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Le Crépuscule des dieux

(Ce Cycle est En Cours)

Auteur/Autrice : Nicolas Jarry
Dessin : Dijef (Proposer une Biographie)
Le Crépuscule des dieux

La Malédiction des Nibelungen

Le premier âge touche à sa fin. La muraille qui protégeait le royaume des Hommes et celui des Dieux est tombée. Les hordes venues de Jotunheim déferlent sur le Walhalla, dernier rempart devant le chaos.
Pendant ce temps, Siegfried grandit, loin des hommes. Malgré lui, Mime le Nibelung s’attache à cet enfant. Il lui apprend la magie des runes, la forge et le combat. Pourtant, il n’oublie pas la promesse qu’il a faite à son frère, Albéric : Siegfried doit terrasser le dragon.

Le Crépuscule des dieux

Siegfried

Albéric, le roi des Nibelungen, a forgé un anneau en or céleste. Un anneau au pouvoir si grand, qu’il est capable de plier toute chose à sa volonté.
Wotan, le Père des Dieux, s’en empare afin de libérer la déesse Idunn, gardienne des pommes d’immortalité. Mais gare à la malédiction… Pour apaiser ses effets, Wotan partage la couche d’innombrables femmes mortelles. De ces unions naissent Siegmund et sa soeur, Siegliend, eux aussi porteurs du feu noir de l’anneau…
La malédiction des Nibelungen quitte alors la terre des Dieux pour gagner Mannheim, la terre des Hommes. Le destin des Dieux et des Mortels se retrouve irrémédiablement lié…

Le Crépuscule des dieux

Fafner

Le premier âge touche à sa fi n. La muraille qui protégeait le royaume des Hommes et celui des Dieux est tombée. Les hordes venues de Jotunheim déferlent sur le Walhalla, dernier rempart
devant le chaos.
Pendant ce temps, Siegfried grandit, loin des hommes. Malgré lui, Mime le Nibelung s’attache
à cet enfant. Il lui apprend la magie des runes, la forge et le combat. Pourtant, il n’oublie pas la promesse qu’il a faite à son frère, Albéric : Siegfried doit terrasser le dragon Fafnir pour lui ravir l’anneau sacré.

Le Crépuscule des dieux

Brunhilde

Enfin libéré de l’emprise de Mime, Siegfried part à la recherche de Brunhilde. Pour cela, il devra traverser les mers et affronter les hordes de Hellheim pour enfin arracher la Walkyrie au sommeil éternel dans lequel Wotan l’a plongée. Mais au même moment, en Europe occidentale, la guerre fait rage…

Le Crépuscule des dieux

Kriemhilde

Sur la terre des hommes, Siegfried combat au côté des Burgondes contre les Saxons et leurs alliés démoniaques. Sur la terre des dieux, la guerre qui doit décider du destin du monde a commencé. Profitant de l’absence de Wotan, Hell et ses légions infernales ont lancé la première offensive sur Asgard… Désormais, les destinées longtemps éparpillées se rassemblent en un seul et même faisceau pour mener au Crépuscule des Dieux !

Le Crépuscule des dieux

Ragnarok

Sur la terre des Hommes, Siegfried, envoûté par la potion du Nibelung, a oublié Brunhilde. Il pourra épouser la soeur du Roi Gunther à condition qu’il aide celui-ci à conquérir le coeur de la Walkyrie, devenue reine d’Islande. Sur la terre des Dieux, Baldur, le fi ls tant aimé de Wotan a été tué par Loge… partout la mort rôde et frappe aveuglément, au service d’un seul et unique maître : l’Anneau, dont la malédiction poursuit son cheminement dans le coeur des Hommes et des Dieux. Alors qu’une immense fl otte fait route vers Asgard avec Loge à sa tête, se joue le dernier chapitre du Crépuscule des Dieux : RAGNAROK.


Critique

Par Gillossen, le 19/06/2007

Les Nibelungen, voilà un mythe à la mode, comme nous l’avions déjà noté le mois dernier avec une autre bande dessinée s’abreuvant à la même source.
Dans cette version Soleil, la fidélité à la légende n’est pas mise de côté, au contraire, malgré ce que certains auraient pu sans doute craindre. Mais nous nous trouvons dans le cadre d’une collection précise, qui dispose d’une ligne directrice à la différence marquée de l’image globale de l’éditeur du sud de la France.
Pour autant, les auteurs se sont tout de même permis quelques libertés, principalement par rapport à l’opéra de Wagner qui sert de base à la trame de ce premier album. Globalement, l’histoire bascule d’ailleurs sur la seconde partie de celui-ci, les premiers mouvements étant “évacués” très rapidement. Une vraie démarcation par rapport à la version de Sébastien Ferran.
Sur le plan des dessins, cette seconde variante pourra sans doute rassembler un public plus large que celle qui l’a devancée de quelques semaines. Le trait de Djief est plaisant, vif et précis, à la hauteur de ces personnages ayant traversé les siècles, et les couleurs se révèlent bien choisies, sans faute de goût, dans la tradition des albums “celtiques” de Soleil justement.
A l’image du récit, le tout se montre particulièrement fluide dès les premières planches, et sans fioritures. L’amateur de bandes dessinées fait donc face à un album très loin des standards de l’heroïc fantasy devenus presque clichés, à force précisément d’albums se multipliant jusqu’à plus soif, souvent chez cet éditeur-là.
Un premier album solide, qui ne devrait pas décevoir les amateurs du mythe nordique, voire même en séduire quelques uns en prime ! On aurait apprécier que le deuxième volet propose plus, quand il se contente en fait trop souvent de n’être à nouveau qu’un segment d’introduction, qui prend un peu trop son temps, malgré certaines tentatives de secouer un peu ce récit.
Et puis, le Siegfried - précisément - d’Alex Alice est maintenant passé par là, et forcément, qu’on le veuille ou non, il est désormais plus difficile de revenir à un traitement à la fois moins personnel et moins abouti. Sympathique mais sans plus, et souvent sans souffle.

7.0/10

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