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Auteurs, E-mail : Gillossen
Dernière Mise à jour : 24/09/2005

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Cloud Strife, ancien soldat devenu mercenaire, luttant avec les souvenirs de son passé, décide de mener une vie solitaire dans une ville tranquille. Un jour Cloud reçoit l'appel d'un homme mystérieux qui lui demande d'assurer sa protection contre un certain Kadaj.
Losque Kadaj, Loz, et Yazoo, tout trois frères commencent à rechercher leur "mère", ils décident bientôt de prendre possession de l'orphelinat où Cloud a élu domicile...

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L'Image :
Ah, l'image... Festin visuel ? Oui. Réussi ? Pas toujours. Il faut bien dire que si Square-Enix sont les rois des cinématiques, par instants, ce "contenu visuel" coince quelque peu, sur la forme. C'est à dire qu'il est probable qu'avec une sortie cinéma, la production aurait reçu une rallonge bienvenue, surtout pour l'animation proprement dite, et particulièrement faciale.
Pour autant, il serait difficile de nier que l'ensemble est très beau (ah, les fluides...), en mettant de côté certains partis-pris esthétiques (Le look de Clad, Kadaj), et que les morceaux de bravoure proposent de joyeuses mêlées dénuées de raideur... La technique a progressé depuis 2001 et Final Fantasy les créatures de l'esprit.
Dans un film fonctionnant avant tout par séquences, le support DVD s'avère en tous cas bien utile afin de pouvoir revoir directement le passage qui intéresse.

Le Son :
Ca vrombit dans les enceintes, mais au-delà de ça... On ne peut qu'être déçu par la bande originale de Nobuo Uematsu, pourtant l'âme de la saga sur ce plan-là. Entre remix et morceaux rock typée FM des années 80, certains affrontement perdent largement en majesté, au lieu d'être magnifiés par la musique !
On est également surpris de la façon dont les bruitages paraissent assourdis, perdant la plupart du temps une bonne part de leur impact.

Les Bonus :
Pas d'Advent Pieces pour nous, et donc, pas de moto de Clad et autres gadgets, tel un joli t-shirt ! Pour autant, nous avons pu jeter un oeil à l'OAV Last Order, bien que réalisée par le célèbre studio d'animation Madhouse est encore plus décevante qu'Advent Children ! D'une durée de 20 minutes seulement (hors générique), elle n'a pour but que de contenter les fans, mais entre l'animation déficiente, l'absence totale de scénario (il faut bien avouer qu'il n'y a pas grand chose à narrer), et une mise en scène défaillante (le duel Clad/Sephiroth...), aïe ! Dommage, car Final Fantasy version anime, le potentiel est là.

Au Final :
Alors que tout le monde s'attendait à une suite, l'annonce d'un "film", il y a près de deux ans désormais, avait étonné. Puis s'en étaient suivis de nombreux retards, tandis que le format changeait, au départ prévu pour durer 1h à peine, et que les présentations et bandes-annonces se succédaient quant à elles, faisant le tour du monde.
Mais FFVII AC n'a pas changé sur le fond, il s'agit d'une création avant tout destinée aux fans purs et durs du jeu originel, ce qui est d'ailleurs souligné dès les premières secondes. Si vous n'êtes pas un minimum familier avec l'intrigue de celui-ci, n'espérez pas vous attacher aux personnages et leurs conflits.
Entre deux duels échevelés, Nomura - le designer/réalisateur - tente bien de nous éclairer sur la profondeur des tourments intérieurs de Clad, mais difficile de se sentir en empathie pour ce héros androgyne à la coupe de cheveux impeccable du début à la fin (!!), soulevant son énorme épée en tous sens, comme si celle-ci n'était pas plus lourde qu'un stylo-bille.
De la même façon, les enjeux ne semblent pas afficher plus d'impact que les coups distribués par milliers. Doté d'un montage où se succèdent les plans de moins de deux secondes, les combats trouvent même le moyen de se révéler insipides, ou plutôt indolores ! Une fois encore, sans conséquence sur la suite pour plusieurs d'entre eux. Admettons toutefois quelques frissons (l'autoroute, l'apparition de Bahamut, le duel final...), qu'il n'est pas question de bouder.
Mais le film déçoit toujours, donnant l'impression de s'étirer sur deux heures, quand il dure en fait 1h 30 seulement. Soigné techniquement, gérant plutôt bien les intéractions entre les personnages en proposant une histoire située deux ans après la fin du jeu, cette production demeure décevante, et la présenter comme un cadeau aux fans convaincus d'avance ne constitue pas cependant une excuse.

- Image :
- Son :
- Histoire :
- Bonus :
- Au final :
8,5/10
7/10
6/10
6/10
6,5/10

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