Un billet tiré du célèbre quotidien anglais The Guardian évoque notre genre de prédilection...
Dans celui-ci, Damien G. Walter, lui-même auteur, revient sur l'idée qui veut que la littérature fantasy - mais aussi la Science-Fiction - soit avant tout une littérature destinée à l'évasion. Les lecteurs seraient-ils donc de grands enfants ayant peur de grandir, encouragés par des auteurs vivant souvent sur le même modèle ? Beaucoup d'autres lecteurs éviterait justement la fantasy pour cette raison, pour ce prétendu refus d'affronter la réalité.
Mais, citant plusieurs auteurs, dont China Miéville, Walter met en doute cet état de fait. Il évoque également ce que Catherynne M. Valente décrit comme du mythpunk, un mélange de fantasy, de mythe et de conte, le tout selon un schéma postmoderne, une narration non-linéaire, et autres caractéristiques qui selon lui contribuent à rapprocher les genres. Ainsi, la fantasy et la littérature de l'imaginaire peut à nouveau évoquer la vérité et la réalité de notre époque.
Mais n'y-a-t-il pas eu de tout temps des œuvres jouant le rôle de miroir d'une époque ?

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