents du fisc !
Les histoires continuent d'avoir une importance énorme à ses yeux, y compris l'Ancien Testament par exemple : De merveilleuses histoires !
Mais, précisement, ce sont pour lui uniquement des histoires, contrairement à la vision des critiques catholiques : Ils ne les considèrent pas comme des histoires. Ils les traitent comme une vérité scientifique ou de l'Histoire. Ils ont oublié comment lire.
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