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Arte se met à l’heure de Gormenghast !

Par Gillossen, le mercredi 30 décembre 2009 à 08:36:44

GormenghastQue demander de plus pour fêter le nouvel An ?
Ce week-end, comme vous l'avez sans doute remarqué, Arte diffuse, à raison de deux épisodes samedi et deux épisodes dimanche, le tout à 20h45, la mini-série anglaise Gormenghast, adaptée des romans de Mervyn Peake. Un vrai délice, datant de l'an 2000, porté par un casting prestigieux (Christopher Lee, Ian Richardson, Jonathan Rhys Meyers, etc...)... comment refuser ?
De plus, une rediffusion est prévue dans l'après-midi du 13 janvier. Le dimanche soir, un documentaire inédit Christopher Lee, l'élégance des ténèbres, sera également diffusé après le quatrième et dernier épisode, à partir de 22h50.

Dans un comté biscornu, un roturier dévoré d'ambition intrigue pour évincer l'héritier légitime du domaine. Un classique délirant de la fantasy britannique, dans une adaptation royale de la BBC, avec Jonathan Rhys Meyers et Christopher Lee.
En des temps reculés aux allures médiévales, le château de Gormenghast semble assoupi pour l'éternité dans un rêve - ou un cauchemar - poussiéreux. Cloîtrés dans leur forteresse labyrinthique, les d'Enfer traînent leurs querelles intestines, leurs rites inflexibles et leur ennui congénital dans un présent figé, tandis qu'aux abords du château un peuple exsangue et accablé de fléaux s'échine à maintenir le train de vie seigneurial. Survient un héritier surprise, baptisé Titus, dans l'indifférence la plus totale... ou presque. Car, dans les profondeurs des cuisines, Finelame, un marmiton sans scrupules, est déterminé à prendre sa place, et entreprend de se frayer un chemin sanglant pour accéder au trône. Fuce, le fidèle serviteur de la famille d'Enfer, saura-t-il enrayer son irrésistible ascension ?

Sanguinolente et drôle, absurde et fantasmagorique, la trilogie de Gormenghast, dont le premier tome fut publié en 1946 par Mervyn Peake, est devenue outre-Manche un classique de la fantasy. Avant la diffusion de cette minisérie, applaudie en Grande-Bretagne par le public et par la critique, la plupart de ses fans jugeaient la saga inadaptable à l'écran. Car, s'il rappelle ici Tolkien, là Dickens, Poe ou Wodehouse, Mervyn Peake a surtout laissé libre cours à une imagination sans limites. Pariant avec justesse sur la richesse foisonnante de son univers, mais aussi sur la force épique et comique de ses héros, la BBC a mis les petits plats dans les grands, avec des décors, des costumes, une musique et une photographie également somptueux. Folie, meurtres, amours, secrets et catastrophes s'enchaînent à un rythme d'enfer. Outre Jonathan Rhys Meyers séduisant, ô combien !, dans son rôle de vilain, et l'immense Sir Christopher en dérisoire chevalier du bien, la fine fleur du petit écran britannique incarne avec jubilation l'effroyable tribu de Gormenghast.

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