
Cloud
Strife, ancien soldat devenu mercenaire,
luttant avec les souvenirs de son passé,
décide de mener une vie solitaire
dans une ville tranquille. Un jour Cloud
reçoit l'appel d'un homme mystérieux
qui lui demande d'assurer sa protection
contre un certain Kadaj.
Losque Kadaj, Loz, et Yazoo, tout trois
frères commencent à rechercher
leur "mère", ils décident
bientôt de prendre possession de l'orphelinat
où Cloud a élu domicile... |

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L'Image
:
Ah, l'image... Festin visuel ? Oui. Réussi
? Pas toujours. Il faut bien dire que si Square-Enix
sont les rois des cinématiques, par instants,
ce "contenu visuel" coince quelque peu,
sur la forme. C'est à dire qu'il est probable
qu'avec une sortie cinéma, la production
aurait reçu une rallonge bienvenue, surtout
pour l'animation proprement dite, et particulièrement
faciale.
Pour autant, il serait difficile de nier que l'ensemble
est très beau (ah, les fluides...), en
mettant de côté certains partis-pris
esthétiques (Le look de Clad, Kadaj), et
que les morceaux de bravoure proposent de joyeuses
mêlées dénuées de raideur...
La technique a progressé depuis 2001 et
Final Fantasy les créatures de l'esprit.
Dans un film fonctionnant avant tout par séquences,
le support DVD s'avère en tous cas bien
utile afin de pouvoir revoir directement le passage
qui intéresse.
Le Son
:
Ca vrombit dans les enceintes, mais au-delà
de ça... On ne peut qu'être déçu
par la bande originale de Nobuo Uematsu, pourtant
l'âme de la saga sur ce plan-là.
Entre remix et morceaux rock typée FM des
années 80, certains affrontement perdent
largement en majesté, au lieu d'être
magnifiés par la musique !
On est également surpris de la façon
dont les bruitages paraissent assourdis, perdant
la plupart du temps une bonne part de leur impact.
Les Bonus
:
Pas d'Advent Pieces pour nous, et donc,
pas de moto de Clad et autres gadgets, tel un
joli t-shirt ! Pour autant, nous avons pu jeter
un oeil à l'OAV Last Order, bien
que réalisée par le célèbre
studio d'animation Madhouse est encore
plus décevante qu'Advent Children
! D'une durée de 20 minutes seulement (hors
générique), elle n'a pour but que
de contenter les fans, mais entre l'animation
déficiente, l'absence totale de scénario
(il faut bien avouer qu'il n'y a pas grand chose
à narrer), et une mise en scène
défaillante (le duel Clad/Sephiroth...),
aïe ! Dommage, car Final Fantasy
version anime, le potentiel est là.
Au Final
:
Alors que tout le monde s'attendait à une
suite, l'annonce d'un "film", il y a
près de deux ans désormais, avait
étonné. Puis s'en étaient
suivis de nombreux retards, tandis que le format
changeait, au départ prévu pour
durer 1h à peine, et que les présentations
et bandes-annonces se succédaient quant
à elles, faisant le tour du monde.
Mais FFVII AC n'a pas changé sur
le fond, il s'agit d'une création avant
tout destinée aux fans purs et durs du
jeu originel, ce qui est d'ailleurs souligné
dès les premières secondes. Si vous
n'êtes pas un minimum familier avec l'intrigue
de celui-ci, n'espérez pas vous attacher
aux personnages et leurs conflits.
Entre deux duels échevelés, Nomura
- le designer/réalisateur - tente bien
de nous éclairer sur la profondeur des
tourments intérieurs de Clad, mais difficile
de se sentir en empathie pour ce héros
androgyne à la coupe de cheveux impeccable
du début à la fin (!!), soulevant
son énorme épée en tous sens,
comme si celle-ci n'était pas plus lourde
qu'un stylo-bille.
De la même façon, les enjeux ne semblent
pas afficher plus d'impact que les coups distribués
par milliers. Doté d'un montage où
se succèdent les plans de moins de deux
secondes, les combats trouvent même le moyen
de se révéler insipides, ou plutôt
indolores ! Une fois encore, sans conséquence
sur la suite pour plusieurs d'entre eux. Admettons
toutefois quelques frissons (l'autoroute, l'apparition
de Bahamut, le duel final...), qu'il n'est pas
question de bouder.
Mais le film déçoit toujours, donnant
l'impression de s'étirer sur deux heures,
quand il dure en fait 1h 30 seulement. Soigné
techniquement, gérant plutôt bien
les intéractions entre les personnages
en proposant une histoire située deux ans
après la fin du jeu, cette production demeure
décevante, et la présenter comme
un cadeau aux fans convaincus d'avance ne constitue
pas cependant une excuse.
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- Image :
- Son :
- Histoire :
- Bonus :
- Au final : |
8,5/10
7/10
6/10
6/10
6,5/10 |
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