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Dandadan

Titre VO: Dandadan (Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Yukinobu, Tatsu

Dandadan - 1

Momo Ayase et Ken Takakura sont deux lycéens que tout oppose.
Tandis que la première ne croit qu’aux esprits, le second ne jure que par les extraterrestres. Incapables de se convaincre, ils se lancent alors un défi : Momo devra se rendre dans un hôpital où des créatures de l’espace sont censées se trouver, et Ken dans un tunnel hanté… Or, chacun va faire une rencontre d’un autre genre qui va bouleverser leur vie et lier leur sort. C’est le début d’une romance survoltée où l’occulte, le paranormal et le surnaturel se bousculent dans un chaos haletant !

Dandadan - 2

Okarun, le nerd de service, et la pétillante Momo forment désormais un improbable duo ! Leur objectif est clair : dégommer Mémé-Turbo, l’esprit à l’origine de la malédiction qui a frappé Ken. Sur le papier, leur plan était simple, il suffisait de la défier à la course, l’éloigner de son repaire pour l’affaiblir puis l’éliminer ! Mais au moment d’atteindre leur but, un ennemi de taille fait son apparition : le jibakurei, un crabe gigantesque qui s’élance à leurs trousses !

Dandadan - 3

La belle et populaire élève du lycée, Aira, a ramassé l’une des “boules“ d’Okarun, sans savoir de quoi il s’agissait. Depuis, elle est devenue capable de percevoir les phénomènes paranormaux et se croit investie d’une mission sacrée. Elle tend un piège à Momo, persuadée que cette dernière est un démon qu’il faut éliminer. Mais son plan est vite contrarié lorsqu’un esprit surgit et la vise tout spécialement.
Qui est donc cette “acrobate à la chevelure soyeuse“ et pourquoi s’en prend-elle à Aira ?!

Dandadan - 4

Déterminés à s’emparer du précieux attribut d’Okarun, les Serpos frappent à nouveau ! Cette fois-ci, ils surgissent au lycée et emprisonnent le jeune homme dans une dimension parallèle ! Heureusement, il est secouru par Aira en qui s’est éveillé le pouvoir de l’Acro-soyeuse et ils sont bientôt rejoints par Momo. Mais alors que le combat fait rage, les Serpos fusionnent avec leurs sbires : le démon de Dover et Nessy, le monstre du loch Ness !

Dandadan - 5

Suite au mystérieux incident qui a frappé sa famille, Jiji est persuadé que sa demeure est maudite. Momo et Okarun se rendent donc dans la ville thermale où il vit pour mener leur enquête. Après inspection de la maison, la jeune médium ne trouve à première vue rien d’anormal mais de leur côté, les garçons découvrent une pièce cachée couverte d’amulettes…
Ils sont alors attaqués par le clan Kitô, les gardiens de ces lieux, bien décidés à faire des trois lycéens des offffrandes lors d’une cérémonie !

Dandadan - 6

Après une chute dans le terrifiant sous-sol de sa maison, Jiji se retrouve possédé par l’OEil maléfique, l’esprit vengeur d’un petit garçon autrefois sacrifié au Dieu- serpent par les fanatiques du clan Kitô. Tandis qu’Okarun reste pour lui faire face, Momo réussit à remonter à la surface.
Une idée astucieuse lui vient afin d’attirer le serpent géant à l’extérieur, mais même en admettant que son plan fonctionne, réussira-t-elle à le vaincre et à secourir ses amis ?!

Dandadan - 7

Bien que Seiko soit parvenue à emprisonner l’OEil maléfique dans Tarô, le mannequin d’anatomie, la terrible entité occupe toujours le corps de Jiji. Et comme si ça ne suffisait pas, ils s’aperçoivent qu’au moindre contact avec l’eau froide, le jeune lycéen se transforme, tandis que l’eau chaude le ramène à lui. Une seule solution pour Momo : demander à Okarun et à Aira d’emménager chez elle pour l’aider à surveiller Jiji, le temps que l’exorcisme ait lieu !

Dandadan - 8

Choqué par son incapacité à défendre Momo contre l’OEil maléfique, Okarun est plus que jamais décidé à gagner en puissance. Il s’en remet alors à Mémé-Turbo. Rejoints par Aira, ils s’introduisent de nuit dans la salle de musique du lycée, quand soudain les portraits des grands compositeurs s’animent et les attaquent ! Cet entraînement très spécial portera-t-il ses fruits ?!

Dandadan - 9

à venir

Critique

Par Benedick, le 17/10/2022

Dandadan est un curieux mélange des genres.
Avec la présence de créatures surnaturelles, de médiums et d’extra-terrestres tout droit sortis d’une série Z déviante, les genres de l’imaginaire semblent mixés sans retenue. Néanmoins, ce qui donne sa singularité à ce manga, c’est plutôt une symbiose réussie de romance adolescente, d’effets comiques et de surprenantes péripéties irréelles.
Dans les œuvres fantasy jeunesses, ou même grand public, intercaler des éléments romantiques ou comiques peut plomber un bon récit d’action si le dosage est maladroit. Dandadan dépasse cet écueil et peut même susciter un sincère ressenti d’originalité. Ici, impossible de dissocier le triumvirat « action-sentiment-humour », difficile de prendre en défaut Yukinobu Tatsu sur un éventuel cahier des charges ultra-voyant. Il propose un subtil équilibre de ces éléments associés au « divertissement standard ». Le talent graphique de l’auteur est pour beaucoup dans ce sentiment de maîtrise. Yukinobu Tatsu délivre des compositions claires et variées lors des dialogues, des contrastes puissants lorsque le surnaturel se déploie et il offre avec parcimonie des déformations stylisées lors des phases d’action. Si le design des créatures surnaturelles est bien marqué dans l’étrange, nos protagonistes, Momo et Ken, sont dessinées avec une touche de charme et de style tout en conservant une apparence d’adolescents urbains plausibles.
Ce couple de héros, uni par la passion pour l’étrange, va être le fil de conducteur d’une succession d’événements menés tambour-battant. Il y a un bel équilibre dans ce duo, aucun des deux ne prend le pas sur l’autre dans l’intrigue, l’humour ou les prouesses mystiques. Une relation affective qui se construit par petites touches en pleine aventure fantasque qui flirte avec le grotesque. Le mangaka montre d’ailleurs une certaine malice dans ses choix, en étant ni trop convenu, ni trop scabreux.
Après deux tomes, pas d’introduction de factions ésotériques, d’antagoniste à long terme ou de système de progression magique. Cela participe à la spontanéité du titre mais pourrait donner l’impression, pour l’instant, d’une direction narrative en roue libre. Ce qui n’est pas forcément un mal si la série continue à renouveler ses idées de situation et entretenir cette ambiance charmante, un peu absurde et survoltée de fantasy urbaine à la Japonaise.
Cette impression de “roue libre” se dissipe petit à petit, l’auteur développant ses rebondissements dans un chaos qui paraît finalement savamment ordonné. Le lecteur reste en haleine de bout en bout et au bout de 8 volumes, le rythme du manga n’a toujours pas faibli, ce qui en soi n’est pas loin de représenter un véritable exploit.

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