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Demon Knights

Titre VO: Demon Knights (Ce Cycle est Terminé)

Auteur/Autrice : Cornell Paul
Dessin : Neves Diogenes (Proposer une Biographie)
Dessin : Chang Bernard
Auteur/Autrice : Venditti Robert
Demon Knights

Seven Against the Dark

Set in the Dark Ages of the DC Universe, a barbarian horde is massing to crush civilization. It’s fallen to Madame Xanadu and Jason Blood, the man with a monster inside him, to stand in their way–though the demon Etrigan has no interest in protecting anyone or anything other than himself! It’ll take more than their own power to stop an army fueled by bloodlust and dark sorcery, and some very surprising heroes–and villains–will have no choice but to join the fray !

Demon Knights

The Avalon Trap

On the road to Alba Sarum, the Demon Knights learn the tale of Madame Xanadu and Etrigan, and the twisted love they share. But even more twists abound as the Knights arrive to an assassinated Merlin! Now they must travel to fabled land of Avalon in search of a way to revive their legendary wizard. But what they find on the way is a threat more dangerous than they could have expected and a betrayal from one of their own !

Demon Knights

The Gathering Storm

Betrayed by Etrigan and trapped in Hell, the Demon Knights must find a way to escape the clutches of Lucifer. To do so, one of the Demon Knights must make the ultimate sacrifice. Everything changes for the Demon Knights in this volume directly connecting to the mysterious Black Diamond.


Critique

Par John Doe, le 30/07/2014

DC s’est, dans la période récente, assez peu aventuré dans le registre de la fantasy pure, encore moins si on enlève les comics parus sous le label Vertigo (Fables, Sandman, Lucifer,…). C’est donc avec curiosité que j’ai attaqué ce Demon Knights, série issue du vaste relaunch du New 52 de 2011.

Dans le premier arc, Seven against the Dark, Paul Cornell introduit sa bande de héros, de manière très classique, par une rencontre dans une taverne, alors que les armées de la Questing Queen s’apprêtent à attaquer le village de Little Spring.
Une histoire qui évoque irrésistiblement un “Sept Mercenaires” qui se passerait dans une Angleterre médiévale (l’Age Sombre du DC Universe), quelques siècles après la mort du roi Arthur. Les personnages étant pour la plupart des “seconds couteaux”, il est assez facile, même pour le néophyte, de s’immerger rapidement dans le récit. L’équipe est constituée de Madame Xanadu (une ancienne apprentie de Merlin), le démon Etrigan (et son hôte humain Jason), le guerrier immortel Vandal Savage, le chevalier Sire Ystin (le Shining Knight), l’amazone Exoristos, le tacticien Al Jabr et la Femme Cheval.
La caractérisation de tout ce petit monde est plutôt réussie et le scénariste réussit à construire des personnages suffisamment consistants pour ne pas tomber complètement dans le mode “partie de JDR” avec le guerrier, la magicienne, l’archère…
Au milieu des séquences de bataille, il glisse des informations sur les personnages les plus mystérieux de l’équipe, ainsi que quelques retournements de situation bienvenus. Savage campe ainsi un barbare pas très subtil mais très réjouissant, et le duo Xanadu/Etrigan laisse augurer des pistes intéressantes pour la suite.
Sur le plan graphique, Neves livre une prestation globalement satisfaisante, avec un découpage des scènes de combat parfois confus cela dit.
L’unité de temps (tout se passe en une journée, introduction mise à part) et de lieu permet d’avoir un récit ramassé, très orienté action, qui peut presque se lire comme un one-shot, avec une fin réussie. Rien de très original, mais si la perspective de voir des dragons se faire découper dans les règles de l’art vous réjouit, Demon Knights est pour vous ! Une lecture distrayante et très plaisante.

The Avalon Trap débute par un flashback dans lequel Xanadu décrit aux autres membres du groupe comment elle a fait la connaissance de Jason, puis c’est au tour d’Etrigan de livrer sa version. Un épisode astucieux, qui sème le trouble : qui dit la vérité ?
Retour au présent : Merlin est mort. Pour le ramener à la vie, il faut voyager jusqu’à la mythique Avalon. La route est évidemment semée d’embûches, et les auteurs font preuve d’une certaine imagination en ce qui concerne le bestiaire. C’est également l’occasion de recroiser certaines figures bien connues : Arthur, Morgane…
Au niveau des personnages, le duo (trio ?) Xanadu-Jason/Etrigan se taille la part du lion, les autres personnages étant relégués au second plan. Cornell leur a heureusement réservé d’amusantes réparties, du genre Je te crois, Vandal Savage. Mais bon, il faut dire que j’ai reçu plusieurs coups sur le crâne.
Le dernier épisode (le #0), dessiné par Bernard Chang, est un flashback qui revient sur le passé d’Etrigan et de Jason. Si les séquences en Enfer sont réussies, les passages sur Jason sont plus ennuyeux et apportent peu au récit.
Le rythme de ce deuxième tome est rapide, sans doute trop sur la fin, et s’achève sur une note inattendue (enfin, plus pour les personnages que pour le lecteur !). 

Les trois premiers épisodes de The Gathering Storm marquent la fin de l’arc entamé dans le tome précédent. Le premier épisode permet de mettre en valeur les autres personnages de l’équipe, et les deux suivants viennent conclure l’histoire. Pas de surprises particulières à ce niveau, tout paraît même un peu trop facile pour nos héros. Néanmoins, les amateurs d’action seront servis par le combat final.
Robert Venditti prend à partir de ce point la suite de Paul Cornell pour les huit derniers épisodes de la série, situés 30 ans après. L’équipe est initialement reformée pour faire face à une menace que l’on retrouvera par la suite dans la série I, Vampire (autre série DC). Un début prometteur, mais l’intrigue est comme escamotée au bout de quatre épisodes, pour glisser vers la Quête du Graal. Deux pistes intéressantes, mais qui auraient chacune mérité des développements plus conséquents. Sans doute faut-il y voir les conséquences de l’annulation prématurée de la série. Venditti parvient néanmoins à conclure son histoire sur une fin ouverte et satisfaisante.

Que penser de Demon Knights au final ? Une série très sympathique, qui n’a pas rencontré son public, puisque arrêtée au bout de 23 épisodes. Dommage, car il y avait encore matière à creuser le passé des personnages principaux et en tirer des histoires intéressantes, le tout dans un cadre qui tranchait avec le reste de la parution DC.
A noter que l’on retrouve Madame Xanadu, bien des années plus tard, au sein de la Justice League Dark.

6.5/10

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