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Caractéristiques
techniques :
Titre original
: Dungeons and Dragons
Titre français : Donjons
et Dragons
Distributeur : New Line Cinema
Production : Sweetpea Entertainment,
Silver Pictures, Station X
Directeur : Courtney Solomon
Scénario : Topper Lilien,
Carroll Cartwright
Basé sur le fameux jeu de Rôle
Casting : Thora Birch (Impératrice
Savina), Jeremy Irons (Profion), Marlon
Wayans (Snails), Lee Arenberg (Elwood),
Tom Baker (Roi des Elfes), Zoe McLellan
(Marina), Edward Jewesbury (Mage Vildan),
Robert Miano (Azmath), Richard O'Brien (Nilus),
Bruce Payne (Damodar), Justin Whalin (Ridley),
Kristen Wilson (Norda), Dave Arneson (cameo)
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Synopsis
:
L'empire d'Izmer est depuis longtemps une
terre divisée. Les Mages - un groupe d'élite
de magiciens - dirigent tandis que les modestes
roturiers sont impuissants. La jeune Impératrice
d'Izmer, Savina (Thora Birch), veut égalité
et prospérité pour tous, mais le Mage maléfique
Profion (Jeremy Irons) complote afin de
la déposer et d'établir sa propre loi.
L'Impératrice
possède un sceptre qui contrôle les Dragons
d'Or d'Izmer. Pour défier son pouvoir, Profion
doit posséder le sceptre, et trompe le conseil
des Mages en leur faisant croire que Savina
est indigne de le brandir. Sachant que Profion
apportera mort et destruction à Izmer, Savina
doit trouver le légendaire Bâton de Savrille,
un bâton mythique qui a le pouvoir de contrôler
les Dragons Rouges, une espèce encore plus
puissante que les Dragons d'Or.
Arrivent
deux voleurs, Ridley (Justin Whalin) et
Snails (Marlon Wayans), qui deviennent sans
le vouloir les instruments de Savina dans
sa quête du Bâton. Rejoints par un Nain
plein d'entrain nommé Elwood (Lee Arenberg),
et aidés par l'expert ranger de l'Impératrice,
la Demi-Elfe Norda (Kristen Wilson), les
jeunes héros se lancent à la recherche du
Bâton de Savrille.
Du labyrinthe
mortel de la Guilde des Voleurs d'Antius
jusqu'à un Village Elfe, en passant par
des grottes secrètes et des châteaux abandonnés,
Ridley et sa bande doivent déjouer en permanence
les plans de Damodar (Bruce Payne), chef
des servants de Profion, alors que de retour
à Izmer, celui-ci se prépare à livrer bataille
à l'Impératrice. Tout dépend du Bâton, mais
l'issue de la course poursuite dont il est
l'objet est loin d'être certaine, et la
complète survie d'Izmer est mise en balance.
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Ridley
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Profion
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Elwood
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Impératrice Savina
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Norda
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Damodar
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Snails
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Marina
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Sur le Net
:
-> http://www.seednd.com
-> http://www.donjonsetdragons-lefilm.com
Les Images sont
© New Line Cinema
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Je vous le dis
tout net, il a fallu toute la hargne et la pugnacité
de Gillossen pour me faire faire ce dossier. Je
n'avais vraiment pas envie de le faire, non pas
que je sois fainéant ou inapte à
faire un dossier mais ce film ne m' inspire rien
qui vaille, pire il m'inspire de la pitié
! Jeremy Irons me déçoit beaucoup
d'ailleurs. Apparemment, son jeu est à
cent lieux de ce qu'il a l'habitude de faire !
Et l' autre apprenti reporter de Lois et Clark...
franchement ! Et le simili nain... Je crains le
pire les enfants ! Mon Dieu ! Je ne vous dit que
ça ! A la rigueur, on peut se réjouir
de Marlon Wayans. Vous le connaissez, c' est celui
qui jouait dans Scary Movie à fumer
des joints avec le tueur emmitouflé de
noir et se cachant sous un espèce de masque
!
Mais le pire dans tout ça, c' est que je
vais aller le voir ! Il est trop rare de voir
un film de Fantasy, alors en dépit de sa
médiocrité, j'irai le voir en pensant
que, peut être, mon argent servira à
rendre le Seigneur des Anneaux mieux encore
qu' il ne l'est déjà. A ce propos,
j'ai entendu des rumeurs comme quoi New Line avait
acheté le film pour qu' il ne sorte pas
en même temps que le Seigneur des Anneaux
car D&D aurait alors discréditer le
Seigneur des Anneaux ! Terrible ! Même
New Line ne compte pas sur Donj'! Sur ce,
je vais admirer les photos du Seigneur des
Anneaux pour me consoler.
D'autres
Avis :
Showbizz.net : Les amateurs du célèbre
jeu de société DUNGEON & DRAGONS, qui attendaient
depuis belle lurette l'hommage promis par Hollywood
à leur passion, pourront désormais visualiser
un univers qui n'existait auparavant que dans
leur imagination. Mais seront-ils seulement satisfaits
de ce qu'ils verront? Grande question. Je ne crois
pas que cette production ait les moyens de ses
ambitions. Elle ne fait définitivement pas le
poids face aux EXCALIBUR, LABYRINTH, THE NEVERENDING
STORY et autres délires du genre. Et j'ose espérer
qu'elle ne sera pas de taille à rivaliser avec
The LORD OF THE RINGS, qu'il me tarde de voir.
En revanche, elle accomplit de bien honnêtes exploits
au sein de sa catégorie et se défend sans gêne
devant les WARRIORS OF VIRTUE, DRAGONHEART et
POWER RANGERS. L'enveloppe externe et son contenu
plairont assurément aux jeunes adolescents friands
d'aventures fantastiques. En fait, à bien des
égards, on croirait revisiter l'imaginaire de
SINBAD et d'HERCULE, deux produits télé très appréciés
d'un public masculin de 8 à 13 ans. L'intrigue,
bien que peu originale, divertit suffisamment.
Il nous est donné de suivre deux apprentis voleurs
(Justin Whalin et Marlon Wayans) en quête d'un
sceptre magique capable de dompter les dragons.
Un puissant instrument également convoité par
un vilain mage (l'excellent Jeremy Irons) désireux
de s'approprier les pouvoirs de l'impératrice
Savina (Thora Birch). Heureusement, nos valeureux
héros, rejoints par quelques comparses, se porteront
au secours de l'impératrice et défieront tantôt
les gardes de l'affreux mage, tantôt les vilaines
créatures lancées à leurs trousses en usant d'un
peu de magie et de beaucoup d'astuce. Le film
de Courtney Solomon, son premier en carrière,
remâche de vieilles idées cent fois lancées. L'histoire
y est archi-convenue et présente en majeure partie
du matériel recyclé, voir même carrément volé
aux trilogies de STAR WARS et de INDIANA JONES.
Chose déplorable, pour toute critique moindrement
exigeante. Seulement, pour les jeunes à qui elle
s'adresse, l'aventure de DUNGEON & DRAGONS remplit
ses principales fonctions, celles de distraire,
de captiver et de faire rigoler. Les effets spéciaux
supervisés ici par Joel Silver répondent, compte
tenu des obligations financières rencontrées,
tout à fait aux besoins exprimés, tout comme les
décors, d'inspiration médiévale. Les quelques
délires de Marlon Wayan, aussi exaspérant que
ceux de Jar Jar Binks, trouveront certainement
écho chez les plus petits, qui ont, eux, craqué
pour l'irritante créature de Lucas. Et n'en déplaisent
aux plus pointilleux, le jeu ennuyeusement fade
de Thora Birch, ne sera pas plus mal reçu. Pas
plus que ces répliques modernes parachutées dans
un cadre moyenâgeux.
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