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La Rédemption d'Althalus

Titre VO: The Redemption of Althalus (Ce Cycle est Terminé)

Auteur/Autrice : David Eddings
Auteur/Autrice : Leigh Eddings (Proposer une Biographie)
La Rédemption d'Althalus

Les Yeux d'émeraude

Althalus, voleur expert et sans scrupule, accepte une curieuse mission que lui propose un homme en manteau noir : s’introduire dans la Maison au Bout du Monde pour récupérer le mythique grimoire de Deiwos. Après avoir subtilisé le manteau de son commanditaire - on ne se refait pas ! -, Althalus découvre bien vite l’étrange demeure. Selon Émeraude, une chatte qui parle, pas question qu’il ressorte avant d’avoir lu le grimoire, compris ses enseignements et imaginé un plan pour empêcher Daeva, le frère maléfique de Deiwos, de défaire le monde ! N’ayant jamais appris à lire, le pauvre garçon n’est pas sorti de l’auberge…

La Rédemption d'Althalus

Les Trois grimoires

Althalus est enfin sorti de la Maison au Bout du Monde ! Il a appris à lire et même à apprivoiser Émeraude, la petite féline aux yeux verts. Mais quelque deux mille cinq cents ans ont passé ! Émeraude ne lui laisse pas le temps de s’appesantir sur la question. Comme il le proclame dans son grimoire, Daeva entend toujours ramener l’univers au chaos originel… et seul Althalus peut l’en empêcher. Parce qu’il a su déchiffrer le troisième grimoire, gravé sur la lame d’un couteau, et que c’est celui d’Émeraude… la sœur des deux dieux ennemis. Voilà Althalus parti dans une nouvelle aventure pleine de rebondissements où ses talents de voleur lui seront bien utiles !


Critique

Par Gillossen, le 26/05/2001

Rarement j’aurais entendu autant de mauvaises critiques au sujet de ces deux romans, qui n’en forment qu’un seul en VO, qui plus est marqué du sceau d’auteurs du calibre des Eddings, mari et femme. En général, je m’intéresse justement à ce que tout le monde méprise, car je me dis que cela doit cacher quelque chose, que certains en rajoutent volontairement, “histoire de”… Alors, lorsque cet ouvrage est paru en collection de poche en Angleterre, je me le suis procuré. Eh bien, rarement j’aurais été finalement aussi d’accord avec la masse. Car The Redemption of Althalus pourrait avoir comme sous-titre, la déception du lecteur. D’autant plus que le début, sans être particulièrement brillant, tient bien la route. Cependant, les ennuis s’accumulent rapidement, et il serait presque possible de dire qu’ils proviennent tous du format adopté, à savoir donc pour rappel, un volume unique en langue anglaise. Étant donné qu’Eddings doit réaliser en 700 pages ce qui lui en demande d’ordinaire quatre fois plus, on a presque toujours l’impression qu’il a été constamment obligé de rogner ses descriptions. Alors qu’il est réputé pour installer une véritable ambiance, pleine de trouvailles. Là, c’est creux. De la même manière, les personnages manquent de profondeur. Les gentils sont gentils, les méchants sont méchants, et tout cela avec une absence de subtilité palpable. Voilà pourquoi cette quête classique du personnage solitaire se voyant attribuer une bande de compagnons passe si mal. Non seulement le sujet est vu et revu, mais il ne possède pas grand chose le différenciant des histoires les plus convenues. Bref, on ne reconnaît pas la patte Eddings.
Malheureusement, ces défauts ne se limitent pas à cela, ce qui constituerait déjà pourtant de sérieux handicaps. Il y a plus encore… Comme le ton enfantin, pour ne pas être plus virulent. Même si l’auteur a l’habitude d’inclure une bonne dose d’humour dans ses écrits, allégeant un peu l’ambiance tout de même assez sombre de la plupart de ceux-ci, cette fois, c’est véritablement surprenant d’aboutir à un tel résultat, comme si l’histoire en elle-même ne comptait pas. A croire que David et Leigh Eddings ont décidé de faire dans l’ironie, voire la parodie. Quand on sait que l’Ennemi se nomme “the Queen of Darkness”, que le chat que l’on voit sur l’épaule d’Althalus est capable de parler, on peut en effet se poser quelques questions…
Revenons un petit peu sur La Rédemption d’Althalus, alors que ce roman sort en édition française, chez Pocket GF. Eh bien, pas de changement, l’histoire ne s’est évidemment pas améliorée, la traduction est correcte sans plus, mais défaut supplémentaire, vous devrez investir dans deux tomes, puisque le roman a été coupé en deux, comme c’est malheureusement souvent le cas ! Non, décidément, ce Eddings-là est loin d’être à marquer d’une pierre blanche.
Au final, économisez, ou achetez autre chose, cela ne pourrait pas être pire.

4.0/10


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