
2187,
New York.
Colin McLeod, du clan McLeod,
arrive en ville. Sa cible :
Marcus, alias Marcus Aurelius,
le général romain
qui massacra sa tribu et tua
sa belle, il y a des siècles
de cela.
Depuis lors, Colin le traque
à travers les époques,
aux quatre coins de la terre.
Parviendra-t-il enfin à
assouvir sa vengeance, alors
même que l'amour se présente
à nouveau à lui
?
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L'Image
:
Un DVD net et sans bavure, c'est le
cas de le dire.
Qui plus est, le travail de Yoshiaki
Kawajiri, fidèle à lui-même,
livre son lot de visions dantesques,
qu'aucun budget de film live n'aurait
pu permettre à moins d'y investir
des montagnes de millions de dollars
!
L'animation est soignée, très
rarement raide. On sent que les moyens
sont là, et voilà qui
fait plaisir pour la franchise Highlander.
Le
Son :
Dès le générique,
nous sommes cueillis par un air à
la guitare électrique, un air
dont on découvre bien vite que
c'est le grand méchant qui joue
des cordes, perché au sommet
d'un immense immeuble doré !
De quoi vous donner une idée
de la chose... Jussi Tegelman et Nathan
Wang ont composé des morceaux
correspondant réellement à
l'esprit Highlander.
Seul regret, l'absence de piste en japonais,
nous contraignant à voir et revoir
le film en anglais. Non pas que le doublage
soit mauvais, et on appréciera
que Colin McLeod parle avec un vrai
accent écossais, mais certains
personnages manquent un peu d'implication...
Les
Bonus :
La galette anglaise se révèle
quasiment vide, en dehors de quelques
storyboards, et une galerie de photos.
Certes, nous avons droit à un
"comics", ainsi qu'à
des trailers d'autres animes de l'éditeur,
mais c'est tout de même bien maigre.
On attend avec impatience l'édition
director's cut, contenant jusqu'à
huit scènes supplémentaires
si l'on s'en tient à ce qui a
été annoncé, en
espérant que les bonus soient
cette fois à la hauteur ! Même
s'il s'agit là d'un film de commande
pour le réalisateur...
Au
Final :
Le meilleur Highlander depuis le tout
premier film.
Les mauvaises langues diront que ce
n'était pas bien difficile, si
l'on met de côté la série
et certaines de ses saisons, mais ils
n'auront pas tort, avouons-le. Si Colin
McLeod peut sembler un peu falot, et
surtout obtus, il n'en demeure pas moins
que sa quête de vengeance au fil
des siècles a de quoi nous prendre
aux tripes, tout en nous faisant visiter
bien des époques avec l'ultime
duel en fil rouge.
De quoi retrouver tout ce qui fait le
sel de ce concept des Immortels, parfaitement
intégré et mis en scène
par un Kawajiri appliqué à
défaut d'être inspiré.
Il en va également de ses propres
thématiques, avec des personnages
de femmes fortes, l'honneur, et bien
entendu, des affrontements à
l'arme blanche dantesque. Un style parfaitement
en adéquation avec la mythologie
Highlander, à l'image de sa traditionnelle
scène d'amour aux accents lyriques,
comme toujours !
On aurait aimé encore plus, évidemment,
mais quel soulagement, à défaut
d'une pleine réussite. On espère
même une suite !
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- Image :
- Son :
- Histoire :
- Bonus :
- Au final : |
8,5/10
8/10
7,5/10
5/10
8/10 |
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