Brandon Sanderson a rendu hier un vibrant hommage à Terry Pratchett à l'occasion de l'anniversaire de ce dernier.
Pratchett n'est pas seulement drôle, Pratchett est transcendant, avance l'auteur de Fils-des-Brumes, tout en le comparant à ses confrères en ajoutant Il y a beaucoup d'écrivains drôles. Certains sont hilarants. Quelques-uns sont bons pour vous faire réfléchir pendant que vous lisez. Mais la plupart des humoristes, aussi brillants qu'ils soient, ont du mal avec leurs intrigues. Si je mets le livre en abyme, je me souviens des rires, mais ne ressens aucune urgence à revenir. Ces récits ne plantent pas leurs crochets en moi, ils n'ont pas cette accroche, comme la gravité, qui construit une bonne intrigue. En bref, ils ne me font pas penser, les yeux rougis à 3h00 du matin, que je dois lire un chapitre de plus.
Mais Sanderson revient sur le manque de reconnaissance de Prachett. Appuyant son argumentation sur les prix que l'auteur du Disque-Monde n'a jamais reçu comme le Hugo, le Nebula, ou le World Fantasy award qui sont les trois distinctions majeures du monde de l'imaginaire. Se pourrait-il que nous soyons tellement à l'aise avec Pratchett que nous le prenions pour acquis ?, s'interroge l'auteur. Mais toujours est-il que pour Sanderson La chose la plus proche de Pratchett ici-bas est Shakespeare, rien de moins. Et pour finir cet hommage dithyrambique, l'auteur conclut en disant que dans cinq cents ans, ce ne sera pas les prix Nobel qui seront étudiés. Mais ce type.

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