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Blood and steel

Titre VO: Blood and steel (Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Unicorn Studio
Blood and steel

Blood & Steel

Le jeune escrimeur du clan Qingcheng, Yan Heng est descendu de la montagne pour « tester son épée » : il a blessé grièvement Chen « le sabre démoniaque » au cours d’un duel, ce qui lui a permis d’être promu au rang de « disciple avancé ».

Un corps d’expédition venu de Wudang a apporté une plaque en bois sur laquelle est gravé « invincible sous le ciel, supérieure dans le monde des arts martiaux ». Ils ont gravi le mont Qingcheng avec l’intention d’en découdre !
Song Dehai, persuadé d’avoir toutes les qualités pour être promu à la tête du clan Qingcheng, a été vaincu par Xi Zhaoping de l’école Wudang qui lui a brisé le bras droit, mettant ainsi fin à sa carrière d’escrimeur.

Les « corbeaux noirs », le corps expéditionnaire de Wudang, possèdent une force guerrière et une envie de meurtre qui dépassent l’imagination et font trembler les escrimeurs de l’école Qingcheng !

Blood and steel

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Le clan doit faire face à la situation la plus périlleuse de son histoire. Le grand maître de l’école, He Zisheng, décide alors d’affronter en duel le numéro 2 de Wudang, Ye Chengyuan !
C’est un duel à mort : les épées « Tigre et Dragon » contre les épées « Eau et Feu » ! Une bataille féroce, qui déterminera l’avenir de tout le clan est engagée. He Zisheng, abandonné par sa vue, sera tué par son adversaire.
Les « corbeaux noirs » de Wudang décident alors d’exterminer tous les disciples de Qingcheng.
Au milieu de ce bain de sang, Yan Heng va s’enfuir sur ordre de son maître.


Poursuivi par le redoutable Xi Zhaoping, il sera secouru par le charismatique et mystérieux Jing Lie.

Cette rencontre va amener ces deux personnages vers un nouveau chemin plein d’aventures et de nouveaux combats…

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Les “corbeaux noirs” de Wudang sont dans le Sichuan. Ils ne vont pas se contenter de leur victoire sur Qingsheng. Leur prochain objectif est une école réputée pour ses techniques de lance…les Monts Emei !
Ye Chenyuan se moque de savoir si l’école Emei va se rendre ou s’il va falloir encore commettre un massacre. Il veut seulement savoir s’il y a un autre He Zisheng dans ces montages !

Yan Heng a subi un énorme traumatisme. Il est devenu compagnon de Jing Lie, pratiquant d’arts martiaux exotiques, qui lui a sauvé la vie. Yan Heng avant de juré de se venger du clan Wudang, il va suivre Jing Lie dans un voyage fait de sang et d’acier ! La prochaine étape : Chengdu.

Les “Serpents” de Wudang forment un réseau d’espionnage dans toute la ville. Ils sont juré de découvrir qui était le “Chasseur” !

Dans le même temps, une femme épéiste est arrivée du Japon : elle recherche Jing Lie avec acharnement, Koreiran Shimasu, du Kage Ryu, entre en scène !

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“Je dois réparer la faute que j’ai commise.”

Yan Heng vient à peine d’arriver dans ce “monde de poussière”, il se retrouve déjà au milieu d’un affrontement entre les deuxplus puissants gangs de Chengdu, le Minjiang et le Mapai. Le voilà pris dans la gueule du loup, le danger est imminent !

Venue au Japon, la femme d’épée, Koreiran Shimazu a enfin retrouvé Jing Lie. Les deux combattent ensemble sans dire un mot. Les épées étincellent : les assassins de Wudang sont déjà sur les lieux.

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“L’esplanade des nuages azurés” des monts Wudang : Hou Yingzhi, nouvel adepte de cette école qui le fascine, est fermement résolu à apprendre la technique de combat à l’épée de Wudang pour devenir l’un des meilleurs!

Les combats sanglants qui se déroulent à Changdu touchent à leur fin. Jing Lie et Yan Heng, prennent la mesure du destin tragique des combattants d’arts martiaux.

Shi Xinghao, l’un des maîtres en second de la confrérie de Wudang, mène les disciples du groupe des “Tortues” offrir une performance martiale à la cour et divertir l’empereur. Leur technique de boxe à la fois souple et ferme va surpasser celle de la secte des huit trigrammes.

Au mont sacré de l’Ouest, l’école de Huashan et sa technique admirable de combat à l’épée, jouissent d’une grande renommée depuis plus de trois cents ans. Qui aurait pu imaginer qu’un jour un homme, seul, la défierait !

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Le grand maître de Wudang est venu en personne au sommet du mont Huashan pour “discuter” de l’art de l’épée. La confrérie Huashan du mon sacré de l’Ouest doit faire face au plus grand danger de son histoire !

Son grand mapitre Liu Zongwu, un des “neuf dragons divins” envoie ses meilleurs disciples affronter cet homme seul qui a posé défier l’école. Mais aucun ne parvient à dépasser ses techniques d’épée supérieures. Il est bien au-delà des hommes ordinaires, serait-il “l’épée flamboyante” des légendes ?

Ceux de Huashan n’ont pas d’autre choix que de faire appel à leu tactique interdite, la formation des Sept Étoiles ! Sept hommes encerclent Yao Lianzhou avec une intention meurtrière, mais celui-ci semble n’avoir aucune faille ! Maître Yao sourit enfin : c’est la première fois qu’il est dans une situation vraiment dangereuse !


Critique

Par Aya Sakuraba, le 11/08/2016

Série en cours chez Asian District, Blood & Steel compte, à l’heure de la rédaction de cette critique, 13 volumes dans sa version chinoise d’origine. Il s’agit de la saga d’une vengeance à l’encontre de l’école Wudang d’art martiaux, dont le passe-temps est de prouver qu’elle est la meilleure et pour cela fait le tour de leurs concurrents pour les englober, ou les anéantir en cas de refus. Evidemment ce sont des duels à mort, donc il ne reste généralement pas grand monde parmi les vaincus. Pourtant, le hasard aidant, certains éléments parviennent à échapper au massacre, et l’histoire s’intéresse à certains d’entre eux qui ont décidé de se venger de Wudang. A priori donc, on sent donc bien venir les inspirations des films d’actions hongkongais classiques. Et en effet, dès les premières pages, cette impression est confirmée. L’auteur nous sert l’apogée d’un combat comme introduction avant de faire un retour en arrière pour expliquer la situation. Rien de tel pour plonger le lecteur directement dans l’action, en sautant les explications laborieuses.  Pour renforcer cette impression cinématographique, les plans sont très visuels, dynamiques, s’inspirant directement du cinéma : gros plans, plongées, des plans larges pour laisser place au paysage, et situer l’action… Pour finir, on a le droit en première page à la liste des contributeurs de l’œuvre, listant notamment un scénariste, des responsables artistiques, et même un producteur pour l’œuvre. Blood & Steel est donc réalisé par Unicorn Studio, dont le rédacteur en chef, Felix IP, a également été le réalisateur de la série en CGI Zentrix, et qui a été co-producteur pour TNMT (Teenage Mutant Ninja Turtle) et pour le film Astro Boy.

Le style graphique est assez particulier, à la fois précis et trait un peu grossier. Le rendu est agréable, et convient bien à un ouvrage d’action, où le lecteur aura plutôt envie de suivre frénétiquement les événements que s’attarder sur les détails des dessins. De plus, ce style rend très bien compte des scènes d’action, où ce dessin simplifié permet de suivre plus facilement les effets de mouvements ajoutés. Un détail qui pourra surprendre le lecteur au début, il est courant que l’action soit commentée, par une voix off, détaillant les réactions, les impressions des duellistes, ainsi que les coups spéciaux, ou des détails martiaux. Si cela montre une recherche de la part du studio et une réelle réflexion de leur part, il est vrai que les commentaires ont plutôt tendance à sortir de la « lecture ». Pourtant, ces commentaires sont intéressants et permettent de fournir plus de profondeur, et une facette plus sérieuse aux combats. De plus cela rappelle encore classiquement les films ou les séries d’action où un commentateur sportif décrivait systématiquement tous les coups.

Les personnages ne sont pas très développés, et si on comprend leurs motivations, elles ne sont pas non plus particulièrement élaborées au cours de l’histoire. Hormis les protagonistes, le studio présente régulièrement des personnages secondaires, dont on sent qu’ils sont surtout là pour faire avancer l’intrigue que pour avoir une vie propre. Donc finalement, l’impression qu’on retirera de chaque personnage correspond surtout à son apparence, sa manière de combattre, en bref, sa classe. Non pas que ce soit gênant pour ce type d’œuvre, cependant lorsque l’auteur veut développer le doute qui étreint Yan Heng, le héros, dans sa quête de vengeance, l’effet tombe un peu à plat, et celui-ci semble alors surtout un gamin perdu au milieu d’adultes forts et convaincus, ce qui n’était peut-être pas l’objectif.

En conclusion, Blood & Steel démarre très bien, est très cohérente, avec ces influences du cinéma classique fort agréables. Si le thème de la vengeance, bien que beaucoup exploité, me plaît toujours, car il est un déclencheur honnête et appréciable pour une quête, j’ai par contre des appréhensions lorsque l’œuvre tend à s’allonger. On a déjà vu des œuvres traîner, perdre leur chemin et leurs lecteur en même temps. La vengeance n’est pas un plat qui se mange trop froid. Mais pour le moment, pas d’inquiétude à avoir sur ces 6 premiers volumes, l’auteur en est encore à poser ses personnages principaux, avec une fluidité toute maîtrisée.

7.0/10

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