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Jacqueline Carey enchante le quotidien

Par Witch, le lundi 7 octobre 2013 à 23:47:02

Autumn bonesJacqueline Carey, dans un article sur le site Lytherus, s'explique sur la manière dont elle crée ses mondes de fantasy.
L'auteur de Kushiel fait un parallèle entre la manière dont elle a créé son monde de fantasy historique démarrant dans une Europe alternative et son monde d'urban fantasy Agent of Hel situé de nos jours aux Etats-Unis.
Elle précise d'ailleurs que sa fantasy urbaine se situe plutôt dans un monde rural. Nous connaissons tous les limites de cette classification urbaine, n'est-ce pas ?
Bien qu'elle ait cru que le travail serait plus simple pour Autumn Bones, un roman qui prend place autour de son quotidien, et qu'elle ait dû faire un travail de recherche beaucoup moins développé que pour Kushiel, car il lui suffisait de traverser la rue, d'aller voir un concert et de prendre des notes sur l'humeur et le ton de l'évènement, il n'en reste pas moins que le fait d'ajouter de la magie à des lieux que l'on connait éprouve autant l'imagination que de créer un monde de toutes pièces.
Il faut commencer à voir son monde familier avec des yeux nouveaux, le peupler de divinités, d'ogres, de fées, de géants du givre, de loups-garous, de vampires, d'êtres mythologiques. De plus, il faut que les personnages soient totalement intégrés dans la société, et il est donc important de parsemer son roman d'éléments de pop-culture pour leur donner une crédibilité supplémentaire. Et les questions qui se posent à leur propos sont différentes, par exemple : comment une jeune femme de vingt- quatre ans, élevée par une mère célibataire gavée de programmes de télévision comme Gilmore Girls et Project Runway pourrait concevoir l'idée de sortir avec un vieil immortel de six cents ans.
Elle essaie aussi de donner chair à ce qui fait la vie d'une petite ville du Middle West américain : la façon dont la rumeur se répand comme un feu de forêt, les relations malaisées entre touristes et autochtones, et combien l'atmosphère complète du lieu évolue selon les saisons.

Pour conclure, l'auteur explique qu'En fin de compte, dans la mesure où le processus créatif est concerné, ce n'est pas important que j'écrive une fantastique épopée tentaculaire située sur un continent lointain et à une époque tout à fait différente, ou une histoire contemporaine plus fantaisiste qui se passe dans mon arrière-cour. Il faut beaucoup d'imagination et de savoir-faire pour donner vie à l'une et à l'autre, et les deux sont les travaux de l'amour.

Merci à Zaebas de m'avoir signalé cette brève et d'avoir préparé sa rédaction.

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