.:: Notes de production :

Sur la production

En essayant de garder les thèmes abordés dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, le réalisateur Alfonso Cuarón a donné un ton plus mûr à la garde-robe des personnages, aux plateaux et à l’aspect général du film. Comme de nombreux adolescents sont très au fait de la culture pop et de la mode, Cuarón a senti qu’Harry, Hermione et Ron, ainsi que d’autres étudiants de Poudlard ne devaient pas faire exception.
« Je voulais rendre Poudlard plus contemporain et un peu plus naturel » dit-il. « Par exemple, j’ai étudié les écoles anglaises et j’ai regardé la manière dont les élèves portent leurs uniformes. Donc j’ai demandé à tous les enfants dans le film de porter leur uniforme comme ils le feraient si leurs parents n’étaient pas dans le coin. »
« J’ai fini avec ma cravate en désordre et ma chemise à moitié sortie » dit Rupert Grint, toujours fidèle à son personnage. « C’était marrant, mais cela avait aussi un but sérieux pour nous aider à établir nos individualités. »
Cuarón a demandé à Radcliffe comment Harry s’habillerait en devenant adolescent, « Je pense que ça serait un trop grand bond pour Harry de devenir très attentif à son image. » pense le jeune acteur. « Il ne porterait pas de badges ou de chaînes. Mais il devient plus conscient de lui-même, et même si ses habits ne sont pas vraiment cool, ils sont moins stricts et enfantins. »
Au grand ravissement d’Emma Watson, Hermione a aussi eu droit à une évolution. « Hermione n’a plus de robes en tweed et de pulls de grand-mère – si je puis dire – elle porte des jeans ! » dit Watson. « Elle n’est en pas encore fashion, mais plus stylée qu’avant. Hermione porte toujours son uniforme avec tous les boutons fermés, mais elle essaye ! »
Avec la vision contemporaine de Cuarón, la costumière Jany Temime a fait des changements subtils aux uniformes de Poudlard. « Nous avons assombris les couleurs, et mis une capuche avec les insignes de la maison à l’intérieur, donc vous savez tout de suite à quelle maison appartient chaque étudiant. » dit Temime. « Pour encourager l’individualité, nous avons offert à chacun un choix de tricots, pulls, cardigans et autres variations de l’uniforme. »
« Les changements ne sont pas une déviation complète par rapport aux deux premiers films, mais plus le reflet du développement des personnages dans les livres eux-mêmes », suggère Columbus. « On n’habille pas les enfants avec des vêtements ultra-fashion. Leur garde-robe représente un changement graduel, qui reflète leur transition naturelle vers l’adolescence. »
Temime a aussi rafraîchi les uniformes de Quidditch. « L’idée était de les rendre plus modernes, ressemblant à l’équipement de sports comme le rugby ou le football » explique-t-elle. « Donc, nous avons ajouté des rayures et des numéros. Parce que les séquences de Quidditch se passent sous la pluie, nous devions utiliser un tissu moderne et imperméable, et cela donne un look plus moderne aux uniformes. »
Le look du prisonnier évadé Sirius Black est le résultat de semaines de travail et de dessins entre Temime, Cuarón, Oldman et les départements de coiffure et maquillage. « Nous avons essayé toutes sortes de choses » dit Oldman. « Nous pensions que les cheveux de Black avaient pu devenir gris pendant ses douze années de prison. Ses tatouages étaient l’idée d’Alfonso. Cela a été un travail très collaboratif. »
Pour le confident d’Harry, le Professeur Lupin, Temime a choisi « le tweed Anglais typique. Alfonso dit que Lupin devrait avoir l’air d’un oncle qui fait beaucoup la fête le week-end ! Donc nous avons fait attention que sa tenue soit toujours débraillée et plus miteuse que celle des autres professeurs. »
Pour les tenues du nouveau Professeur de Divination, Emma Thompson a fait des croquis de ce à quoi elle pensait pour son personnage et les a envoyés à Cuarón et Temime.
« Je la voyais comme quelqu’un qui ne s’est pas regardée dans un miroir depuis longtemps » dit Thompson. « Elle a ces grands yeux gonflés, et des cheveux qui semblent avoir explosés sur sa tête, il est clair qu’elle ne les a pas brossés depuis très, très longtemps. Il y a sûrement des écureuils qui ont fait leur nid dedans. »
Temime a créé un look tout a fait moche pour Trelawney, exagéré par des lunettes trop grandes avec des verres énormes, soulignant la mauvaise vision du personnage. « Les lunettes sont essentielles dans le costume, » dit Thompson. « Quoique si je devais jouer Trelawney sur une longue période, je finirais aveugle à la fin du tournage parce que je ne vois pas à travers. »
Les dessins de Temime ont aussi aidé Michael Gambon à donner une identité distincte à son Professeur Dumbledore. « Alfonso voulait que Dumbledore ressemble à un vieux hippie, mais élégant et avec beaucoup de classe. » explique-t-elle. « Ses costumes précédents avaient été assez lourds et majestueux, mais nous avons mis de la soie pour que quand Dumbledore marche, sa robe flotte autour de lui. C’est un look bien plus léger, qui donne aussi plus d’énergie au personnage. »
Pour le mystérieux Peter Pettigrow, Temime a sélectionné un costume des années 70, elle a tissé des poils argentés et une queue dessus. « Son aspect est figé dans le temps, il est devenu très élimé et râpé. »

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Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban accueille une nouvelle fois Stuart Craig et son équipe de talentueux directeurs artistiques, artistes scéniques, de réalisateurs de storyboard, de sculpteurs et la décoratrice de plateau Stephenie McMillan. Ayant déjà dessiné les lieux principaux, comme le Grand Hall ou la Salle Commune des Gryffondor pour les films précédents, Craig a dû agrandir le monde de Harry Potter à l’intérieur et à l’extérieur de Poudlard pour le troisième film.
Il a travaillé avec le réalisateur Alfonso Cuarón pour la création de nombreux nouveaux plateaux pour cette production ambitieuse : la classe Professeur Lupin, qui a été intelligemment transformée pour en faire la classe du Professeur de Divination avec l’aide de plus de 500 tasses à thé ; la forêt, qui a été construite dans le plus grand local des Studios Shepperton ; le village de Pré-au-Lard ; Les Trois Balais ; la prison d’Azkaban ; la cour de l’horloge, et la prouesse mécanique connue sous le nom de Cabane Hurlante.
Parmi les décors les plus durs à créer, la Cabane Hurlante, devait donner l’impression d’être vivante, « craquant et remuant comme si elle était continuellement secouée par le vent » dit Craig, qui a été nominé pour un Academy Award pour la meilleure direction artistique pour Harry Potter et la Pierre, et a gagné trois Oscars pour son travail dans Le patient Anglais, Les liaisons dangereuses et Gandhi.
La route longue et venteuse qui mène à la « demeure la plus hantée d’Angleterre » commence au tronc du Saule Cogneur, continue dans un tunnel souterrain, débouche par une trappe, remonte par des escaliers branlants et finit dans le salon en ruine de la cabane. « Le voyage jusqu’à la Cabane Hurlante doit représenter le terrible voyage que Lupin endure pendant sa transformation en Loup-Garou » révèle Craig. « Le salon est totalement dévasté et reflète ses tourments intérieurs. »
Bien qu’ils ne soient habituellement pas impliqués dans le dessin des plateaux, les directeurs des effets spéciaux John Richardson et Steve Hamilton ont collaboré avec Craig pour amener la Cabane Hurlante à la vie en construisant le plateau sur une grande plate-forme hydraulique.
Cuarón a ajouté sa propre intuition au dessin final du film, en incorporant de subtiles références à son héritage Mexicain dans de nombreux plateaux. Par exemple, quand les adolescents passent le parvis de l’horloge pour aller à Pré-au-Lard, les sculptures qui les dominent représentent des serpents et des aigles, basés sur des motifs du drapeau Mexicain.
Pour donner une atmosphère contemporaine au film, Cuarón a employé les talents de l’éditeur Steven Weisberg (A Little Princess, Men In Black II), de l’ingénieur du son Richard Beggs (Lost in Translation, Adaptation) et du directeur de la photographie Michael Seresin (Midnight Express, Fame, The Life of David Gale).
« Cette histoire est bien plus sombre que les deux précédentes, donc la lumière est plus maussade, avec plus d’ombres » dit Seresin. « Alfonso est convaincu qu’il faut utiliser les gros plans avec modération. En tournant avec des plans larges, le background devient aussi important pour la narration que les acteurs. »
Selon Cuarón, il a utilisé beaucoup d’objectifs grand angle pour amplifier la place de Poudlard dans l’histoire, et souligner le développement des personnages : « La caméra bouge en permanence et nous n’utilisons pas les gros plans comme moyen pour la narration. Nous avons préféré observer les enfants de plus loin, et je trouve le langage du corps très intéressant. »
« Afonso a ‘hérité’ de plusieurs plateaux de Harry Potter, mais la manière dont il les a filmés avec Michael Seresin donne une impression de nouveauté » dit Craig. « C’est comme voir le monde de Harry Potter avec des yeux nouveaux. »
Les scènes tournées à Glen Coe, en Ecosse, ajoutent à l’atmosphère étrange du film. L’équipe y a passé plusieurs semaines à tourner des scènes d’extérieur de Poudlard, parmi lesquelles figure la scène ou Harry, Ron et Hermione tentent de sauver l’Hippogriffe Buck. « Les scènes tournées en Ecosse sont celles dont je suis le plus fier » dit Seresin, qui a enduré 28 jours de pluie pendant qu’il tournait dans les Highlands. « Nous n’aurions pas pu prévoir un temps plus parfait pour notre histoire. Toute l’équipe était embourbée, mais je n’aurais pas pu être plus heureux ! »
Le ton morose du film est aussi reflété dans une scène amusante de Quidditch, qui se passe sous la pluie. Sous un ciel sombre et menaçant, la scène montre l’effet dangereux que les Détraqueurs ont sur Harry, et figure une nouvelle rencontre paralysante – l’une de celles qui aurait pu coûter son âme à Harry.

Créatures étonnantes & Transformations magiques

Comme toutes les histoires de Harry Potter, Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban regorge de créatures magiques imaginaires et de transformations magiques. Nous découvrons Buck, mi-cheval, mi-aigle, mieux connu sous le nom d’Hippogriffe ; l’alter-ego secret du Professeur Lupin, un loup-garou mortel ; et les effrayants Détraqueurs, qui surveillent la prison d’Azkaban en rongeant les pires peurs de ses captifs.
Le film montre également le véhicule magique connu sous le nom de Magicobus, une « expansion » inhabituelle de l’odieuse Tante Marge d’Harry, et les animaux de compagnie ennemis d’Hermione et de Ron, le chat Pattenrond et le rat Croûtard.
Amener Buck à la vie a demandé des mois d’imagination, de recherche et de préparation, en commençant par le dessin du squelette de la créature ailée. « Je n’avais pas réalisé combien il allait être difficile de créer Buck » admet Cuarón. « Une fois que nous avions travaillé sur sa physiologie, la manière dont ses os s’articulaient, il nous fallait capturer sa personnalité, qui est un mélange d’élégance royale, surtout quand il vole, et de la créature maladroite et avide qu’il devient quand il regagne la terre. »
Le Directeur des Effets Spéciaux des Créatures Nick Dudman a passé presque un an à créer plusieurs Hippogriffes physiques pour la production, alors que les Directeurs des Effets Spéciaux Roger Guyett et Tim Burke devaient créer un Buck numérique capable de marcher et de voler.
« Certains des effets que Framestore CFC a développé pour Buck sont inédits » dit Guyett, « surtout avec la complexité des plumes, qui doivent s’adapter à chaque mouvement comme si elles faisaient partie d’un vrai oiseau. »
Le défi de réussir à changer le gentil Professeur Lupin en loup-garou de manière unique et imaginative a été tout aussi difficile. « Il y a tellement de loups-garous dans l’histoire du cinéma, nous ne voulions pas faire quelque chose qui avait déjà été fait avant » dit Cuarón. « Donc plutôt que de faire un traditionnel loup-garou poilu, nous avons fait un loup-garou sans poils. »
Tout comme Buck, le loup est un mélange d’effets physiques – réalisés avec l’acteur David Thewlis pour les premières étapes de la transformation – et d’effets spéciaux, qui montrent le loup-garou en mouvement. Pour être sûr que la transition entre les deux sortes d’effets soit la plus fluide possible, les deux équipes ont dû déterminer comment et à quelle vitesse le loup-garou allait bouger. « Nous nous sommes demandés ce qui se passerait quand le loup-garou allait se déplacer sur ses quatre pattes plutôt que sur deux » se rappelle Guyett. « Nous devions comprendre chaque détail de sa forme et de ses muscles. »
Très précisément décrits dans le livre, les morbides Détraqueurs sont peut-être les créatures les plus effrayantes du film, ils font des ravages sur Harry quand ils arrivent à Poudlard, officiellement pour protéger les élèves du fugitif Sirius Black. Ces êtres effrayants et étrangers ont été un autre défi pour les réalisateurs.
« Alfonso voulait que les Détraqueurs soient différents de toutes les autres créatures mythiques de l’histoire » note Heyman. « Il a commencé à travailler sur le dessin en expérimentant des mouvements lents. Puis il a passé ces mouvements à l’envers, comme si les Détraqueurs précédaient un personnage dans une pièce au lieu de le suivre. »
Pour compléter le sentiment abstrait que Cuarón voulait pour les geôliers éthérés, les réalisateurs ont travaillé avec le marionnettiste Américain Basil Twist pour une série de marionnettes aquatiques. « Basil est venu à Londres et nous avons testé plusieurs formes de Détraqueurs dans une énorme cuve d’eau pour avoir une idée de leurs mouvements » explique Cuarón. « Nous avons filmé ces tests en mouvements lents, ce qui est très beau, mais cette méthode n’est pas pratique à utiliser pour le film. »
« Ce sont ces premiers tests qui nous ont donné la direction à suivre pour les Détraqueurs » ajoute Burke. « Alfonso voulait faire quelque chose de métaphysique, intangible, et les tests aquatiques nous ont donné cette qualité. »
Après une intense collaboration avec Burke, Guyett, l’équipe des effets spéciaux d’ILM, et la costumière Jany Temime, qui a expérimenté plusieurs tissus pour trouver le meilleur aspect et les meilleurs mouvements pour les Détraqueurs, Cuarón est fier de la personnification effrayante des personnages de Rowling. « Je pense que nous avons créé des créatures vraiment effrayantes » dit-il. « Vous avez l’impression que les Détraqueurs sont si décrépis que s’ils ouvrent une porte, leurs doigts vont tomber, mais en même temps, ils ont juste besoin de respirer pour sucer votre âme. »
En plus d’avoir travaillé avec ILM et Framestore CFC pour les effets principaux du film, Guyett et Burke ont supervisé l’ajout d’effets supplémentaires réalisés par The Moving Picture Company, Cinesite et Double Negative. « L’une des choses les plus excitantes quand on travaille sur Harry Potter est de voir les effets spéciaux s’améliorer progressivement, par une combinaison de notre expérience et de progrès de chaque production. » dit Chris Columbus.
L’un des nouveaux personnages haut en couleur du film est le Magicobus, créé par John Richardson et Steve Hamilton. Le bus violet spectaculaire fonce à travers les rues de Londres, changeant de forme si nécessaire pour manœuvrer à travers le trafic.
« Ca a été difficile de créer un véhicule tout terrain à trois étages » dit Richardson. « Nous avons pris un vieux bus de Londres et y avons ajouté une charpente pour résister à sa forme customisée. Puis l’équipe des cascadeurs l’a arrangé à son goût. »
Les scènes physiques du Magicobus ont été tourné sur plusieurs semaines dans et autour de Londres, en utilisant des chorégraphies évoluées pour donner l’impression que le véhicule se faufile dans le trafic à 250 km/h. « Ca n’est pas aussi effrayant que ça en a l’air » assure le coordinateur des cascades Greg Powell. Nous allions à peine à 75 km/h et les autres voitures allait à peine à 20 km/h. Ca a demandé des semaines de préparation avec les conducteurs, et même les gens que vous voyez dans la rue sont des cascadeurs qui ont été entraînés à marcher très lentement juste pour donner l’impression que le bus est rapide. »
L’ « expansion » de Tante Marge a aussi demandé de gros moyens matériels. 38 costumes de tweed de taille croissante ont été utilisés pour habiller l’actrice Pam Ferris pendant le procédé de filmage méticuleux. « J’ai porté différentes prothèses, qui me faisaient gonfler à différents niveaux, et à ma taille maximum j’étais large de plus d’un mètre trente » dit Ferris qui ne pouvait ni marcher ni manger quand elle portait le costume de presque 100 kg.
Les animaux, Croûtard le rat de Ron et Pattenrond le chat d’Hermione, ont un rôle important dans l’histoire. « Je hais les araignées, mais je trouve que les rats sont assez cool, donc je n’avais pas de problème pour faire mes scènes avec Croûtard » dit Rupert Grint. « Le Département des Animaux a rasé des bouts de sa fourrure pour qu’il ait l’air misérable, mais il est vraiment bien et en bonne santé, il est juste un peu maquillé ! »
L’animosité entre le rat et le chat est le résultat du jeu des animaux, assure le dresseur Gary Gero, un vétéran des films de Harry Potter. « Avant que nous présentions les animaux entre eux, le dresseur Julie Tottman avait travaillé avec le chat et David Sousa avec le rat, donc nous savions que nous pouvions les contrôler. » explique Gero. « Mais nous n’étions pas sûrs de la manière dont ils allaient réagir en jouant ensemble, donc nous avons créé une frontière pour qu’ils ne puissent pas passer sur le territoire l’un de l’autre. Quand le moment de tourner est venu, ils s’en fichaient totalement. Ils se sont ignorés, donc il n’y a jamais eu de vrai combat. »

Expérimenter la magie en IMAX

Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban va être sorti dans des cinémas IMAX® en plus des cinémas classique le 4 juin 2004. Le film a été re-masterisé pour la qualité d’image et de son de The IMAX Experience® avec la technologie IMAX DMR® (re-masterisation digitale).
C’est le troisième film en IMAX DMR sorti par Warner Bros. Pictures ces deux dernières années, il fait suite au succès dans les salles du second et du troisième chapitre de The Matrix.
Les cinémas IMAX offrent une qualité et une intensité d’image inégalées pour que le public profite de la magie et des aventures de Harry Potter sur des écrans hauts de huit étages, larges de 40 mètres et entourés d’un son digital de 12 000 watts. Les écrans IMAX sont trois fois plus grands que les écrans moyens de 35mm, 4500 fois plus grands qu’un écran de télévision, et sont aussi large qu’un terrain de football.
« Nous sommes très excités de voir la magie et l’aventure de Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban sur un écran IMAX » dit le réalisateur Alfonso Cuarón. « Les formats IMAX sont à couper le souffle, et ils amènent une toute nouvelle perspective à cette histoire. »
« De la même manière que les personnages se sont développés et ont mûri à travers les films, la technologie a elle aussi avancé, nous donnant la possibilité d’offrir au public la chance de découvrir l’univers de Harry Potter à travers le format immersif dynamique des écrans IMAX. » dit le producteur Chris Columbus.
« C’est un film riche en détails, et cela sera bien mis en valeur avec l’IMAX » ajoute David Heyman, le producteur de la série des Harry Potter. « J’ai aimé le IMAX depuis que j’ai vu Fires Of Kuwait il y a dix ans, donc c’est super pour moi de voir Harry Potter dans ce format. »