Grâce à son livre Cœur d'encre, Cornelia Funke a atteint 																une certaine célébrité dans le monde de la littérature de jeunesse. 																Avec Le Cavalier du dragon, l'auteur nous offre un roman 																d'un style totalement différent. En effet, la classification de 																l'éditeur le montre, il s'agit là avant tout d'une histoire d'aventure, 																où seuls les personnages sont empruntés au monde de la fantasy 																traditionnelle.
 Ainsi, l'intrigue est d'une banalité étonnante : 																un dragon et ses cavaliers entreprennent un voyage afin de trouver un 																lieu légendaire où ils pourront vivre en paix. Leur expédition est marquée 																par un certain nombre de péripéties, toutes aussi ennuyeuses les unes 																que les autres. Presque six cents pages faites de diverses rencontres, 																de dangers pas vraiment dangereux, de relations cousues de fil blanc... 																que de longueurs !
 Aucun suspense, la fin est connue d'avance. En se basant sur la réputation 																de l'auteur, on espère un dernier rebondissement, un retour brutal de 																situation, quelque chose qui rendrait le livre vraiment original. Eh bien 																non, cela n'arrive jamais. En refermant cet ouvrage, on ne peut s'empêcher 																de penser « tout ça pour ça ? ».
 Malgré tout, on pourra souligner un style d'écriture toujours simple, 																limpide et quelques personnages amusants (les rats de la famille 																Grizzqueue, les kobolds).
                                                                                            — Auryn